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La fonction spirituelle de l’ego

La transparence de l'ego par Roland Perret énergéticien

Il y a, dans certains milieux spiritualistes et chez certains chercheurs, une confusion au sujet de l’ego. Cette erreur est porteuse de conséquences lourdes et cette vidéo tente d’instaurer une vision saine de cette problématique.

Qu’est-ce que l’ego ?
Y a-t-il une problématique avec l’ego ?
Sa nécessité dans le processus de croissance de la personnalité.
Les « bugs » de l’ego. Ne pas être l’ennemi de son ego.
Le non-sens de l’accusation d’être dans l’ego.
L’égocentrisme- le gonflement excessif de l’identification à soi au détriment des autres.
L’autovictimisation, une autre forme d’égocentrisme.
Partir en guerre contre son ego, dissoudre l’ego, la recherche de la mort de l’ego… L’idée de sortir de l’enfermement est juste, mais son fractionnement n’est pas une solution.
La solution est la transparence de l’ego. Pour y accéder, l’ego doit être puissant.
La force de l’ego permet la lucidité qui elle-même permet le refus du conditionnement.
Ce refus permet une conscience plus élevée.
L’intensité de la vibration intentionnelle brise la mécanique mémorielle de l’ego.
Le piège du rapetissement du moi et de l’attachement à l’identification à nos rôles.
Le processus qui mène à la transparence – la volonté, l’énergie.
La science solaire mène à la fusion avec son double spirituel.
0% orgueil, 100% fierté.

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LA JOIE SOLAIRE face aux sentiments ordinaires

La joie solaire. Pratique de l'éveil du cœur par Roland Perret énergéticien. revelationducœur.com

LA JOIE SOLAIRE

La pratique solaire insiste tout particulièrement sur la joie du cœur.
Je vous propose de voir ensemble de quoi il retourne.

LA JOIE CONDITIONNÉE

Nous connaissons tous une alternance de joies et de tristesses, de bien-être entrecoupé de moments de crispations, voire d’irritations ou même d’angoisses.
Cette alternance d’états induits par l’interaction avec les événements de notre vie quotidienne forme le paysage de notre vie émotionnelle. C’est un genre de jeu de yoyo qui nous fait subir des hauts et des bas, loin de ce que l’on pourrait appeler égalité d’humeur ou encore équanimité.
La vie émotionnelle de l’homme qui n’est pas engagé dans une démarche et un processus de prise en charge de sa vie psychique est caractérisée par le désordre d’une gamme de sentiments d’incomplétude et d’insatisfactions intermittentes. Une telle personne, quels que soient ses acquis matériels ou psychologiques, ne peut connaître le bonheur véritable. La seule joie qu’elle connaît est une joie dépendante d’événements qu’elle considère comme positifs. Or la vie ne peut pas être une suite ininterrompue d’événements en adéquation parfaite avec les désirs d’un individu. C’est la joie « conditionnelle », fragile, sujette aux immanquables aléas du quotidien.
Si la joie conditionnée était la seule possible pour l’homme, la quête d’un véritable bonheur, complet et permanent, serait une illusion, vouée à un inéluctable échec.

LE YOYO DES ÉMOTIONS

En général, la plupart des hommes considèrent ces états émotionnels comme une fatalité ou pire, affirment haut et fort que c’est leur personnalité, sans rien vouloir y changer.
D’autres, face à la prise de conscience de ce mécanisme subi vont adopter une médication ou décider de se soigner de leurs programmations négatives. À leur disposition, il y a les techniques de développement personnel ainsi que le panel des outils thérapeutiques et psychomagiques. Ce sont des outils souvent merveilleux dont la présence indispensable dans nos sociétés n’est plus à prouver.
Ces pratiques, dont l’efficacité dépendra de la complexion de l’individu et des compétences du praticien, peuvent se révéler très utiles pour atteindre un certain équilibre de la vie psychique et une meilleure santé. Elles peuvent apporter un plus grand bonheur relatif, qui correspond à un sommet de l’épanouissement de la personnalité ordinaire. Pour l’ésotériste, l’harmonisation des émotions correspond à l’équilibrage du chakra du cœur, ce vortex énergétique régulateur de la vie émotionnelle, en rapport avec les sécrétions hormonales responsables de notre bien-être psychique.
Mais même cet accomplissement se heurte à la limite du champ émotionnel, toujours dépendant à quelque degré des conditions extérieures. Les thérapies et les initiations horizontales effectuent un nettoyage de la personnalité, avec parfois des éclairs de lumière, mais sans permettre un réel bonheur, permanent et stable.
Pour quelle raison ? Parce que la vie ne peut pas répondre aux désirs multiples et contradictoires de chaque individu. Et d’autre part, la vie ne nous invite-t-elle pas à un dépassement et un épanouissement de nos qualités latentes ?

LE CŒUR SOLAIRE

Un réel bonheur ne peut qu’être indépendant des aléas de nos vies. Le seul véritable bonheur est un bonheur inconditionnel.
Celui-ci serait impossible à atteindre s’il n’y avait en l’homme une structure différente du centre émotionnel de sa personnalité ordinaire, différente du chakra du cœur.
Cette structure énergétique mal connue est ce que l’on appelle le cœur solaire.
Ce centre est en latence dans la poitrine de l’individu. Son réveil dépasse largement l’objectif de l’atteinte du bonheur personnel mais c’est sous l’angle de sa quête que nous l’abordons ici.

L’ ACTIVATION DE LA JOIE SOLAIRE

L’éveil du cœur solaire, véritable centre essentiel de l’être, et dont l’expression fondamentale est l’amour et le bonheur inconditionnel se réalise par le fait de générer et d’intensifier la joie.
Il s’agit de comprendre que l’individu est capable de ressentir des sentiments sans qu’ il soit besoin de stimulis extérieurs.
Imaginer, générer par la volonté, et surtout ressentir physiquement une joie dans son cœur est la clef de l’éveil de la joie véritable qui sommeille dans le centre solaire. La joie humaine ravive comme par un jeu de miroir la joie intrinsèque du cœur solaire.
Il s’agit ensuite de l’intensifier par un effort interne.
Ainsi l’individu devient capable d’éprouver, progressivement, une joie profonde et authentique, quelles que soient les circonstances de sa vie. C’est la clef du bonheur permanent.
C’est un effet de la pratique solaire. Sa portée est bien plus vaste et concerne les accomplissements les plus élevés de la nature humaine.

LE RAYONNEMENT SOLAIRE

Parmi les facultés qui s’éveillent lors d’un début d’activation du centre solaire, citons la capacité de transmettre des courants énergétiques de lumière, par les mains surtout. Ces influx énergétiques soutiennent la croissance du centre solaire et de la joie intérieure dans un pur mouvement d’amour inconditionnel, pour les cœurs qui s’y ouvrent.

Roland Perret Énergéticien en art solaire

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La concentration dans le centre psychique

La concentration psychique par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

LE CENTRE PSYCHIQUE.
Explications et guidance

Que ce soit dans des périodes comme celles qui forcent l’isolement ou des phases de vie tout simplement difficiles, la pratique du renforcement du centre psychique du cerveau est extrêmement bénéfique. Elle est aussi un moyen extraordinaire de développement intérieur. Je vous la propose ici pour soulager vos éventuelles difficultés psychologiques, sous la forme d’un accompagnement complémentaire dans le cadre de la pratique solaire.
Vous trouverez une guidance gratuite de travail ICI.

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La dépression et la pratique solaire

La libération des états dépressifs par la concentration psychique par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

  LIBÉRATION DES ÉTATS DÉPRESSIFS

  L’état de détresse psychologique que l’on appelle la dépression se caractérise par l’impression forte d’être coupé de ses forces intérieures, de sa capacité à rebondir, à se secouer. La personne n’est plus portée par ses motivations habituelles et se sent la plupart du temps impuissante, dépassée, épuisée.
Quel que soit le degré de cet état, qui va d’une sorte de tristesse permanente, des angoisses récurrentes jusqu’aux bouffées délirantes, l’être se sent fractionné, brisé, coupé de ses ressources vitales.
C’est le moment de se tourner vers des thérapies mais il arrive que la personne atteinte de ce trouble soit dans le déni et, parfois, va même jusqu’à revendiquer la normalité de cet état, arguant de la cruauté du monde. Parfois aussi, elle pense qu’il n’y a aucun espoir de sortir de cet état et certaines personnes vont jusqu’à morbidement penser qu’elles sont punies et qu’elles ne méritent pas de guérison. Dans ces cas de figure, l’aggravation inéluctable de la dépression amène le plus souvent la personne à un tel état de dégradation morale et physique qu’elle va se décider à enfin demander de l’aide.
Une fois que la personne accepte de l’aide, elle peut découvrir en général trois sortes de propositions:

-Les psychothérapies

Elles portent généralement des fruits dans les cas les plus légers, grâce à un arsenal d’outils et de techniques «psychophysiques». Des psychothérapeutes expérimentés pourront éventuellement apporter des solutions à des cas plus graves. La psychanalyse semble ne pas avoir prouvé son efficacité, mais encore une fois, c’est une question de qualité de thérapeute.
Lorsque les états dépressifs ne sont pas trop importants, mon avis personnel est qu’il est salutaire de se tourner vers ces thérapies, en choisissant avec pertinence son praticien. Les médecines douces peuvent aussi être d’une aide précieuse.

-La médicamentation légère

qui peut être efficace pour diluer des états passagers avec un contrôle rigoureux des dosages. L’inconvénient étant qu’il n’y a pas de prise en charge de l’individu par lui-même, et donc pas de guérison fondamentale.

-La médicamentation lourde

Elle n’est pas à négliger dans les formes les plus graves, elle peut même être indispensable pour éviter que la personne ne détruise sa vie et ne cause des troubles importants dans son environnement. La médicamentation et même l’hospitalisation peuvent sauver des vies.
La «camisole chimique», comme on l’appelle parfois, à l’avantage de tendre à protéger l’environnement et la personne contre elle-même. Mais elle n’apporte pas de guérison, c’est pourquoi on l’associe, la plupart du temps, à des thérapies psychologiques (se sera souvent la quasi officielle psychanalyse).
Le but de mon propos est de présenter une quatrième alternative:

Régler le problème de manière fondamentale.

– Comment ?

Par une véritable et profonde prise en charge de l’individu par lui-même.

– Pour qui ?

Pour toute personne désireuse d’accéder à une authentique gestion de sa vie intérieure, qu’elle soit dépressive ou non.
Malheureusement, en situation de camisole chimique ou de prise de médicamentation altérant les capacités mentales, notamment de concentration, cette méthode ne pourra pas être efficace.

– Sur quelle base ?

C’est la science des centres.Une connaissance issue de l’observation et de l’analyse des Maîtres. Il n’est pas possible d’exposer ces connaissances dans le cadre de cet exposé ni d’essayer d’expliquer ce qu’est un Maître. Retenons simplement qu’il y a deux centres sur les trois principaux qui nous intéressent ici. Il s’agit du centre psychique de la tête et du centre solaire du cœur.

– Comment cela fonctionne ?

Voir la fiche explicative sur

 «Le centre du cerveau et les effets de la concentration psychique»

Je vous propose (gratuitement) et c’est le plus important, une guidance audio qui vous permettra de pratiquer ce renforcement du centre psychique de votre cerveau accompagné d’une transmission énergétique pour stimuler le centre solaire cardiaque. Cela devrait permettre, à condition de persévérance, d’éliminer en vous les risques de dépression en vous permettant une meilleure gestion de votre vie intérieure. 

« Guidance audio de renforcement psychique »

Roland Perret
Energéticien en art solaire   

 

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« J’ai bien le droit de m’énerver ! »

L'énervement. Étude de cas et sa résolution par la pratique solaire par Roland Perret. revelationducœur.com

« J’ai bien le droit de m’énerver ! »

Je vais vous démontrer, et j’espère que cela ne va pas vous énerver encore plus, que cette affirmation est une profonde bêtise.
Oui bien sûr, s’énerver n’est pas interdit par la loi. Et puis, tout le monde le fait n’est-ce pas ? Pourquoi devrais-je m’en priver ?
Entendu, mais c’est un acte qui a ses conséquences plus importantes que ce que l’on imagine ordinairement. Vous rétorquerez peut-être que si vous ne vous énervez pas, si vous acceptez le motif de ce qui vous énerve, si vous laissez faire, ce sera l’anarchie, le désordre. Parce que lorsque vous vous énervez, c’est toujours dans une volonté de justice, n’est-ce pas ? Et puis même, quand vous admettez parfois que votre comportement ou vos paroles à ce moment-là ont été excessifs et que vous avez causé de la souffrance à l’autre, vous arguerez peut-être que c’est un comportement bien ordinaire et puis cela met un peu de piment dans la vie qui sans cela serait certainement bien monotone…
L’énervement fait tellement partie de notre nature que nous n’avons souvent même pas besoin de l’autre pour nous mettre dans cet état et nous nous énervons tout seul…
Profitons, si tu veux bien, cher lecteur, que tu ne sois pas énervé au moment où tu lis ces lignes pour approfondir cette question de l’énervement.Tout d’abord, comment puis-je savoir que tu n’es pas énervé, exactement en ce moment ?
Tout simplement parce que l’énervement empêche de réfléchir. Il est absolument impossible pour un esprit humain de développer de la finesse d’esprit ou même de simplement comprendre vraiment un texte lorsqu’il est énervé.

Pourquoi en est-il ainsi ?

C’est un processus énergétique-physiologique.
Suite à un stimulus quelconque vécu négativement, un centre nerveux, le plexus solaire, entre en vibration. « Ça bouillonne dans le creux de l’estomac ».
Imaginons un exemple :
A et B s’affairent dans la cuisine.
A pose un verre sur la table.
B se retourne et n’ayant pas vu le verre, le renverse.
B pousse un « oooh, m…! »
A, voyant B perturbé, désire l’aider à retrouver sa sérénité. : « Ce n’est pas grave… »
B rétorque avec reproche : « Tu aurais pu le mettre ailleurs ! » et rajoute « c’est toujours comme ça avec toi ! »
A est surpris et blessé, il ne sait plus quoi faire et rétorque « tu aurais pu faire attention, je ne pouvais pas prévoir…»
B: « Evidemment, c’est à moi la faute ! »
Je vous laisse imaginer la suite. A aurait pu prendre la fuite aussi, mais avec une charge résiduelle dans le plexus solaire.
Pour comprendre ce qui s’est passé là, il faut savoir que le chakra du plexus solaire est responsable de la gestion du je et du monde qui l’entoure.
Si son rayonnement n’est pas «solide», c’est qu’il y a des problématiques par exemple de manque de confiance en soi, un manque de reconnaissance sociale ou des peurs quelconques. Si, dans cet état de faiblesse chakrique, un événement survient qui échappe au contrôle de l’individu, la réponse énergétique-physiologique est immédiate.
La glande associée au chakra du plexus solaire (à ne pas confondre avec le chakra solaire) est le pancréas. 
La fonction exocrine du pancréas, qui est normalement de produire des enzymes qui vont digérer le trop-plein d’aliments, va interpréter un trop-plein d’informations émotionnelles indigestes et se met à produire ses enzymes.
« On se fait de la bile », rappelle le langage courant. Le malaise est là, acide, insupportable.
Au démarrage du processus, la vibration est légère et échappe facilement à la perception consciente. C’est à ce moment qu’elle pourrait être aisément maîtrisée mais elle augmente rapidement, le sang se chargeant de drainer l’information au cerveau avec pour conséquence première d’altérer la perception globale des événements de manière négative.
Il est possible que le message du corps étant erroné, le fonctionnement du cerveau soit troublé. C’est une alerte, il se sent en danger, et donc l’attention devient exacerbée. Ce qui peut expliquer que les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons alors et qui sont « neutres » soient perçues avec un a priori négatif. La mécanique est lancée, l’emballement est fatal. La gêne devient colère.
Sur le plan énergétique, la vibration a généralement à ce moment-là franchi le diaphragme et envahi la sphère globale de la cage thoracique. Le chakra du cœur est perturbé. La respiration est modifiée et du gaz carbonique est produit en excès. Ce gaz est vécu comme un poison par la victime de l’énervement et doit impérativement être expulsé. C’est l’action dispersante du sas énergétique de la gorge qui remplit cette fonction et c’est à ce moment-là que l’on entend les râles, les « aah ! » et les « ooh ! » qui viennent des tripes.
Souvent, le malaise organique vécu entraîne des gestes ou des paroles de mécontentement ou d’agressivité.
Le vécu psychique est à ce moment de l’ordre de la tristesse ou de l’accablement. Le cerveau est comme gazé, intoxiqué par des messages chimiques destructifs.
Si la personne est seule, elle va devoir attendre que ça passe. En effet, l’intoxication de la sphère psychique finit par se dissiper avec le temps. À moins, bien sûr, qu’une longue rumination mentale-émotionnelle entretienne le mécanisme de cet étouffement de l’esprit. Si ce type de stress est récurrent, les dommages sur la santé sont assez connus pour qu’il ne soit pas nécessaire de les évoquer ici.
Si la personne énervée n’est pas seule, son cerveau en alerte interprétera les actes neutres ou même bienveillants de l’autre de manière négative. Le psychisme intoxiqué croira percevoir de la bêtise, de la maladresse, voire de la malveillance dans les actions pourtant dénuées de tout cela. La moindre broutille devient prétexte à l’expression du mécontentement.
La personne énervée vit un malaise qu’elle ne perçoit pas consciemment et projette la responsabilité de ce désagrément sur l’autre. Les paroles maladroites et les reproches fusent.

Pourquoi cette personne fait-elle cela ?

Elle ne se sent déjà pas bien. Si en plus, elle s’estimait responsable de ce qu’elle vit, cela rajouterait une charge supplémentaire insupportable à son désagrément. Incapable d’accepter qu’elle seule est responsable de l’émotion qu’il la submerge, elle va chercher un coupable à l’acte qui a provoqué le désordre : l’autre, les autres, la société, le gouvernement, etc.
L’autre personne en présence, qui n’a rien vu venir, peut se retrouver attaquée verbalement ou par un geste d’agacement manifeste. Elle vit cela comme une injustice et cela l’énerve évidemment… Elle ressent à son tour une tension dans le ventre qu’elle a besoin d’exprimer.
Vous connaissez la suite, cela monte en crescendo…
C’est le début de toutes les guerres. C’est ce qui use les couples, les relations familiales et amicales.
Si l’autre personne, en face de l’énervée, est capable d’un peu de raison ou de sagesse, elle cherchera à faire prendre conscience à la personne du non fondé et de l’inutilité de son énervement. Et c’est là qu’elle peut se voir répondre :
« J’ai bien le droit de m’énerver ! »
C’est bien là que réside la bêtise. L’acquiescement dans la sphère mentale de la valeur de ce trouble et de sa réaction virulente est une erreur lourde de conséquences.
En affirmant cette ineptie, je justifie intellectuellement, mentalement, une immaturité émotionnelle. Comment, dans ce cas, pourrait-on même imaginer qu’il puisse y avoir un l’espoir de résolution de cette problématique ? Si je revendique qu’il est juste que je me mette dans un tel état de dégradation, j’autorise mon corps à se mettre dans tous ses états. Comment pourrais-je dépasser un jour une telle attitude ? Si je ne suis pas capable de gérer correctement un petit énervement, comment serais-je capable de gérer un véritable problème ?
La principale justification mentale de l’énervement est que si je n’explose pas, le désordre va continuer à régner. L’énervé est dans l’illusion qu’il faut bien réagir pour régler le soi-disant problème. Il est incapable de voir que le véritable problème est justement dans sa ré-action émotionnelle et qu’il est incapable dans son état d’action raisonnée.
Prosaïquement, l’énervé ne se sent pas bien et il veut se défaire de son mal-être. C’est tout à fait naturel. Mais l’étouffement de son esprit le rend incapable d’un comportement adéquat.
Lui étant impossible de voir son erreur, il affirmera souvent avec force le bien-fondé de son irritation.
Rappelons ici que l’immaturité émotionnelle est la cause principale de tous les désordres.
Les actions régulatrices et puissantes, celles qui nous apportent vraiment une solution à nos problématiques, ne sont jamais le fruit des tourments de l’émotion, mais bien d’une analyse posée et raisonnée.
Justifier son énervement est donc bien une bêtise.

Mais comment résoudre ce problème ?

Avant d’aborder une proposition de résolution, voyons ensemble ce qu’il est possible de réparer.
Les énervements occasionnent la plupart du temps des actes ou des paroles blessantes.
Ces blessures occasionnées à l’autre peuvent devenir facilement des bombes à retardement. Ce sont souvent des coups portés au ventre de ceux que l’on aime. Aussi, il est important de panser les plaies que nous avons occasionnées en nous excusant, tout simplement. S’excuser est une marque d’intelligence qui exprime la prise de conscience que nous avons été un moment débordé et que nous n’avons pas été tout à fait nous-mêmes dans la relation.
S’excuser n’est pas se diminuer devant l’autre mais lui montrer du respect et de manière encore plus profonde, de nous montrer du respect à nous-mêmes.
Le fait de s’excuser désamorce la fausse identification à l’être faible que nous avons été et renforce l’identification à l’être juste et courageux que nous voulons être.
Voilà pour une tentative de réparation des dégâts causés mais qu’en est-il d’une solution réelle ?
Une véritable solution demande du travail sur soi et est difficile.
Cela demande de la présence d’esprit. Je traduis : être suffisamment conscient de son corps pour percevoir le trouble naissant puis être capable de l’éradiquer par un mouvement de sa volonté.
La présence d’esprit est l’axe principal de notre croissance intérieure.
Si mon esprit est présent, je vais être capable de percevoir le réel.
La réalité, dans le cas de l’énervement, est un trouble que je ressens dans mon corps.
Je le vois.
Je perçois directement le caractère indésirable de ce trouble.
Je ne lui donne pas l’autorisation de monter en moi. Je ne laisse pas la vibration passer au-dessus de mon diaphragme.
Cela reste une sensation désagréable mais qui n’envahit par mon corps et surtout pas ma psyché. Il n’y a pas de charge de gaz carbonique excessive et donc pas de râle.
Il n’y a pas de recherche de coupable, pas de reproche à faire à l’autre.
Il n’y a besoin d’aucune justification mentale à aucun acte négatif.
Cela est uniquement possible si mon mental n’a pas été embrumé. Il est donc absolument indispensable d’enrayer cette mécanique malsaine au plus près de son émergence.Le secret de la réussite consiste en la possession d’une bonne dose de présence d’esprit.
Comment acquérir plus de présence d’esprit ?
C’est l’objectif de toute démarche intérieure bien comprise et c’est le propos même de l’art solaire qui traite de son accumulation et de sa croissance.

Roland Perret
Energéticien en art solaire

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Le triangle des Maîtres incarnés

Le triangle des maîtres, pratique solaire par Roland Perret Énergétician. revelationducœur.com

Comment choisir un enseignant spirituel

Lorsque dans sa vie un être se tourne vers le spirituel, c’est souvent à la suite d’une prise de conscience. C’est un retournement profond qui est vécu la plupart du temps après une longue errance. Il est attristant de constater que ces nouveau-nés dans la recherche spirituelle s’engouffrent très souvent dans des voies qui ne leur apportent pas vraiment ce qu’ils cherchent au plus profond de leur cœur. Rejetant un monde contemporain dénué de hautes valeurs, ils s’imaginent, dans leur naïveté et leur candeur, trouver enfin dans la pléthore de voies spirituelles proposées par la société, un univers forcément clair et lumineux qui ne peut que les amener vers leur but.

Mais quel but ?

Les traditions spirituelles parlent d’éveil ou de transfiguration. Les plus grands enseignants évoquent des réalisations qui touchent à la surhumanité. En Occident, cette culture du transcendant est oubliée de nos jours et peu de chercheurs ont ces objectifs élevés en ligne de mire. Et parmi les rares êtres qui conçoivent un tant soit peu ces hautes réalisations, la plupart considéreront ces objectifs comme hors de portée dans leur vie présente. Il faut bien dire qu’on ne sait plus trop bien de quoi il retourne… L’éveil ? Mais de quoi parlons-nous ?
Alors on met la barre moins haut. Et on va se trouver intelligents et humbles à renoncer à des objectifs qui après tout sont peut-être des mirages et se tourner vers des buts plus prosaïques
L’éveil des Maîtres va devenir un soi-disant éveil à une nourriture plus saine, un éveil à la nature, à l’écologie, au mieux-être, un éveil politique où on va peut-être changer de bord, un éveil du corps avec les dernières techniques à la mode et ah oui aussi cette merveilleuse illusion à la participation à un éveil global qui nous promet enfin une réelle et définitive résolution aux problèmes planétaires… !
Les véritables enseignants ne voient là que de louables futilités, observant l’humanité immature passer simplement d’un jouet à un autre, comme de simples modifications fluctuantes aux allures de progrès dans le médiocre effort de l’homme pour s’élever hors de sa condition.
L’éveil est à la mode et pourtant peut-être bien n’avons-nous jamais été autant éloignés du principe de l’Éveil.
Comment s’y retrouver dans ce marché de l’âme avec ses étalages scintillants de fausses lumières ?
Il y a ceux qui foncent tête baissée dans un système philosophique ou religieux, pensant naïvement que chacun se valent. L’essentiel leur paraît alors être l’engagement. Et puis, peu à peu, Ils se trouvent coulés dans un moule de principes et de notions qui les habitent et se meuvent à leur place. Le chercheur de vérité ne cherche plus la vérité, il en a trouvé une, enfermante mais après tout confortable…

Moi, je n’ai pas de maître !

Il y a ceux qui devant autant de voies qui menacent d’être des pièges, pensent que le positionnement le plus intelligent est de n’avoir aucun enseignant.
Pauvres fous !
Je peux l’affirmer, j’ai fait partie de cette race-là. De caractère indépendant, autodidacte dans mon métier de peintre, j’ai naturellement pensé que cette voie était la meilleure, celle qui m’empêcherait de tomber dans une impasse ou une secte. J’ai confondu l’intelligence avec l’orgueil. Certes, j’ai avancé dans ma quête en lisant beaucoup, en rencontrant des enseignants, j’ai fait mon marché, prenant ici et là ce qui me convenait, rejetant le reste. Et puis là aussi, l’impasse.

Pourquoi ça ne marche pas ?

Parce qu’on ne peut acquérir une chose que si elle nous est accessible.
Comment pourrais-je découvrir un « autre chose », un « ailleurs », un véritable éveil si je ne rencontre pas un être qui le possède, qui l’incarne ?
Je pensais naïvement que si je rentrais assez profondément en moi je rencontrerais ce que je cherche. Je suis allé loin dans cette manière de faire et ai découvert beaucoup de trésors. Mais seul, on ne sort pas de soi, on ne trouve toujours que soi.

Le critère du véritable enseignant spirituel

Seul un maître, c’est-à-dire un être qui a réalisé l’autre en soi, est capable de vous amener à la découverte de l’autre en vous, à condition qu’il accepte d’endosser le rôle ingrat de l’enseignant.
Travailler avec un maître authentique, c’est d’abord conserver et cultiver sa liberté intérieure.
C’est parfois accepter d’expérimenter des manières de faire qui peut-être ne plaisent pas à mon petit caractère. Le changement est forcément toujours à ce prix. Ce n’est plus faire son marché, en rejetant ce qui ne me plaît pas, mais étudier et approfondir avec acuité les notions et principes proposés. Le rapport au maître est un rapport de respect et non d’asservissement ou de dévotion. Aucun apprentissage n’est possible sans le respect. Aucune nouveauté ne peut apparaître en vous si vous ne vous ouvrez pas à un être qui manifeste la nouveauté. Cherchez les hommes nouveaux, les êtres qui témoignent d’un comportement hors normes.
Voilà ce qui devrait être le critère du choix de votre enseignant :
La manifestation irréfutable chez cet être de ce à quoi vous aspirez au plus profond de votre cœur.

Mais comment reconnaître un véritable maître ?

On peut observer le comportement d’un enseignant mais il ne faut pas oublier non plus qu’un être libéré n’a plus les mêmes critères ni les mêmes relations au monde que nous et peut avoir un comportement à nos yeux incompréhensible. Je vous conseille donc plutôt d’observer les effets de son enseignement sur ses plus proches élèves. Sont-ils asservis ? Sont-ils appauvris ? Où sont-ils grandis, épanouis et joyeux ? Un enseignant, ce sachant l’objet de l’attention, peux faire bonne figure mais comme on reconnaît un arbre à ses fruits…
Évitez les enseignants qui vous disent que tout est déjà réalisé en vous et qu’il suffit de le comprendre. Il s’agit d’enseignants qui ont accompli ce qu’on peut appeler un éveil psychologique. C’est un piège mental confortable. Ces personnes ne démontrent jamais de puissance énergétique et rejettent avec dédain des manifestations dont elles sont bien incapables.
Les capacités énergétiques sont des preuves de transformation authentiques lorsqu’elles ne sont ni génétiques ni obtenues par des rituels.
Les « dons » c’est à dire les capacités liées à la génétique peuvent très bien être développés sans que l’individu soit transformé. Ainsi, un clairvoyant par exemple peut très bien faire montre de ses talents sans avoir amené son évolution intérieure à un haut niveau éthique.
Les rituels, qu’ils soient religieux ou par exemple ceux du chamanisme ou du Reïki, sont des opérations qui lient le pratiquant à des entités éthériques. Le rituel est un raccourci qui évite le véritable effort spirituel. Il permet certes certains résultats, voire des miracles, mais Il s’agit toujours d’une alliance avec des êtres invisibles qui ont malheureusement leurs propres intérêts, tout en se faisant passer pour des êtres magnifiques. Dans le deuxième monde, tout se paye…

Le triangle des maîtres

On reconnaît un Maître par les manifestations d’un triangle:
Les sommets de ce triangle sont les centres activés du cœur, de la tête et de la main.
Les côtés de ce triangle sont les relations fermes et établies entre ces sommets.
Le centre du cœur est la manifestation qualitative de l’être spirituel.
Le centre de la tête est la manifestation de l’intelligence et de la volonté de l’esprit immortel.
Le centre de la main (des mains) est la manifestation du pouvoir de l’énergie spirituelle.
S’il manque un de ces éléments, nous n’avons pas affaire à un maître.
Son cœur manifeste-t-il réellement l’intention de vous faire grandir ?
Sa tête exprime-t-elle réellement un enseignement vivant et libérateur?
Sa main opère-t-elle réellement des transformations dans votre âme ?
Vous avez quatre corps : physique, énergétique, émotionnel et mental. Si vous parvenez à associer ces quatre éléments au triangle supérieur, vous manifestez le septénaire, la marque de l’homme accompli, vous devenez vous-même un Maître.

Roland Perret Énergéticien en art solaire

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Distinction entre le chakra du cœur et le cœur solaire

Coeur solaire et sa différence avec le chakra du cœur par Roland Perret énergéticien. revelationducœur.com

DINSTINCTION ENTRE LE CHAKRA DU CŒUR ET LE CŒUR SOLAIRE

Dans la pratique de l’éveil du cœur solaire, il est bien spécifié la différence entre le chakra du cœur et le cœur solaire. Pourquoi ?
Comme il souvent difficile de faire cette distinction très importante, je vous ai dessiné ces centres avec quelques explications.
Les chakras, et donc le chakra cardiaque, sont les régulateurs de notre personnalité humaine. Une de leurs fonctions est de, par le biais des glandes endocrines, distribuer l’énergie vitale dans le corps. Leur développement entraîne une culture de la personnalité qui peut apporter de magnifiques résultats sur le plan spirituel.
Cependant, ils ne peuvent pas amener à la libération solaire.
Seuls l’éveil et le développement d’un centre de l’être essentiel en l’homme, comme le cœur solaire, est capable de réaliser la pleine potentialité de l’homme réel.

Le chakra du cœur

Nourri énergétiquement par la rate comme les autres chakras, il gouverne la vie émotionnelle-mentale en correspondance avec la glande endocrine du thymus. Son développement automatique peut conduire à une harmonisation des sentiments mais peut également être responsable de troubles cardiaques ou neurologiques.
Un travail sur les chakras sera un stimulateur de croissance pour la personnalité « inférieure » mais n’est pas un activateur direct du déploiement de l’essence de l’être essentiel que nous sommes.

Le cœur solaire

 Stimulé énergétiquement par l’influx magnétique d’un enseignant solaire et entretenu par une pratique assidue et une attitude qualitative correcte, il développe l’être essentiel vers sa pleine maturation.
Il apporte le plein développement des chakras de manière indirecte, plaçant ainsi la personnalité « inférieure » toute entière au service de la lumière.

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Le cœur solaire éveillé

Le cœur solaire éveillé par la pratique solaire par Roland Perret énergéticien. revelationducœur.com

LE CŒUR SOLAIRE ÉVEILLÉ

Il y a vraiment une transformation possible pour l’ être humain. Ce n’ est pas une illusion de plus ou une vision abstraite et chimérique.
C’est une modification radicale au niveau de la personnalité qui est envisageable. Plus précisément, c’ est une révolution sur le plan vibratoire.
Le taux vibratoire détermine la qualité de nos états de conscience. Ceux-ci sont en rapport direct avec nos capacités de bien-être et de bonheur dans notre vie incarnée. La qualité de ce taux est aussi en relation intime avec ce que nous vivrons après la dépose de notre corps physique. Parce que la «matière» macrocosmique, celle des mondes éthériques, répond automatiquement à nos états vibratoires. Tout comme les rêves qui sont le reflet de notre subconscient, la qualité de notre vécu sur le plan vibratoire post-mortem dépendra de notre capacité de gestion de notre taux vibratoire.
On peut dire que notre capacité à modifier et à améliorer nos états d’être est notre bien le plus précieux, quel que soit notre environnement, quelque soit la dimension dans laquelle on se trouve.
Ce taux vibratoire individuel est en rapport direct avec l’intensité de conscience que nous sommes en mesure de déployer. Il est très utile de découvrir une certaine mobilité, une certaine liberté, dans nos états intérieurs. Améliorer la qualité de nos pensées et de nos sentiments est indispensable, si l’ on souhaite atteindre le bonheur inconditionnel ou que l’ on cherche à répondre avec profondeur, et par des actes, à la question du pourquoi de notre existence.

LE TAUX VIBRATOIRE

Le taux vibratoire est la clé du mystère essentiel de nos existences.
Notre corporéïté comporte un programme de déploiement. C’est la raison première de l’incarnation, qui fait de nos corps des cosses, enveloppant la graine de notre origine première.
C’est l’ adéquation à un taux vibratoire provenant d’une surnature qui peut permettre le déclenchement de ce processus. Cette énergie-lumière doit progressivement pouvoir être maintenue pour enclencher les différentes phases de ce qui a été appelé «transfiguration».
La guérison de nos grisailles ou de nos noirceurs est implicite dans cette élévation de l’âme.
Une fois qu’une certaine quantité d’énergie-lumière a pu enfanter le foetus solaire dans le cœur, la personnalité ordinaire devient capable de s’ effacer sous l’ effet de la splendeur vibrante du champ solaire. Les vibrations-lumière imprègnent autant la psyché que les cellules et tout l’ être devient un soleil vivant. Le cœur vibre intensément dans une paix profonde, empreinte de la noblesse des hauteurs. Les mains deviennent instantanément des émetteurs puissants, capables de transmettre une partie de ce taux vibratoire à une autre personne. Celle-ci saura recevoir ces émanations salutaires pour la stimulation de sa propre croissance.

Roland Perret Énergéticien

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La parole du cœur

Peinture de Jordane Desjardins illustrant la douceur de la pratique solaire par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

LA PRISE DE PAROLE APRÈS UNE SÉANCE DE PRATIQUE

Lorsque l’on a pratiqué de façon suffisamment correcte, nous avons la plupart du temps la chance de ressentir une paix intérieure. Un équilibre bienheureux comme retrouvé, un état indéfinissable où nous constatons que nous n’avons plus besoin de rien. Et surtout pas de parler.
Nous avions perdu cet état de stabilité centrale, nous nous étions perdus nous-mêmes dans les filets de nos vies excentrées. Et après quelques efforts de concentration, de recueillement, de respirations conscientes, nous renouons enfin à nouveau avec nous-mêmes. Un silence bienheureux nous enveloppe et nous savons que cette lueur de sérénité est un trésor. Peut-être même le plus précieux de nos trésors.
En effet, cette paix nous ressource. Elle est un suc de vitalité, un baume sur notre vie émotionnelle. Il est donc bien logique de ne pas vouloir perdre cet état bienheureux.
Parce que nous avons vécu à chaque fois la dissolution de cette paix, constaté que nos paroles nous la faisaient perdre, nous maintenons le plus longtemps possible notre silence pour ne pas effaroucher cet état bienheureux. Nous avons remarqué que nos paroles frivoles, ou pire, intellectuelles, dissolvaient la grâce.
C’est vrai. Le silence est l’allié du chercheur de lumière.
Mais bientôt, soyons honnêtes, c’est souvent une question de quelques minutes avant que s’éteigne la force de notre flamme intérieure…
Oh, bien sûr, pendant quelques jours, nous bénéficierons, la plupart du temps, d’une plus grande énergie et d’une légèreté accrue. Puis elle aussi tendra à se dissoudre.
Mon propos est de vous permettre un plus grand maintien de votre force intérieure, de vous aider à faire pénétrer plus profondément en vous la lumière, le silence, la paix. Pour qu’un jour elle devienne permanente.
Comment faire ? Intégrer la paix plus profondément.
Pour cela. Il faut comprendre que le vrai silence est le silence du mental et des émotions. Une cessation des questionnements, des suppositions, des tergiversations, des projections, des émotions revêtues de substance de pensées et de toute cette tourmente de semi-pensées et de semi-sentiments informels.
Il est aisé de penser que le fait de ne pas parler est le silence, mais il n’est qu’absence de paroles.

Découvrez le vrai silence.

Paradoxalement, un des moyens de trouver le vrai silence est la parole. Mais pas n’importe quelle façon de parler.
C’est parler avec le cœur.
Pratiquement, il s’agit d’exprimer une vérité, comme par exemple, l’état dans lequel vous êtes, de la gratitude ou encore l’expression sincère de ce que vous venez de vivre. Mais vous laissez s’écouler les mots sur la base de votre silence. Centrés sur votre paix, n’ayant aucun besoin de parler, conservant la sensorisation de votre cœur, vous exprimez vos sentiments authentiques. Puis vous vous taisez à nouveau pour écouter les paroles d’un autre, toujours en maintenant le silence de vos pensées.
C’est l’apprentissage du « parler avec le cœur ».
Dans quelle meilleure circonstance, qu’au moment de votre paix retrouvée, pourriez- vous apprendre à exprimer la lumière qui est en vous ?
Et pourquoi est-ce si important ?
Pour intégrer la lumière dans votre être.

Comprendre qu’on peut s’exprimer sans perdre l’équilibre.

Faire perdurer notre paix intérieure dans le mouvement de la vie. La lumière de nos coeurs aspire à rayonner dans le monde, vers les autres. Nous avons besoin qu’elle illumine nos cellules et transforme en danse de joie nos manifestations.
Parler avec le coeur, c’est révéler et matérialiser la lumière.
Certes, l’exercice est délicat. Trop souvent, dès que l’aspirant ouvre la bouche, tombe sur lui la chape de son moi social et le silence se dissout.
Mais cet évanouissement adviendra de toute façon. Du moins tant que le cœur n’a pas atteint un certain degré de croissance. Alors, autant s’efforcer de nourrir notre centre, avec une émanation juste, des paroles justes, dans le maintien de la vibration solaire.

L’écoute véritable

C’est après ce temps du parler du cœur, que nos séances passent à une autre phase, où les questions deviennent possibles. Bien sûr, le pratiquant expérimenté s’exercera à conserver son silence intérieur et trouvera, dans cet espace privilégié, l’occasion de garder son flambeau allumé. Cela, c’est encore un autre apprentissage, c’est écouter dans le vrai silence intérieur, entendre l’autre, sans juger, sans réagir, cela, c’est « écouter avec le cœur »…

Roland Perret Énergéticien