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Les corps subtils – le corps causal

les corps subtils par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com
Description des corps subtils dans leur relation avec le travail de l’éveil solaire. L’importance du corps causal dans le processus. -corps éthérique (le corps physique est un corps éthérique dense) -corps astral (émotionnel) -mental inférieur (Manas inférieur) -mental supérieur ( corps causal) -corps christique (Buddhi) -corps divin (Atman)
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Sortir du piège – Le sceau de Salomon

Le sceau de Salomon, l'hexagramme, nous montre une voie de délivrance pour échapper à la sphère réflectrice.

L’homme est en prison et c’est un piège spirituel.
Explication.
L’homme est issu du monde divin. De ce fait, il a en lui une liaison fondamentale avec le monde divin.
Il y a une programmation active et vivante depuis les hauteurs jusque dans la conscience humaine. Ce flux informationnel traverse de nombreuses strates jusque dans la densité de la matière.
Il y a deux strates qui sont très importantes pour nous. La strate mentale (plus exactement le mental inférieur) et la strate émotionnelle 
La faiblesse des capacités mentales et le manque de gestion harmonieuse des capacités émotionnelles de l’homme ont pour conséquence l’incapacité d’intégrer les informations des strates élevées du monde divin. Ce flux est destructeur pour la faible constitution de l’homme qui n’a pas une structure viable pour supporter ces vibrations élevées.
Pour s’en protéger, l’homme diffracte, dilue, atténue et déforme le flux informationnel.
Les deux strates, mentale et émotionnelle forment un monde miroir, appelé sphère réflectrice par la tradition. Elles ne réfléchissent plus les informations de la réalité divine mais au contraire relayent des pensées et des émotions illusoires.  
Ces illusions sont entretenues par les entités vivant sur ces plans et influencent directement l’homme. Les pensées et les émotions diffractées en très grand nombre ont créé des agglomérats appelés égrégores.
Ceux-ci, n’ayant pas d’origine réelle, divine, ont besoin pour se maintenir des énergies mêmes qui les ont créés. Par exemple, l’égrégore  de l’alcoolisme encouragera l’homme à assouvir sa passion. Les énergies libérées par l’alcoolique retourneront nourrir l’égrégore de l’alcoolisme qui devient de plus en plus puissant dans son influence. 
Le plus important, pour les mondes invisibles est que l’homme passe à l’acte. Pourquoi ?
L’homme, incarné dans la dimension physique, peut se symboliser par  un triangle tourné vers le bas. En haut, les pensées et les émotions, la pointe tournée vers l’acte. 
Les actes de l’homme, du fait de la densité de la matière, ont des répercussions puissantes sur tous les mondes. Au lieu de revenir nourrir leur véritable origine, les actes, sous l’influence de la diffraction vont nourrir les égrégores.
C’est ainsi que l’homme est prisonnier des mondes invisibles. La très haute intelligence de ces entités irrégulières leur permet de maintenir l’homme dans l’illusion de sa liberté de penser et de ressentir.
Ne croyez pas que ces êtres veulent la perte de l’homme pas plus qu’un fermier ne voudrait la perte de son bétail. Elles ont besoin de vivre cachées parce que la conscience de leur présence peut-être pour elles un feu brûlant. Leur négation par l’avènement du matérialisme est une de leurs armes principales. Actuellement, par le fait de la diffusion massive et quasi instantanée des idées et des émotions par Internet, elles sont plus puissantes que jamais. 
On distingue deux classes de ces entités : les ahrimaniennes et les lucifériennes.
La classe ahrimanienne provoque la guerre, la haine, le meurtre et toutes les formes d’inimitiés autant dans les relations, de couple par exemple, qu’entre des nations.
La classe luciférienne exalte l’homme, le poussant à des réactions illusoires et idéalistes. Rêvasser, commenter sans fin les actualités, refaire le monde, sont des activités dont l’inutilité joue le jeu de ces entités. Par exemple, être outré par un crime de guerre sans pouvoir poser un acte réel et juste crée une frustration. Comme aucune énergie ne se perd, cette frustration va retourner nourrir l’égrégore de la guerre. Ainsi, créer par exemple un organisme pour la paix mondiale est une autre manière d’alimenter cette roue infernale. En effet, ce qui est vraiment important, c’est le contenu de l’âme, les pensées et les émotions, qui va déterminer la véritable influence de l’acte. Or, toute énergie négative, même bien-fondée socialement, va alimenter la négativité.
Le piège est redoutable. Les égrégores bénéficient de milliers d’années d’expérience. Sachez qu’ils peuvent lire l’inconscient de l’homme comme un livre ouvert et que de plus ils sont polymorphes. Ils peuvent apparaître sous la forme qui correspondra le mieux au but qu’ils se sont fixés. Que ce soit Jésus, la Vierge, Mahomet, un ange, un animal gardien ou un diable, ce sera toujours selon selon les croyances dans un but d’asservissement.
Alors que faire ? Comment s’échapper du troupeau ? 
Si un homme parvient à éradiquer les pensées et les émotions diffractées dans ses corps subtils, il accédera au flux informationnel de la Réalité. Ses actes justes s’inscriront dans la sphère subtile et permettront à d’autres consciences d’y accéder.
Il doit créer en lui un triangle la pointe tournée vers le haut. Il doit se créer un corps de lumière. C’est ainsi que le sceau de Salomon, avec ses deux triangles imbriqués est le symbole de ce qu’il y a à accomplir.
Il doit user de l’élément feu de sa volonté libre pour élever son niveau vibratoire et ainsi transformer ses pensées en intelligence et ses émotions en sagesse. C’est alors un acte qui est clairement tourné vers le divin.
Ainsi se forme l’étoile de David et tout homme qui se veut sage et libre est dans la nécessité d’y tendre.
Vers quelle pratique se tourner ?
Dans leur malignité, les égrégores nous proposent aujourd’hui des centaines de voies et nous susurrent à l’oreille que tous les chemins mènent à Rome et qu’il suffit d’écouter la voix de ses préférences. Mais bien sûr, nos préférences personnelles, liées à nos pensées et à nos émotions diffractées, sont programmées de manière à ce que jamais nous ne puissions nous échapper du troupeau…  Il leur suffit de lâcher en nous les petites sucreries des extases ou autres illusions d’avancement.
Alors ?
Alors, il faut étudier et chercher. Il y a eu de véritables Maîtres qui se sont incarnés pour nous montrer la voie.
Personnellement, je n’ai foi qu’en l’activation directe des centres de la tête ou du cœur par la volonté consciente. Pas d’alliance avec des êtres dont je ne connais pas les véritables intentions. Pas de rites magiques dont je risque de payer très cher les récompenses dans l’au-delà.
J’ai choisi la voie de l’activation du cœur solaire parce que j’en éprouve pragmatiquement les effets libérateurs. 

Il s’agit de se hisser hors de la boue par la force de son esprit et de son cœur, dans le feu de la volonté et de la joie.

Roland Perret
juin 2022

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papier carbone, eau et lumière

Récit d'un rêve initiatique décrivant les étapes du nettoyage des conditionnements par Roland Perret, énergéticien en art solaire.

Je désire partager avec vous un rêve étrange, un de ces rêves où on peut avoir le sentiment d’avoir été enseigné. Souvent, au réveil, la bizarrerie de nos rêves est jugée dans l’instant comme absurde et inutile par notre mental conscient. Mais parfois, le sens jaillit comme une évidence en un éclair, ou plus souvent en une succession d’éclairs, qui sont autant de révélations.
De ce rêve, il ne m’est resté certainement que des bribes , tant il est bref, le voici :

« Un bloc de papier carbone noir doit être mâché pour faire de l’eau. Et alors l’eau permettra un espace de lumière. »

Je vous avais dit que ce rêve était étrange… Son sens initiatique m’est apparu de manière synthétique avec le décodage de chacun de ces trois éléments.

Le papier carbone
Peut-être que les plus jeunes d’entre vous ne connaissent pas le papier carbone.
Il s’agit de feuilles très fines encrées en noir ou en bleu qui servaient à la copie des documents avant l’invention de la photocopieuse. On les utilisait dans les machines à écrire pour doubler le document, mais on en trouve toujours parce que ces feuilles sont très pratiques pour le transfert des tracés de patrons en couture. Je m’en sers personnellement dans mon travail artistique pour transposer mes dessins sur le bois massif.
Autant dire que ça ne se mange pas ni ne se mâche… !
Le carbone avec sa couleur noire est le symbole par excellence de la matière à transformer. Tout comme le plomb, les alchimistes cherchaient à transmuter le charbon en or.
Nous transformons le gaz carbonique des végétaux pour respirer.
C’est l’image d’un résidu noir, compact, d’une scorie qui ne peut demeurer dans nos corps sous peine de mort.
C’est donc quelque chose de noir à éliminer en nous… par exemple une tendance négative récurrente.
Mais pourquoi un bloc de papier carbone ?
Rappelez-vous que ces feuilles permettent la copie. Nos ombres, pour beaucoup, sont « copiées » depuis une source quelconque dans la densité de notre corps émotionnel. Nombre de nos problématiques proviennent de nos conditionnements. Et qu’est-ce qu’un conditionnement, sinon la copie d’un programme étranger à notre vraie nature ?
Il en va ainsi de certains comportements hérités de nos parents dont on voudrait pouvoir se débarrasser. Il en va ainsi de certaines habitudes négatives prises au cours de notre éducation ou issues de l’influence de notre environnement…
Nous sommes emplis de duplicatas obsolètes qui nous empêchent de vivre des relations harmonieuses ou tout simplement d’être nous-mêmes, vraiment.
Et donc, le rêve dit de mâcher ces feuilles de carbone jusqu’à en faire de l’eau.

L’eau
Gandhi conseillait de « boire ce que l’on mange ». Une parfaite manière de se nourrir serait de liquéfier nos aliments solides et de ne les avaler que lorsqu’ils sont liquides, imprégnés complètement de nos sucs salivaires.
Le rêve propose de transformer le carbone en eau. L’eau est la fluidité, la transparence. Tout l’opposé du carbone ! L’eau désigne le niveau énergétique des quatre éléments fondamentaux constituants de la nature et de l’homme. Elle nous parle de l’éthique et de sa fluidité, de sa circulation qui devrait être libre.
Mâcher jusqu’à rendre liquide serait alors d’abord prendre conscience de la programmation solidifiée, puis la retourner en soi, la digérer pour en reconnaître sa véritable nature jusqu’à sa libération, sa dissolution.
L’eau doit couler entre les êtres, c’est alors que s’ouvre un espace de lumière.

L’espace de lumière
Le rêve nous parle de relations, avec les autres et aussi avec nous-mêmes.
Si l’espace intérieur est fluide comme l’eau, alors une relation de paix, d’amour, de sérénité, de justesse devient possible.
J’ai réalisé, au sortir de ce rêve, combien étaient précieuses nos relations. J’ai saisi à quel point nous étions dans un espace lumineux, lorsque nos rapports sont vraiment harmonieux.
Nous autres, chercheurs, espérons trouver la lumière dans nos techniques, dans nos lectures, dans nos enseignements, dans nos prières et ne réalisons pas toujours que ce à quoi nous aspirons est là, si proche, dans notre relation juste à l’autre.
« Car là où il y en a deux ou trois assemblés en mon Nom, je suis là au milieu d’eux… »
Cette phrase a pris désormais un nouveau sens pour moi.

La veille au soir de ce rêve, j’avais regardé un excellent film sur ma tablette. Sans doute y a-t-il un lien avec le rêve, parce que ce film traite justement de cela, à condition de le regarder attentivement.
Son titre est « Le Discours » de Laurent Tirard (2020).
Si vous avez la curiosité de voir ce film très drôle, soyez attentif au dénouement, quand le héros parle de la « tarte mal tournée » de sa sœur, s’extirpant de ses peurs et de ses projections et qu’un espace de bien-être, de lumière, s’ouvre enfin.

Puissiez-vous mâcher vos charbons, que l’eau de vos relations s’écoule dans un espace de lumière !

Roland Perret
Énergéticien en art solaire.

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Le miracle de la matière

Ressentir le miracle de la matière par Roland Perret énergéticien en art solaire.

Ressentir le miracle de la matière

 

C’est d’abord une question de silence intérieur.

Accepter d’arrêter ma mécanique mentale pour me rendre capable de recevoir de précieuses informations.

Celles-ci sont délivrées par les interactions de mon corps avec la matière.

C’est grâce au silence de ma pensée que je deviens apte à pénétrer les mystères de la sensation.

Je change de rythme et mes mouvements deviennent juste un tout petit peu plus lents, pour que je puisse les accompagner avec toute ma conscience.

Là, maintenant, je peux frôler du doigt le bord de cette table.

Je sens l’angle arrondi et la texture fine du bois verni.

L’intensité sera différente selon que j’appuie plus ou moins fort du doigt ou selon la rugosité du matériau.

C’est l’attention à une sensation comme celle-ci qui me procure d’abord un sentiment d’étrangeté, parce que je ne sais pas ce que c’est qu’une sensation. Je peux juste la ressentir, l’explorer.

Puis vient un certain plaisir, celui de ressentir et seulement de ressentir. Une impression inexplicable de régénération et de paix me remplit. Par contraste, mon état antérieur se révèle tumultueux et désordonné. 

Là, c’est une paix empreinte de curiosité qui m’invite à explorer plus avant.

Je deviens de plus en plus sensible à tous les points de contact de mon corps avec la matière qui m’environne.

Je sens le poids de mon corps sur le fauteuil, je sens la texture chaude du tissu du siège sous mes cuisses, je sens le pli de ma chaussette gauche entre deux de mes orteils, mes avant-bras glissant sur les accoudoirs lisses de mon fauteuil et ce titillement un peu brûlant sur la pulpe de mes doigts qui frappent légèrement le clavier. 

Il y a cet inconfort dans mes reins à cause de ma position sur le siège, que je corrige délicatement pour trouver une assise équilibrée.

Je peux me lever, assister à toutes ces miraculeuses rencontres avec le sol sous mes pieds, accompagner la complexe descente de l’escalier avec ma main qui caresse sa rampe lisse avec le goût de la sécurité.

Je peux me lancer dans l’opération magique de la vaisselle, avec son eau si chaude, si intense à couler sur mes mains, le poids et la texture des assiettes dans leur ballet purificateur. La vaisselle devient un acte sacré, je me purifie en même temps que je nettoie.

Que dire de la préparation du repas, avec ce légume, lisse ou terreux, ferme ou tendre que je vais éplucher pour découvrir le secret qu’il cache sous la peau, en m’émerveillant de ses couleurs et de ses formes ?

Et je ne vous ai parlé que du toucher et à peine du regard.

Déployez aussi votre odorat, votre ouïe, sans oublier votre goût.

C’est une pratique de la joie dans les actes quotidiens, une pratique en laquelle votre cœur peut se déployer et rayonner d’amour sans condition.

C’est une manière de vous régénérer, de vous relier à la Terre-Mère et à votre incarnation.

Alors de temps en temps, dans votre journée, arrêtez-vous pour ressentir consciemment et devenez l’artisan de votre joie par votre corps. 

 

Roland Perret 
Énergéticien en art solaire

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Spiritualités horizontales VS spiritualités verticales

Pratiques spirituelles verticales VS pratiques spirituelles horizontales par Roland Perret énergéticien en art solaire.

Ce texte ne concerne que les chercheurs vraiment sincères, des chercheurs de vérité qui n’ont pas peur de se remettre en question, qui ont conscience qu’une incarnation est courte et qui n’ont pas envie de se tromper de voie.

Pour beaucoup de chercheurs, tous les chemins mènent à Rome et supposent que toutes les spiritualités se valent.

Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas affirmer de manière péremptoire que telle voie est l’unique, que telle voie est supérieure aux autres. 

Non, mon propos est simplement d’essayer de vous démontrer qu’il y a des différences essentielles dans les voies spirituelles et qu’elle ne mènent pas toutes, et de loin, à un même résultat.

Sans doute peu de personnes me suivront-elles dans mon raisonnement, mais peu importe, les chercheurs sincères ont besoin de s’y retrouver dans la pléthore actuelle de propositions dites spirituelles.

Lorsque j’étais jeune, il n’y avait pas de rayon «spiritualité» à la Fnac. Il y avait bien sûr pas non plus Internet et la littérature spirituelle était rarissime. Il fallait vraiment creuser pour avoir du grain à moudre. De plus, les chercheurs spirituels dont j’en faisais partie étaient pris pour de doux rêveurs quand il n’étaient pas considérés comme dangereux ou subversifs. Nous étions très isolés et il fallait une certaine force intérieure pour ne pas succomber aux sirènes sociales qui nous considéraient comme des fous. Avec le temps, la plupart des chercheurs, et j’en ai fait partie, ont décidé de se cacher de ce qu’ils étaient et d’avancer secrètement.
De nos jours, il n’est plus besoin de se cacher et l’on peut plus facilement témoigner du fait que l’on soit un chercheur de lumière. Cela est certes un progrès mais…

Aujourd’hui, c’est la foire spirituelle, un grand marché où tout le monde peut se servir.

On parle de prise de conscience, d’évolution planétaire…

Les gens ont de plus en plus conscience d’un monde invisible, de la présence des anges, des esprits, ils font des stages de reiki, de yoga, de chamanisme, de celtisme ou d’autres « ismes », ils écoutent des musiques sacrées, consultent des oracles, vivent “bio” et découvrent sans cesse de nouvelles pratiques tendances.

Comment s’y retrouver ? Comment savoir vers quoi se tourner ? Qu’est-ce qui est vraiment valable dans cette offre pléthorique ?

Ce que je constate, c’est que les êtres sont toujours aussi perdus. Certains ont peut-être juste l’impression de faire quelque chose de plus important que leur petite vie axée sur la survie. Les plus chanceux se sentent mieux dans leur peau et bien sûr c’est déjà beaucoup.

Je voudrais vous proposer une clé pour vous y retrouver. Si vous êtes un véritable chercheur de lumière, et si vous vous posez vraiment la question du sens de la vie dans nos incarnations, alors ce que je vais vous dire vous parlera certainement.

Le marché de la spiritualité est comme le marché de la consommation des biens.

Le marché de la consommation des biens

-Il y a d’une part, les grandes surfaces, attrayantes avec leurs éclairages, leurs musiques et leurs achalandages foisonnants.  

C’est là où tout le monde se rue. C’est là qu’il y a aussi la malbouffe par exemple, malgré parfois des étiquetages trompeurs. Il y a une véritable technologie de la séduction, par les ambiances colorées, les odeurs, les packagings. Tout est tourné vers votre (soi-disant) bien-être.

-Et d’autre part, il y a les petits commerces, les petits artisans, qui bien sûr cherchent également à vous attirer, mais parmi lesquels vous trouverez peut-être la perle rare, celui dont l’activité correspond à une réelle vocation.

Le marché de la spiritualité

C’est la même chose : il y a une grande offre basée sur la séduction et une toute petite offre basée sur la vocation.

Si vous vous êtes engouffré dans une de ces voies spirituelles ou tout le monde se rue, une de ces voies dont tout le monde parle dans le milieu spirituel, alors il faut vous poser la question si vous n’êtes pas dans un fast-food qui vous ne mènera pas bien loin.

Alors, comment reconnaître une voie véritablement spirituelle ?

En fait, c’est une question d’objectif à reconnaître.

Il y a deux grands types de voies avec deux objectifs en réalité OPPOSÉS !

La différence entre ces objectifs est subtile et difficile à discerner tant les buts paraissent être identiques.

Alors voilà :

Il y a les voies horizontales et les voies verticales.

-Les voies horizontales

Ce sont les voies qui s’occupent du bien-être de notre petit moi.

-Les voies verticales

Ce sont les voies qui développent le Soi.

Vous préfereriez sans doute que je parle de complémentarité plutôt que d’opposition… 

Certes, une certaine complémentarité peut se trouver jusqu’à un certain point mais sachez que l’une ne mène pas automatiquement à l’autre.

Vous pensez peut-être que je joue avec les mots… Et pourtant, c’est là que se trouve la clé pour les chercheurs authentiques.

Je vous disais que c’était une question d’objectifs. Quel est selon vous l’objectif de votre vie sur cette Terre ? Que cherchez-vous ?

Si c’est votre survie, l’accroissement de vos richesses extérieures ou intérieures, le développement de votre personnalité, l’acquisition d’un bien-être social, d’une meilleure santé ou ce genre de richesses, alors vous êtes un chercheur horizontal. Vous cheminez au service de votre petit moi.

Je ne dis pas que ce n’est normal, que ce n’est pas bien ou que c’est mauvais, je dis seulement que c’est horizontal.

Bien sûr, il est sain et logique de s’occuper du bien-être de sa personnalité. Simplement, ce n’est pas de la spiritualité.

Cette erreur résulte de l’ignorance de ce que nous sommes vraiment.

Nous sommes des êtres de lumière incarnés dans des corps pour accélérer la croissance de notre être spirituel. L’être de lumière que nous sommes est notre véritable moi. On peut l’appeler le Soi.

Tant que notre petit moi usurpe par ignorance sa propre fonction, il détourne les énergies de la vie  à son propre profit. Une telle vie, tournée exclusivement vers l’accroissement de son petit moi, est une vie qui n’a pas rempli son objectif, une vie « pour rien », dans le cadre de l’enchaînement de nos vies successives.

Il est tout à fait normal et souhaitable de s’efforcer d’avoir une vie équilibrée et agréable. Par contre, si c’est notre principale préoccupation, nous n’avons pas encore commencé de cheminement spirituel.

Toutes les voies dites spirituelles qui sont tournées exclusivement vers le bien-être, vers le développement de notre personnalité, n’ont rien de spirituel à proprement parler, elles n’ont rien à voir avec l’homme spirituel que nous sommes.

Si nous concevons correctement notre objectif d’incarnation, nous pouvons affirmer que notre principale raison d’exister est de réaliser l’être spirituel. Cela ne peut se réaliser que si le petit moi se met au service du Soi. Tant que notre petit moi est « aux commandes », c’est la marque qu’il n’y a pas eu de développement spirituel.

Le petit moi, la personnalité, n’a pas d’existence réelle, il n’est qu’un agglomérat de fonctions et de conditionnements dont la fonction est d’expérimenter la vie au bénéfice de notre Moi.

La croissance spirituelle véritable n’est pas une culture à croissance exponentielle, qui irait d’un petit moi égocentré vers une superpersonnalité divinisée.  Elle est bien plus proche d’une mise au silence de ce moi, d’un intervertissement de personnalité, d’un saut quantique au profit de notre être fondamental, l’être de lumière présent en nous et encore en latence.

Il est humain et souhaitable de rechercher le bien-être et de faire tout notre possible pour une vie harmonieuse mais une certaine maturité de compréhension de la vie nous pousse à développer le spirituel, parce que c’est la fonction, le programme caché en tout être humain.

La personne spirituelle positionne le spirituel en priorité dans sa vie et ainsi déploie un bien-être, qui est une conséquence de l’activité spirituelle.

L’humain ordinaire priorise son bien être et met le spirituel (ou plutôt des pratiques de bien-être) au service de son petit moi.

Voyez-vous l’antagonisme ?

Les voies du bien-être développent le petit moi. C’est la spiritualité horizontale.

Les voies spirituelles éteignent le petit moi et développent le Soi. C’est la spiritualité verticale.

Un exemple de spiritualité verticale devenue horizontale, est le yoga.

Le yoga se pratique de nos jours en entreprise, chaque commune a quasiment au moins son cours de yoga et il est souvent utilisé par la publicité pour aider à vendre des produits de bien-être. Or, comme vous le savez peut-être le mot “yoga” signifie “union”, c’est-à-dire union avec le divin. L’objectif premier du yoga vertical : réaliser la Moksha, la libération !

Voyez cela dans l’univers de nos yogas occidentaux ? Et ce n’est malheureusement pas en l’affublant de titres comme kundalini ou raja yoga ou autre qu’il s’agit tout à coup d’une pratique essentielle. Sauf cas rarissimes, qu’il faut savoir les reconnaître.

Prenons un autre cas de figure :

Lorsqu’une lumière spirituelle véritable pénètre notre système, bien sûr je ne parle pas d’intrusion d’êtres éthériques, la plupart du temps, nous vivons quelque chose de très agréable. Mais la lumière spirituelle génère parfois un trouble. Pourquoi ?

Ce trouble est dû à ce qu’on appelle des impuretés, c’est-à-dire quelque chose qui bloque l’avancée de la lumière pour nous. Ce qu’il faudrait faire, c’est se nettoyer psychiquement, pour permettre la progression de la lumière et notre transformation. Si on n’arrive pas à faire totalement le mieux est de s’ouvrir en confiance à la précieuse lumière, la shakti, et la laisser travailler avec patience en nous. Et oui, parfois la lumière nous laboure…

Si par contre, à ce moment et à cause de notre gêne, nous nous tournons vers une spiritualité horizontale, si par exemple nous allons voir un médecin, un clairvoyant, un chaman ou quelque thérapeute spécialiste de notre bien-être et qui, malgré sa bonne foi, n’a de spirituel que le nom, on va le laisser rétablir en nous le bien-être ordinaire, le seul qu’il est capable de concevoir, c’est-à-dire qu’il va  diluer, bloquer, annihiler le travail de la lumière !

On peut être clairvoyant et ne pas être intéressé par la transfiguration de son propre être !

Il y a beaucoup de clairvoyants par atavisme, de naissance, qui certes perçoivent quelques éléments du monde invisible mais qui sont dans l’ignorance des processus spirituels qui doivent s’acquérir.

Tout le monde n’est pas capable d’un authentique travail spirituel et les véritables enseignants sont très rares. Ils ne sont pas dans la séduction parce qu’ils savent que la spiritualité est faite pour les êtres matures, qui sont dans la compréhension de la nécessité du dépassement du moi.

Pour résumer, il n’y a pas à être contre les spiritualités horizontales. Elles sont nécessaires pour l’équilibre de l’être humain que nous sommes. Il faut juste, et c’est très important, ne pas les confondre avec les spiritualités verticales qui s’occupe de la réalisation de l’être essentiel.

Si vous voulez vous déployer dans une voie verticale, il vous faudra laisser passer au second plan les pratiques horizontales parce qu’à un certain niveau, elles sont antagonistes.

Comment reconnaître une spiritualité verticale ?

C’est une voie de travail qui vous propose de vous transformer profondément. S’il n’y a pas au moins au programme une transformation de votre caractère, pas de travail de maîtrise sur votre émotionnel par exemple, ce n’est pas une voie verticale.

C’est une voie de transcendance, une voie de dépassement de soi, une voie de découverte et de perception d’un être en vous plus grand que vous, votre Moi.

C’est une voie d’apprentissage direct, par la perception sensible, des énergies de lumière.

C’est une voie qui développe en vous de véritables capacités transcendantes.

Comment reconnaître un enseignant vertical ?

C’est un être qui travaille à son propre développement spirituel vertical.

Il a une maîtrise avancée de son émotionnel.

Il manifeste des capacités de maîtrise de l’énergie de lumière.

Il n’est pas forcément clairvoyant ou clairaudiant, bien qu’il puisse l’être, mais il a au minimum des facultés intuitives qui lui permettent de diriger des forces vives, des énergies qui permettent l’avancée de ses élèves. 

Il a une compréhension approfondie de la psychologie et du sens de la vie.

Roland Perret

Énergéticien en art solaire.

 

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Que dit le sable…?

Maître, comment atteindre le vrai bonheur ? Dès que je pense l’avoir trouvé, il s’écoule entre mes doigts comme du sable…
Le vieil homme, après un court moment de silence, plissa les yeux dans son sourire.
Et que te dit le sable…? 
Je ne comprends pas, Maître ? 
Que te raconte ce sable qui s’écoule, l’évanouissement de ce bonheur ?
Le disciple réfléchit : Que le monde est cruel et notre condition misérable, répondit-il.
Tu ne sais pas écouter le sable !
Le disciple, un peu surpris, parvint néanmoins à se concentrer davantage. Puis, son regard s’éclaira: 
Le sable nous parle de l’impermanence de toutes choses dans ce monde !
Tu ne fais que réciter une leçon, tu n’écoutes toujours pas le sable ! le rabroua le Maître. Quelle est la réalité cachée de ce monde ?
Le divin, Maître. Le divin est le créateur de ce monde et l’intelligence cachée dans les choses et les êtres.
Bien. C’est donc le divin qui fait couler le sable entre tes doigts. Et que te dit-il ?
Cette fois-ci, le disciple prit le temps d’un plus long silence.
Je comprends maintenant Maître. Quand je suis heureux, le divin me parle: il me dit que le bonheur existe. Quand le bonheur m’échappe, c’est le divin qui me parle encore : il me dit que je me trompe de manière.
C’est cela. Le divin te fait savoir avec son amour infini qu’il y a un bonheur plus grand qui t’attend. Un bonheur sans faille, éclatant comme un soleil d’éternité.
Quel est donc ce bonheur parfait, Maître ?
C’est le divin lui-même qui te tend ses bras.
Mais comment l’atteindre, où est-il, comment faire ?
Disciple, tu l’as dis toi-même, il est caché en toutes choses… 
S’il est caché en toutes choses… il est caché en moi. Le sable me dit que le bonheur que je cherche n’est pas dehors, mais bien en moi.
Oui, mon cher disciple, il te faut allumer la flamme du bonheur secret de ton coeur.
Merci Maître, j’ai entendu la voix du sable.
Ils continuèrent tous deux leur paisible promenade au bord de la mer.

Roland Perret, disciple du sable

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L’expérience de l’étincelle divine

Récit de l'expérience de l'étincelle divine (Atman) par Roland Perret énergéticien

Certains êtres sont capables de transmettre les expériences transcendantales qu’ils ont reçues. Cela devient même une de leurs fonctions, s’ils l’acceptent. Je tente ici de vous raconter une de ces expériences, transmise par un “clochard céleste”, un maître du nom de Johan Isselée. Cet homme s’est désincarné à présent et l’histoire remonte à une trentaine d’années. Cette expérience inouïe et fondamentale m’a accompagné durant toute ma vie. J’ai été capable de la susciter à mon tour à moins d’une dizaine de personnes jusqu’à présent. Je viens de comprendre, après toutes ces années, comment la partager à tout être prêt à découvrir qui il est vraiment. On peut l’appeler la perception de l’étincelle divine, nommé parfois l’Atman.
Mais avant de vous parler de la manière, du comment et du pourquoi, voilà mon histoire…

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« J’ai bien le droit de m’énerver ! »

Mécanismes psychiques par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

« J’ai bien le droit de m’énerver ! »

Je vais vous démontrer, et j’espère que cela ne va pas vous énerver encore plus, que cette affirmation est une profonde bêtise.
Oui bien sûr, s’énerver n’est pas interdit par la loi. Et puis, tout le monde le fait n’est-ce pas ? Pourquoi devrais-je m’en priver ?
Entendu, mais c’est un acte qui a ses conséquences plus importantes que ce que l’on imagine ordinairement. Vous rétorquerez peut-être que si vous ne vous énervez pas, si vous acceptez le motif de ce qui vous énerve, si vous laissez faire, ce sera l’anarchie, le désordre. Parce que lorsque vous vous énervez, c’est toujours dans une volonté de justice, n’est-ce pas ? Et puis même, quand vous admettez parfois que votre comportement ou vos paroles à ce moment-là ont été excessifs et que vous avez causé de la souffrance à l’autre, vous arguerez peut-être que c’est un comportement bien ordinaire et puis cela met un peu de piment dans la vie qui sans cela serait certainement bien monotone…
L’énervement fait tellement partie de notre nature que nous n’avons souvent même pas besoin de l’autre pour nous mettre dans cet état et nous nous énervons tout seul…
Profitons, si tu veux bien, cher lecteur, que tu ne sois pas énervé au moment où tu lis ces lignes pour approfondir cette question de l’énervement.Tout d’abord, comment puis-je savoir que tu n’es pas énervé, exactement en ce moment ?
Tout simplement parce que l’énervement empêche de réfléchir. Il est absolument impossible pour un esprit humain de développer de la finesse d’esprit ou même de simplement comprendre vraiment un texte lorsqu’il est énervé.
Pourquoi en est-il ainsi ?
C’est un processus énergétique-physiologique.
Suite à un stimulus quelconque vécu négativement, un centre nerveux, le plexus solaire, entre en vibration. « Ça bouillonne dans le creux de l’estomac ».
Imaginons un exemple :
A et B s’affairent dans la cuisine.
A pose un verre sur la table.
B se retourne et n’ayant pas vu le verre, le renverse.
B pousse un « oooh, m…! »
A, voyant B perturbé, désire l’aider à retrouver sa sérénité. : « Ce n’est pas grave… »
B rétorque avec reproche : « Tu aurais pu le mettre ailleurs ! » et rajoute « c’est toujours comme ça avec toi ! »
A est surpris et blessé, il ne sait plus quoi faire et rétorque « tu aurais pu faire attention, je ne pouvais pas prévoir…»
B: « Evidemment, c’est à moi la faute ! »
Je vous laisse imaginer la suite. A aurait pu prendre la fuite aussi, mais avec une charge résiduelle dans le plexus solaire.
Pour comprendre ce qui s’est passé là, il faut savoir que le chakra du plexus solaire est responsable de la gestion du je et du monde qui l’entoure.
Si son rayonnement n’est pas «solide», c’est qu’il y a des problématiques par exemple de manque de confiance en soi, un manque de reconnaissance sociale ou des peurs quelconques. Si, dans cet état de faiblesse chakrique, un événement survient qui échappe au contrôle de l’individu, la réponse énergétique-physiologique est immédiate.
La glande associée au chakra du plexus solaire (à ne pas confondre avec le chakra solaire) est le pancréas. 
La fonction exocrine du pancréas, qui est normalement de produire des enzymes qui vont digérer le trop-plein d’aliments, va interpréter un trop-plein d’informations émotionnelles indigestes et se met à produire ses enzymes.
« On se fait de la bile », rappelle le langage courant. Le malaise est là, acide, insupportable.
Au démarrage du processus, la vibration est légère et échappe facilement à la perception consciente. C’est à ce moment qu’elle pourrait être aisément maîtrisée mais elle augmente rapidement, le sang se chargeant de drainer l’information au cerveau avec pour conséquence première d’altérer la perception globale des événements de manière négative.
Il est possible que le message du corps étant erroné, le fonctionnement du cerveau soit troublé. C’est une alerte, il se sent en danger, et donc l’attention devient exacerbée. Ce qui peut expliquer que les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons alors et qui sont « neutres » soient perçues avec un a priori négatif. La mécanique est lancée, l’emballement est fatal. La gêne devient colère.
Sur le plan énergétique, la vibration a généralement à ce moment-là franchi le diaphragme et envahi la sphère globale de la cage thoracique. Le chakra du cœur est perturbé. La respiration est modifiée et du gaz carbonique est produit en excès. Ce gaz est vécu comme un poison par la victime de l’énervement et doit impérativement être expulsé. C’est l’action dispersante du sas énergétique de la gorge qui remplit cette fonction et c’est à ce moment-là que l’on entend les râles, les « aah ! » et les « ooh ! » qui viennent des tripes.
Souvent, le malaise organique vécu entraîne des gestes ou des paroles de mécontentement ou d’agressivité.
Le vécu psychique est à ce moment de l’ordre de la tristesse ou de l’accablement. Le cerveau est comme gazé, intoxiqué par des messages chimiques destructifs.
Si la personne est seule, elle va devoir attendre que ça passe. En effet, l’intoxication de la sphère psychique finit par se dissiper avec le temps. À moins, bien sûr, qu’une longue rumination mentale-émotionnelle entretienne le mécanisme de cet étouffement de l’esprit. Si ce type de stress est récurrent, les dommages sur la santé sont assez connus pour qu’il ne soit pas nécessaire de les évoquer ici.
Si la personne énervée n’est pas seule, son cerveau en alerte interprétera les actes neutres ou même bienveillants de l’autre de manière négative. Le psychisme intoxiqué croira percevoir de la bêtise, de la maladresse, voire de la malveillance dans les actions pourtant dénuées de tout cela. La moindre broutille devient prétexte à l’expression du mécontentement.
La personne énervée vit un malaise qu’elle ne perçoit pas consciemment et projette la responsabilité de ce désagrément sur l’autre. Les paroles maladroites et les reproches fusent.
Pourquoi cette personne fait-elle cela ?
Elle ne se sent déjà pas bien. Si en plus, elle s’estimait responsable de ce qu’elle vit, cela rajouterait une charge supplémentaire insupportable à son désagrément. Incapable d’accepter qu’elle seule est responsable de l’émotion qu’il la submerge, elle va chercher un coupable à l’acte qui a provoqué le désordre : l’autre, les autres, la société, le gouvernement, etc.
L’autre personne en présence, qui n’a rien vu venir, peut se retrouver attaquée verbalement ou par un geste d’agacement manifeste. Elle vit cela comme une injustice et cela l’énerve évidemment… Elle ressent à son tour une tension dans le ventre qu’elle a besoin d’exprimer.
Vous connaissez la suite, cela monte en crescendo…
C’est le début de toutes les guerres. C’est ce qui use les couples, les relations familiales et amicales.
Si l’autre personne, en face de l’énervée, est capable d’un peu de raison ou de sagesse, elle cherchera à faire prendre conscience à la personne du non fondé et de l’inutilité de son énervement. Et c’est là qu’elle peut se voir répondre :
« J’ai bien le droit de m’énerver ! »
C’est bien là que réside la bêtise. L’acquiescement dans la sphère mentale de la valeur de ce trouble et de sa réaction virulente est une erreur lourde de conséquences.
En affirmant cette ineptie, je justifie intellectuellement, mentalement, une immaturité émotionnelle. Comment, dans ce cas, pourrait-on même imaginer qu’il puisse y avoir un l’espoir de résolution de cette problématique ? Si je revendique qu’il est juste que je me mette dans un tel état de dégradation, j’autorise mon corps à se mettre dans tous ses états. Comment pourrais-je dépasser un jour une telle attitude ? Si je ne suis pas capable de gérer correctement un petit énervement, comment serais-je capable de gérer un véritable problème ?
La principale justification mentale de l’énervement est que si je n’explose pas, le désordre va continuer à régner. L’énervé est dans l’illusion qu’il faut bien réagir pour régler le soi-disant problème. Il est incapable de voir que le véritable problème est justement dans sa ré-action émotionnelle et qu’il est incapable dans son état d’action raisonnée.
Prosaïquement, l’énervé ne se sent pas bien et il veut se défaire de son mal-être. C’est tout à fait naturel. Mais l’étouffement de son esprit le rend incapable d’un comportement adéquat.
Lui étant impossible de voir son erreur, il affirmera souvent avec force le bien-fondé de son irritation.
Rappelons ici que l’immaturité émotionnelle est la cause principale de tous les désordres.
Les actions régulatrices et puissantes, celles qui nous apportent vraiment une solution à nos problématiques, ne sont jamais le fruit des tourments de l’émotion, mais bien d’une analyse posée et raisonnée.
Justifier son énervement est donc bien une bêtise.

Mais comment résoudre ce problème ?
Avant d’aborder une proposition de résolution, voyons ensemble ce qu’il est possible de réparer.
Les énervements occasionnent la plupart du temps des actes ou des paroles blessantes.
Ces blessures occasionnées à l’autre peuvent devenir facilement des bombes à retardement. Ce sont souvent des coups portés au ventre de ceux que l’on aime. Aussi, il est important de panser les plaies que nous avons occasionnées en nous excusant, tout simplement. S’excuser est une marque d’intelligence qui exprime la prise de conscience que nous avons été un moment débordé et que nous n’avons pas été tout à fait nous-mêmes dans la relation.
S’excuser n’est pas se diminuer devant l’autre mais lui montrer du respect et de manière encore plus profonde, de nous montrer du respect à nous-mêmes.
Le fait de s’excuser désamorce la fausse identification à l’être faible que nous avons été et renforce l’identification à l’être juste et courageux que nous voulons être.
Voilà pour une tentative de réparation des dégâts causés mais qu’en est-il d’une solution réelle ?
Une véritable solution demande du travail sur soi et est difficile.
Cela demande de la présence d’esprit. Je traduis : être suffisamment conscient de son corps pour percevoir le trouble naissant puis être capable de l’éradiquer par un mouvement de sa volonté.
La présence d’esprit est l’axe principal de notre croissance intérieure.
Si mon esprit est présent, je vais être capable de percevoir le réel.
La réalité, dans le cas de l’énervement, est un trouble que je ressens dans mon corps.
Je le vois.
Je perçois directement le caractère indésirable de ce trouble.
Je ne lui donne pas l’autorisation de monter en moi. Je ne laisse pas la vibration passer au-dessus de mon diaphragme.
Cela reste une sensation désagréable mais qui n’envahit par mon corps et surtout pas ma psyché. Il n’y a pas de charge de gaz carbonique excessive et donc pas de râle.
Il n’y a pas de recherche de coupable, pas de reproche à faire à l’autre.
Il n’y a besoin d’aucune justification mentale à aucun acte négatif.
Cela est uniquement possible si mon mental n’a pas été embrumé. Il est donc absolument indispensable d’enrayer cette mécanique malsaine au plus près de son émergence.Le secret de la réussite consiste en la possession d’une bonne dose de présence d’esprit.
Comment acquérir plus de présence d’esprit ?
C’est l’objectif de toute démarche intérieure bien comprise et c’est le propos même de l’art solaire qui traite de son accumulation et de sa croissance.

Roland Perret
Energéticien en art solaire

Mécanismes psychiques par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com
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Le Chi-Kong solaire illustré et commenté

Description du Chi-Kong solaire par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

Les mouvements de Chi-Kong traditionnel se font à partir du Hara, le centre du ventre. Si certains mouvements sont identiques à la tradition, comme les phases d’harmonisation et de latéralisation, le Chi-Kong solaire diffère sur deux points:
-Le premier point est qu’il s’opère à partir du centre du cœur.
Dès le démarrage des exercices, la main se pose sur le sternum et il s’agit de “respirer avec le cœur”. Après la phase d’harmonisation, la visualisation d’un soleil entre les mains qu’on incorpore dans le centre du cœur est un renforcement puissant de la sensorisation du soleil intérieur.

-Le deuxième point est qu’il s’agit d’un Chi-Kong libre.
Ce Chi-Kong peu connu est extraordinaire de souplesse. Il s’agit d’opérer des mouvements “quelconques” en douceur, des gestes et des attitudes du corps au “feeling”, sans à-coup, centré sur la perception, ou tout au moins la visualisation de l’énergie dans les mains ou à un niveau global. Le Chi-Kong libre solaire est une danse de lumière qui nous apprend à nous mouvoir avec le cœur solaire, prélude à la permanence du centrage du soleil intérieur dans notre quotidien.

Roland Perret
Énergéticien en art solaire

Phase 1 INTRODUCTION

  •  Écarter les pieds de la largeur des épaules. La main droite sur le cœur, au niveau du sternum. La main gauche levée paume vers le haut.
  • Inspirer l’énergie-lumière avec la main gauche.
  • Expirer l’énergie-lumière dans le cœur solaire sous la main droite.
  • Durée 1mn 
  •  2  Inspirer l’énergie dans le cœur.
  • Expirer l’énergie dans le cœur
  • Durée 2mn
  • 3  Ouvrir les bras, paumes vers le haut. Aspirer l’énergie par les deux mains.
  • Durée 20s.
  •   Descendre les mains en position basse dans l’expir.
  • Durée 10s.
  • 5  Sensoriser une sphère énergétique entre les mains. Faire des mouvements de pulsations pour la ressentir.
  • Durée 1mn

Garder la sensation du cœur solaire tout le long de l’exercice complet

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Phase 2 HARMONISATION

  • 6  Mains en position basse, paumes vers le haut. Les doigts ne se touchent pas.
  • 7 Lever les mains. Coudes à hauteur des épaules
  • Durée 5 à 10 s.
  • 8 Légère suspension du souffle
  • Durée 4 à 5 s.
  • 9 Pivoter les mains vers le bas
  • 10 Descendre les mains en position basse
  • Durée 5 s.
  • 11 Légère suspension du souffle
  • Durée 4 à 5 s.
  • -Monter et descendre plusieurs fois

Durée totale de l’harmonisation au minimum 5mn

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Phase 3 LATÉRALISATION

  • 12 Les mains pointent vers le bas.
  • 13 Pivoter les mains vers l’intérieur.
  • 14 Écartez les bras sur les côtés en inspirant.

 

 

  • 15 Ramenez les bras vers l’arrière. Pivoter les mains à la fin de l’inspir.
  • 16 Ramener les bras vers l’avant en expirant.
  • 17 Pivoter les mains et recommencer.

Opérer ce brassage plusieurs fois
Durée au minimum 5mn

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Phase 4 CHI-KONG LIBRE SOLAIRE

  • 18 Remonter les mains à hauteur de poitrine.
  • 19 Visualiser une sphère lumineuse, un soleil.
  • 20 Compresser ce soleil, surtout à l’expir en le ramenant vers le cœur.
  • Durée 5mn minimum
  • 21 Finir avec les mains sur le cœur
  • Le soleil est incorporé dans la poitrine.
  • Durée 3 mn minimum
  • 22 Passer au chi-kong libre : des mouvements harmonieux au senti de chacun, centré dans le cœur solaire et dans la perception de l’énergie. Danser avec le cœur”.
  • Durée 10 mn minimum
  • 23 Finir avec les mains en descente et en expirant.
  • Durée 1 mn