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papier carbone, eau et lumière

Récit d'un rêve initiatique décrivant les étapes du nettoyage des conditionnements par Roland Perret, énergéticien en art solaire.

ANATOMIE D’UN RÊVE INITIATIQUE

Je désire partager avec vous un rêve étrange, un de ces rêves où on peut avoir le sentiment d’avoir été enseigné. Souvent, au réveil, la bizarrerie de nos rêves est jugée dans l’instant comme absurde et inutile par notre mental conscient. Mais parfois, le sens jaillit comme une évidence en un éclair, ou plus souvent en une succession d’éclairs, qui sont autant de révélations.
De ce rêve, il ne m’est resté certainement que des bribes , tant il est bref, le voici :

« Un bloc de papier carbone noir doit être mâché pour faire de l’eau. Et alors l’eau permettra un espace de lumière. »

Je vous avais dit que ce rêve était étrange… Son sens initiatique m’est apparu de manière synthétique avec le décodage de chacun de ces trois éléments.

Le papier carbone


Peut-être que les plus jeunes d’entre vous ne connaissent pas le papier carbone.
Il s’agit de feuilles très fines encrées en noir ou en bleu qui servaient à la copie des documents avant l’invention de la photocopieuse. On les utilisait dans les machines à écrire pour doubler le document, mais on en trouve toujours parce que ces feuilles sont très pratiques pour le transfert des tracés de patrons en couture. Je m’en sers personnellement dans mon travail artistique pour transposer mes dessins sur le bois massif.
Autant dire que ça ne se mange pas ni ne se mâche… !
Le carbone avec sa couleur noire est le symbole par excellence de la matière à transformer. Tout comme le plomb, les alchimistes cherchaient à transmuter le charbon en or.
Nous transformons le gaz carbonique des végétaux pour respirer.
C’est l’image d’un résidu noir, compact, d’une scorie qui ne peut demeurer dans nos corps sous peine de mort.
C’est donc quelque chose de noir à éliminer en nous… par exemple une tendance négative récurrente.
Mais pourquoi un bloc de papier carbone ?
Rappelez-vous que ces feuilles permettent la copie. Nos ombres, pour beaucoup, sont « copiées » depuis une source quelconque dans la densité de notre corps émotionnel. Nombre de nos problématiques proviennent de nos conditionnements. Et qu’est-ce qu’un conditionnement, sinon la copie d’un programme étranger à notre vraie nature ?
Il en va ainsi de certains comportements hérités de nos parents dont on voudrait pouvoir se débarrasser. Il en va ainsi de certaines habitudes négatives prises au cours de notre éducation ou issues de l’influence de notre environnement…
Nous sommes emplis de duplicatas obsolètes qui nous empêchent de vivre des relations harmonieuses ou tout simplement d’être nous-mêmes, vraiment.
Et donc, le rêve dit de mâcher ces feuilles de carbone jusqu’à en faire de l’eau.

L’eau


Gandhi conseillait de « boire ce que l’on mange ». Une parfaite manière de se nourrir serait de liquéfier nos aliments solides et de ne les avaler que lorsqu’ils sont liquides, imprégnés complètement de nos sucs salivaires.
Le rêve propose de transformer le carbone en eau. L’eau est la fluidité, la transparence. Tout l’opposé du carbone ! L’eau désigne le niveau énergétique des quatre éléments fondamentaux constituants de la nature et de l’homme. Elle nous parle de l’éthique et de sa fluidité, de sa circulation qui devrait être libre.
Mâcher jusqu’à rendre liquide serait alors d’abord prendre conscience de la programmation solidifiée, puis la retourner en soi, la digérer pour en reconnaître sa véritable nature jusqu’à sa libération, sa dissolution.
L’eau doit couler entre les êtres, c’est alors que s’ouvre un espace de lumière.

L’espace de lumière


Le rêve nous parle de relations, avec les autres et aussi avec nous-mêmes.
Si l’espace intérieur est fluide comme l’eau, alors une relation de paix, d’amour, de sérénité, de justesse devient possible.
J’ai réalisé, au sortir de ce rêve, combien étaient précieuses nos relations. J’ai saisi à quel point nous étions dans un espace lumineux, lorsque nos rapports sont vraiment harmonieux.
Nous autres, chercheurs, espérons trouver la lumière dans nos techniques, dans nos lectures, dans nos enseignements et ne réalisons pas toujours que ce à quoi nous aspirons est là, si proche, dans notre relation juste à l’autre.
« Car là où il y en a deux ou trois assemblés en mon Nom, je suis là au milieu d’eux… »
Cette phrase a pris désormais un nouveau sens pour moi.

La veille au soir de ce rêve, j’avais regardé un excellent film sur ma tablette. Sans doute y a-t-il un lien avec le rêve, parce que ce film traite justement de cela, à condition de le regarder attentivement.
Son titre est « Le Discours » de Laurent Tirard (2020).
Si vous avez la curiosité de voir ce film très drôle, soyez attentif au dénouement, quand le héros parle de la « tarte mal tournée » de sa sœur, s’extirpant de ses peurs et de ses projections et qu’un espace de bien-être, de lumière, s’ouvre enfin.

Puissiez-vous mâcher vos charbons, que l’eau de vos relations s’écoule dans un espace de lumière !

Roland Perret
Énergéticien en art solaire.

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Que dit le sable…?

Que dit le sable ?

Maître, comment atteindre le vrai bonheur ? Dès que je pense l’avoir trouvé, il s’écoule entre mes doigts comme du sable…
Le vieil homme, après un court moment de silence, plissa les yeux dans son sourire.
Et que te dit le sable…? 
Je ne comprends pas, Maître ? 
Que te raconte ce sable qui s’écoule, l’évanouissement de ce bonheur ?
Le disciple réfléchit : Que le monde est cruel et notre condition misérable, répondit-il.
Tu ne sais pas écouter le sable !
Le disciple, un peu surpris, parvint néanmoins à se concentrer davantage. Puis, son regard s’éclaira: 
Le sable nous parle de l’impermanence de toutes choses dans ce monde !
Tu ne fais que réciter une leçon, tu n’écoutes toujours pas le sable ! le rabroua le Maître. Quelle est la réalité cachée de ce monde ?
Le divin, Maître. Le divin est le créateur de ce monde et l’intelligence cachée dans les choses et les êtres.
Bien. C’est donc le divin qui fait couler le sable entre tes doigts. Et que te dit-il ?
Cette fois-ci, le disciple prit le temps d’un plus long silence.
Je comprends maintenant Maître. Quand je suis heureux, le divin me parle: il me dit que le bonheur existe. Quand le bonheur m’échappe, c’est le divin qui me parle encore : il me dit que je me trompe de manière.
C’est cela. Le divin te fait savoir avec son amour infini qu’il y a un bonheur plus grand qui t’attend. Un bonheur sans faille, éclatant comme un soleil d’éternité.
Quel est donc ce bonheur parfait, Maître ?
C’est le divin lui-même qui te tend ses bras.
Mais comment l’atteindre, où est-il, comment faire ?
Disciple, tu l’as dis toi-même, il est caché en toutes choses… 
S’il est caché en toutes choses… il est caché en moi. Le sable me dit que le bonheur que je cherche n’est pas dehors, mais bien en moi.
Oui, mon cher disciple, il te faut allumer la flamme du bonheur secret de ton coeur.
Merci Maître, j’ai entendu la voix du sable.
Ils continuèrent tous deux leur paisible promenade au bord de la mer.

Roland Perret, disciple du sable

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Le petit déjeuner

Comment partager avec vous le sentiment délicieux vécu ce matin ?

Pourrai-je dire qu’il suffit de s’arrêter, de se poser, pour vivre un moment que l’on pourrait qualifier d’extase ?
On devrait d’ailleurs plutôt le nommer « instase » tant le mouvement est bien plus en direction de l’intérieur qu’une sortie vers l’extérieur.

C’était au petit déjeuner.

C’était si puissant qu’il m’a fallu un effort pour me relever mais cette chaleur délicieuse dans mon cœur ne m’a pas quitté même lorsque j’ai versé l’eau chaude de la bouilloire électrique dans la théière de céramique grise.
J’étais assis et je m’étais juste mis en suspens, tranquillement, en douceur et l’intensité d’un torrent de vie a jailli, a traversé mon soleil intérieur en irradiant de mille feux laiteux.
Puissiez-vous connaître les délices du jardin de votre cœur et vous retrouver écrasé d’amour, comme cela, sans raison autre que celle de s’être tourné vers votre soleil intérieur.

Comme est-ce arrivé ? Comment cela est-il devenu si simple, si fort…?

Il a fallu un jour l’activer ce soleil, puis apprendre à le cultiver avec assiduité pour un jour, comme aujourd’hui, le contempler comme un arbre de lumière qui aurait poussé dans le corps.
L’activer comment ?
Par syntonie en présence d’un grand frère qui a déjà un tel arbre en lui et qui sait en partager les fruits. Cela ne peut pas se passer autrement, c’est impossible sinon. Avec quelle force serait-ce réalisable ? Il faut la lumière d’un même soleil, une lumière identique mais plus mûre et beaucoup plus puissante, capable de vibrer au point d’éveiller le centre solaire de l’autre.

Et ensuite ?

Il a fallu comprendre ce qui s’était passé, au moins suffisamment pour l’acter et puis décider de cultiver cette graine précieuse avec constance et discipline.
Apprendre à respirer avec ce soleil, apprendre le sentiment solaire, apprendre la pensée solaire. En bref, apprendre à élever tout son être, là maintenant, parce que c’est ce qui est juste et que je le veux.

Finalement ?

Il n’y a pas de finalement, pas de fin à cette croissance merveilleuse.
Toute la vie se transforme, sans lutte, sans guerre, même sainte.
L’arbre de lumière grandit à la mesure de l’attention, de la constance qu’on lui apporte.

Si vous faites cela…

Alors la joie deviendra vôtre à chaque instant de votre vie et bien au-delà.

Roland Perret Énergéticien

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Le Chat dans la bouteille

Décryptage d'un rêve, le chat dans la bouteille, par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

ANALYSE D’UN RÊVE INITIATIQUE

Je me suis réveillé avec ce genre de rêve dont l’apparente absurdité nous étonne. Ce rêve était si étrange que l’envie me prit de le laisser flotter devant mon esprit pour tenter de le percer à jour. La meilleure des méthodes, je le savais, était de ne rien penser du tout, juste d’en maintenir ses images devant mon esprit silencieux.
Et là, ce fut une révélation fulgurante de profondeur ! Une leçon qui ne pouvait provenir que des plus hauts lieux de connaissance et de sagesse. Une leçon des maîtres…

Le rêve:

Il y avait un chat dans une bouteille étroite. Il était plié en deux, la tête vers le haut. La bouteille était remplie d’eau, le laissant à peine respirer. Il ne semblait pas souffrir mais plutôt attendre tranquillement qu’on le délivre.
Tout autour de la bouteille, il y avait des gens qui tentaient de faire sortir le chat de sa prison de verre. Les uns après les autres essayaient de le saisir par la tête ou les pattes antérieures, sans succès.
J’étais là à observer leur manège puis j’intervins.
« Vous ne savez pas vous y prendre, dis-je, je vais vous montrer ! »
Je m’avançai, saisi la bouteille et d’un geste franc, couchai la bouteille sur le côté. Toute l’eau s’écoula et le chat retrouva sa liberté !

Je vous avais prévenu, un bien étrange rêve…
Je vais pourtant pouvoir vous en révéler les clés telles qu’elles se sont imposées à mon esprit étonné.

La bouteille

La bouteille, c’est le corps de l’homme, son enveloppe, sa coque limitatrice. Ne sommes-nous pas enfermés dans nos limitations, bridés dans l’expression de notre être profond et véritable ?
Elle est en verre. Si nous pouvons voir à travers l’épaisse couche de verre de notre personnalité, nous n’avons qu’une vue déformée de la réalité à travers la couche épaisse de nos projections et autres conditionnements.

L’eau

L’eau dans la bouteille augmente encore notre manque de visibilité. Si l’élément terre est le symbole du corps, qu’est-ce que l’élément eau, si ce ne sont nos émotions fluctuantes, nos pensées plus ou moins informelles, l’astral-émotionnel ? La bouteille est remplie d’eau, elle prend trop de place, le chat ne peut sortir à cause d’elle. L’eau est l’image de notre personnalité, c’est notre moi, avec notre caractère, nos valises, les opinions que nous avons faites nôtres. C’est notre personnalité, mais notre petite personnalité, celle qui est enfermée dans la bouteille de nos concepts étriqués.

Le chat

Le symbole n’est pas courant… Sa signification s’est révélée avec fulgurance dans mon esprit. Plus tard, quelques recherches ont confirmé sa symbolique dans ce cas précis.
Si vous donnez « votre langue au chat », c’est bien parce qu’il est le gardien des secrets… Le chat en rêve est un symbole reconnu de liberté. Râ, le dieu solaire égyptien prenait la forme d’un chat.
À mon réveil, j’eus la certitude avec ce sentiment qui accompagne les révélations, que ce chat figurait le soleil endormi en l’homme, son moi divin, son essence divine, son véritable moi.
Seul l’homme peut l’éveiller.
Mais l’homme ne sait plus s’y prendre…

La foule

Personne ne savait comment faire, même les plus érudits ne parvenaient pas à sortir le chat. Tous essayaient de l’agripper et de le tirer par les pattes, avec force palabres et discussions.
L’humanité est savante de si nombreuses futilités et curieusement tellement ignorante lorsqu’il s’agir de l’essence même de son être.

Coucher la bouteille

Faire sortir l’eau du corps ! Quelle puissante manière de mettre l’accent sur la formidable transformation à opérer !
L’image de l’accouchement est venue plus tard en racontant le rêve, mais est tellement évidente : l’homme cherche à accoucher de lui-même. S’il ne sort pas l’eau, le chat divin ne pourra pas se libérer !
«  Je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » (Jean 3)
Il s’agit de renaître au Soi. Cette deuxième naissance est attestée par tous les enseignements sacrés et on nous parle d’éveil et de libération. Il faut nous libérer de notre « bouteille d’être ».
Le message le plus fort de ce rêve est de sortir toute l’eau de la bouteille. Elle doit être vidée entièrement.
Toute la personnalité ordinaire doit s’effacer pour permettre à la personnalité solaire de prendre sa place. C’est à ce prix seulement qu’on devient un véritable serviteur de lumière. « On ne met pas de vin nouveau dans de vieilles outres » (Matthieu).
Il s’agit bien, sans concessions, de se laisser laver par le vin nouveau et son ivresse, de se laisser transfigurer par le feu de l’Esprit. C’est à cette condition que l’Homme nouveau renaîtra, c’est à cette condition que le Moi divin en nous pourra reprendre son trône.
Les anciens rose-croix parlaient d’ « intervertissement des personnalités ».
Il s’agit de transformer notre eau en lumière par le feu de notre volonté et libérer Râ, le dieu-chat cosmique qui siège dans notre coeur.
La pratique solaire chauffe l’eau de la bouteille, elle la purifie, l’amène à ébullition puis l’évapore dans un bouillonnement de joie lumineuse.
Ce que ce rêve nous apprend en mettant l’accent sur le fait de coucher la bouteille, c’est de nous exhorter à oser changer de paradigme en prenant le contrepied d’un développement égotique, de quitter nos peurs liées aux changements et de se laisser transformer par l’énergie de la lumière.
Le coeur-soleil pourra alors déployer sa gloire.

Roland Perret énergéticien

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Se réveiller de bonheur…

Peinture de Jordane Desjardins illustrant la douceur de la pratique solaire par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

Et si vous vous réveilliez de bonheur… ?

Comment serait-ce possible ?
Cela impliquerait une modification en profondeur de notre intériorité.
Cela impliquerait d’être capable de tant de joie que toutes nos ombres disparaîtraient d’elles-mêmes
!
Nous cherchons tous le bonheur, et les plus avancés d’entre nous ont compris qu’il était
nécessaire pour y parvenir, d’opérer une transformation intérieure vraiment profonde.
 

COMMENT FAIRE ?

Mais où trouver la force, l’énergie et l’intelligence nécessaires pour une telle transfiguration ?
Si nous ne nous berçons pas d’illusions, la réponse est claire : nous n’y parvenons pas.
Au mieux, nous arrivons momentanément à nous élever, à nous rapprocher de ce but, qui est
l’objectif de toutes les sagesses mondiales.
Mais nous sommes incapables de nous maintenir en permanence dans cette vibration élevée,
qui est vécue parfois comme un moment de grâce… Nos ombres et nos petitesses nous
rattrapent toujours…
Et pourtant, nous sommes nés pour cette éclosion merveilleuse de l’âme, pour la joie
inconditionnelle.
Il y a en nous un centre, qu’on a appelé sous de nombreux noms à travers l’histoire et les
civilisations. Le plus ancien connu a plus de 2500 ans, c’est l’« Atman ». On l’a nommé aussi
le « Lotus », la « Rose », le « Soleil », le « grain de sésame », le « Graal » et on lui a donné
bien d’autres noms encore. Cité par toutes les disciplines spirituelles autant orientales
qu’occidentales, mais curieusement oublié, ce centre est situé au niveau du coeur. Non pas le
chakra du coeur, ni bien sûr le coeur physique.
 

LES CLÉS


Il y a trois clés pour opérer l’éveil de ce coeur solaire :
-Il faut apprendre à le situer, le ressentir, constater sa présence avec pragmatisme.
-Il faut apprendre à le nourrir, à le stimuler, à le faire croître.
-Il faut savoir recevoir la force de stimulation d’un frère plus avancé qui a réalisé jusqu’à un
certain point la transformation de son être et qui maîtrise l’énergie de son coeur.
Et puis il faut de la persévérance, de l’assiduité. La transformation s’opérera parce que tous
les hommes portent en eux cette graine, ce programme. Tous les êtres sont appelés à fleurir,
parce que c’est la fonction centrale, bien que trop ignorée, de ce qu’on appelle un Homme.
lotus
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Notre véritable nature

Peinture illustrant la douceur de la pratique solaire par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

Fatigué d’errer dans la plaine nappée du brouillard de mes pensées
Je m’assis dans l’herbe, cherchant à tâtons le cœur de mon monde
Je me souvins alors que j’avais à mon côté une épée de volonté
La lame jaillit, éclair illuminant mon ciel
Sa lumière dissipa les vapeurs atones, laissant apparaitre une fontaine à quelques pas.
Je m’en approchai
C’était une source de joie, étincelante de mille feux miroitants
Ô miroir, dis-moi qui je suis ?
Tu es celui qui n’a pas de forme, sinon celle de l’amour
Tu es le voyageur immortel
Et j’entendis et je remerciai le miroir
Ce fut alors que la voûte céleste se tendit en un doux sourire
Unifiant les particules dispersées de mon être, rassemblant la multitude
Pour me révéler le visage de mes amis, mes frères,
Architectes discrets de ma nature d’amour.

Roland Perret Énergéticien