La pratique solaire consiste en l’éveil et le développement des trois centres fondamentaux en l’homme : le centre psychique, le cœur solaire et le hara. Il s’agit à la fois d’une voie qui amène l’équilibre sur le plan de la personnalité avec la maîtrise psychologique, une véritable éclosion de l’être spirituel en nous, notre double, ainsi que la réponse la plus pragmatique à la question de l’évolution de l’espèce humaine.
Étiquette : coeur
Présentation de Roland Perret
LA QUESTION DE L’IDENTITÉ
Se présenter est toujours un acte un peu étrange où on peut avoir le sentiment quelque peu confus de ne pas dire toute la vérité. Et pour cause… Nous sommes bien plus que notre moi social, nous sommes le moi spirituel, le surmoi ! Peu importe le nom que l’on peut donner à cette identité sublime en nous. J’essaie ici de répondre à cette question si importante de qui nous sommes, de qui je suis.
papier carbone, eau et lumière
ANATOMIE D’UN RÊVE INITIATIQUE
Je désire partager avec vous un rêve étrange, un de ces rêves où on peut avoir le sentiment d’avoir été enseigné. Souvent, au réveil, la bizarrerie de nos rêves est jugée dans l’instant comme absurde et inutile par notre mental conscient. Mais parfois, le sens jaillit comme une évidence en un éclair, ou plus souvent en une succession d’éclairs, qui sont autant de révélations.
De ce rêve, il ne m’est resté certainement que des bribes , tant il est bref, le voici :
« Un bloc de papier carbone noir doit être mâché pour faire de l’eau. Et alors l’eau permettra un espace de lumière. »
Je vous avais dit que ce rêve était étrange… Son sens initiatique m’est apparu de manière synthétique avec le décodage de chacun de ces trois éléments.
Le papier carbone
Peut-être que les plus jeunes d’entre vous ne connaissent pas le papier carbone.
Il s’agit de feuilles très fines encrées en noir ou en bleu qui servaient à la copie des documents avant l’invention de la photocopieuse. On les utilisait dans les machines à écrire pour doubler le document, mais on en trouve toujours parce que ces feuilles sont très pratiques pour le transfert des tracés de patrons en couture. Je m’en sers personnellement dans mon travail artistique pour transposer mes dessins sur le bois massif.
Autant dire que ça ne se mange pas ni ne se mâche… !
Le carbone avec sa couleur noire est le symbole par excellence de la matière à transformer. Tout comme le plomb, les alchimistes cherchaient à transmuter le charbon en or.
Nous transformons le gaz carbonique des végétaux pour respirer.
C’est l’image d’un résidu noir, compact, d’une scorie qui ne peut demeurer dans nos corps sous peine de mort.
C’est donc quelque chose de noir à éliminer en nous… par exemple une tendance négative récurrente.
Mais pourquoi un bloc de papier carbone ?
Rappelez-vous que ces feuilles permettent la copie. Nos ombres, pour beaucoup, sont « copiées » depuis une source quelconque dans la densité de notre corps émotionnel. Nombre de nos problématiques proviennent de nos conditionnements. Et qu’est-ce qu’un conditionnement, sinon la copie d’un programme étranger à notre vraie nature ?
Il en va ainsi de certains comportements hérités de nos parents dont on voudrait pouvoir se débarrasser. Il en va ainsi de certaines habitudes négatives prises au cours de notre éducation ou issues de l’influence de notre environnement…
Nous sommes emplis de duplicatas obsolètes qui nous empêchent de vivre des relations harmonieuses ou tout simplement d’être nous-mêmes, vraiment.
Et donc, le rêve dit de mâcher ces feuilles de carbone jusqu’à en faire de l’eau.
L’eau
Gandhi conseillait de « boire ce que l’on mange ». Une parfaite manière de se nourrir serait de liquéfier nos aliments solides et de ne les avaler que lorsqu’ils sont liquides, imprégnés complètement de nos sucs salivaires.
Le rêve propose de transformer le carbone en eau. L’eau est la fluidité, la transparence. Tout l’opposé du carbone ! L’eau désigne le niveau énergétique des quatre éléments fondamentaux constituants de la nature et de l’homme. Elle nous parle de l’éthique et de sa fluidité, de sa circulation qui devrait être libre.
Mâcher jusqu’à rendre liquide serait alors d’abord prendre conscience de la programmation solidifiée, puis la retourner en soi, la digérer pour en reconnaître sa véritable nature jusqu’à sa libération, sa dissolution.
L’eau doit couler entre les êtres, c’est alors que s’ouvre un espace de lumière.
L’espace de lumière
Le rêve nous parle de relations, avec les autres et aussi avec nous-mêmes.
Si l’espace intérieur est fluide comme l’eau, alors une relation de paix, d’amour, de sérénité, de justesse devient possible.
J’ai réalisé, au sortir de ce rêve, combien étaient précieuses nos relations. J’ai saisi à quel point nous étions dans un espace lumineux, lorsque nos rapports sont vraiment harmonieux.
Nous autres, chercheurs, espérons trouver la lumière dans nos techniques, dans nos lectures, dans nos enseignements et ne réalisons pas toujours que ce à quoi nous aspirons est là, si proche, dans notre relation juste à l’autre.
« Car là où il y en a deux ou trois assemblés en mon Nom, je suis là au milieu d’eux… »
Cette phrase a pris désormais un nouveau sens pour moi.
La veille au soir de ce rêve, j’avais regardé un excellent film sur ma tablette. Sans doute y a-t-il un lien avec le rêve, parce que ce film traite justement de cela, à condition de le regarder attentivement.
Son titre est « Le Discours » de Laurent Tirard (2020).
Si vous avez la curiosité de voir ce film très drôle, soyez attentif au dénouement, quand le héros parle de la « tarte mal tournée » de sa sœur, s’extirpant de ses peurs et de ses projections et qu’un espace de bien-être, de lumière, s’ouvre enfin.
Puissiez-vous mâcher vos charbons, que l’eau de vos relations s’écoule dans un espace de lumière !
Roland Perret
Énergéticien en art solaire.
Le triangle des Maîtres incarnés
Comment choisir un enseignant spirituel
Lorsque dans sa vie un être se tourne vers le spirituel, c’est souvent à la suite d’une prise de conscience. C’est un retournement profond qui est vécu la plupart du temps après une longue errance. Il est attristant de constater que ces nouveau-nés dans la recherche spirituelle s’engouffrent très souvent dans des voies qui ne leur apportent pas vraiment ce qu’ils cherchent au plus profond de leur cœur. Rejetant un monde contemporain dénué de hautes valeurs, ils s’imaginent, dans leur naïveté et leur candeur, trouver enfin dans la pléthore de voies spirituelles proposées par la société, un univers forcément clair et lumineux qui ne peut que les amener vers leur but.
Mais quel but ?
Les traditions spirituelles parlent d’éveil ou de transfiguration. Les plus grands enseignants évoquent des réalisations qui touchent à la surhumanité. En Occident, cette culture du transcendant est oubliée de nos jours et peu de chercheurs ont ces objectifs élevés en ligne de mire. Et parmi les rares êtres qui conçoivent un tant soit peu ces hautes réalisations, la plupart considéreront ces objectifs comme hors de portée dans leur vie présente. Il faut bien dire qu’on ne sait plus trop bien de quoi il retourne… L’éveil ? Mais de quoi parlons-nous ?
Alors on met la barre moins haut. Et on va se trouver intelligents et humbles à renoncer à des objectifs qui après tout sont peut-être des mirages et se tourner vers des buts plus prosaïques
L’éveil des Maîtres va devenir un soi-disant éveil à une nourriture plus saine, un éveil à la nature, à l’écologie, au mieux-être, un éveil politique où on va peut-être changer de bord, un éveil du corps avec les dernières techniques à la mode et ah oui aussi cette merveilleuse illusion à la participation à un éveil global qui nous promet enfin une réelle et définitive résolution aux problèmes planétaires… !
Les véritables enseignants ne voient là que de louables futilités, observant l’humanité immature passer simplement d’un jouet à un autre, comme de simples modifications fluctuantes aux allures de progrès dans le médiocre effort de l’homme pour s’élever hors de sa condition.
L’éveil est à la mode et pourtant peut-être bien n’avons-nous jamais été autant éloignés du principe de l’Éveil.
Comment s’y retrouver dans ce marché de l’âme avec ses étalages scintillants de fausses lumières ?
Il y a ceux qui foncent tête baissée dans un système philosophique ou religieux, pensant naïvement que chacun se valent. L’essentiel leur paraît alors être l’engagement. Et puis, peu à peu, Ils se trouvent coulés dans un moule de principes et de notions qui les habitent et se meuvent à leur place. Le chercheur de vérité ne cherche plus la vérité, il en a trouvé une, enfermante mais après tout confortable…
Moi, je n’ai pas de maître !
Il y a ceux qui devant autant de voies qui menacent d’être des pièges, pensent que le positionnement le plus intelligent est de n’avoir aucun enseignant.
Pauvres fous !
Je peux l’affirmer, j’ai fait partie de cette race-là. De caractère indépendant, autodidacte dans mon métier de peintre, j’ai naturellement pensé que cette voie était la meilleure, celle qui m’empêcherait de tomber dans une impasse ou une secte. J’ai confondu l’intelligence avec l’orgueil. Certes, j’ai avancé dans ma quête en lisant beaucoup, en rencontrant des enseignants, j’ai fait mon marché, prenant ici et là ce qui me convenait, rejetant le reste. Et puis là aussi, l’impasse.
Pourquoi ça ne marche pas ?
Parce qu’on ne peut acquérir une chose que si elle nous est accessible.
Comment pourrais-je découvrir un « autre chose », un « ailleurs », un véritable éveil si je ne rencontre pas un être qui le possède, qui l’incarne ?
Je pensais naïvement que si je rentrais assez profondément en moi je rencontrerais ce que je cherche. Je suis allé loin dans cette manière de faire et ai découvert beaucoup de trésors. Mais seul, on ne sort pas de soi, on ne trouve toujours que soi.
Le critère du véritable enseignant spirituel
Seul un maître, c’est-à-dire un être qui a réalisé l’autre en soi, est capable de vous amener à la découverte de l’autre en vous, à condition qu’il accepte d’endosser le rôle ingrat de l’enseignant.
Travailler avec un maître authentique, c’est d’abord conserver et cultiver sa liberté intérieure.
C’est parfois accepter d’expérimenter des manières de faire qui peut-être ne plaisent pas à mon petit caractère. Le changement est forcément toujours à ce prix. Ce n’est plus faire son marché, en rejetant ce qui ne me plaît pas, mais étudier et approfondir avec acuité les notions et principes proposés. Le rapport au maître est un rapport de respect et non d’asservissement ou de dévotion. Aucun apprentissage n’est possible sans le respect. Aucune nouveauté ne peut apparaître en vous si vous ne vous ouvrez pas à un être qui manifeste la nouveauté. Cherchez les hommes nouveaux, les êtres qui témoignent d’un comportement hors normes.
Voilà ce qui devrait être le critère du choix de votre enseignant :
La manifestation irréfutable chez cet être de ce à quoi vous aspirez au plus profond de votre cœur.
Mais comment reconnaître un véritable maître ?
On peut observer le comportement d’un enseignant mais il ne faut pas oublier non plus qu’un être libéré n’a plus les mêmes critères ni les mêmes relations au monde que nous et peut avoir un comportement à nos yeux incompréhensible. Je vous conseille donc plutôt d’observer les effets de son enseignement sur ses plus proches élèves. Sont-ils asservis ? Sont-ils appauvris ? Où sont-ils grandis, épanouis et joyeux ? Un enseignant, ce sachant l’objet de l’attention, peux faire bonne figure mais comme on reconnaît un arbre à ses fruits…
Évitez les enseignants qui vous disent que tout est déjà réalisé en vous et qu’il suffit de le comprendre. Il s’agit d’enseignants qui ont accompli ce qu’on peut appeler un éveil psychologique. C’est un piège mental confortable. Ces personnes ne démontrent jamais de puissance énergétique et rejettent avec dédain des manifestations dont elles sont bien incapables.
Les capacités énergétiques sont des preuves de transformation authentiques lorsqu’elles ne sont ni génétiques ni obtenues par des rituels.
Les « dons » c’est à dire les capacités liées à la génétique peuvent très bien être développés sans que l’individu soit transformé. Ainsi, un clairvoyant par exemple peut très bien faire montre de ses talents sans avoir amené son évolution intérieure à un haut niveau éthique.
Les rituels, qu’ils soient religieux ou par exemple ceux du chamanisme ou du Reïki, sont des opérations qui lient le pratiquant à des entités éthériques. Le rituel est un raccourci qui évite le véritable effort spirituel. Il permet certes certains résultats, voire des miracles, mais Il s’agit toujours d’une alliance avec des êtres invisibles qui ont malheureusement leurs propres intérêts, tout en se faisant passer pour des êtres magnifiques. Dans le deuxième monde, tout se paye…
Le triangle des maîtres
On reconnaît un Maître par les manifestations d’un triangle:
Les sommets de ce triangle sont les centres activés du cœur, de la tête et de la main.
Les côtés de ce triangle sont les relations fermes et établies entre ces sommets.
Le centre du cœur est la manifestation qualitative de l’être spirituel.
Le centre de la tête est la manifestation de l’intelligence et de la volonté de l’esprit immortel.
Le centre de la main (des mains) est la manifestation du pouvoir de l’énergie spirituelle.
S’il manque un de ces éléments, nous n’avons pas affaire à un maître.
Son cœur manifeste-t-il réellement l’intention de vous faire grandir ?
Sa tête exprime-t-elle réellement un enseignement vivant et libérateur?
Sa main opère-t-elle réellement des transformations dans votre âme ?
Vous avez quatre corps : physique, énergétique, émotionnel et mental. Si vous parvenez à associer ces quatre éléments au triangle supérieur, vous manifestez le septénaire, la marque de l’homme accompli, vous devenez vous-même un Maître.
Roland Perret Énergéticien en art solaire
Pratique diffuse. Le miracle de la matière
Pratique diffuse
Ressentir le miracle de la matière
C’est d’abord une question de silence intérieur.
Accepter d’arrêter ma mécanique mentale pour me rendre capable de recevoir de précieuses informations.
Celles-ci sont délivrées par les interactions de mon corps avec la matière.
C’est grâce au silence de ma pensée que je deviens apte à pénétrer les mystères de la sensation.
Je change de rythme et mes mouvements deviennent juste un tout petit peu plus lents, pour que je puisse les accompagner avec toute ma conscience.
Là, maintenant, je peux frôler du doigt le bord de cette table.
Je sens l’angle arrondi et la texture fine du bois verni.
L’intensité sera différente selon que j’appuie plus ou moins fort du doigt ou selon la rugosité du matériau.
C’est l’attention à une sensation comme celle-ci qui me procure d’abord un sentiment d’étrangeté, parce que je ne sais pas ce que c’est qu’une sensation. Je peux juste la ressentir, l’explorer.
Puis vient un certain plaisir, celui de ressentir et seulement de ressentir. Une impression inexplicable de régénération et de paix me remplit. Par contraste, mon état antérieur se révèle tumultueux et désordonné.
Là, c’est une paix empreinte de curiosité qui m’invite à explorer plus avant.
Je deviens de plus en plus sensible à tous les points de contact de mon corps avec la matière qui m’environne.
Je sens le poids de mon corps sur le fauteuil, je sens la texture chaude du tissu du siège sous mes cuisses, je sens le pli de ma chaussette gauche entre deux de mes orteils, mes avant-bras glissant sur les accoudoirs lisses de mon fauteuil et ce titillement un peu brûlant sur la pulpe de mes doigts qui frappent légèrement le clavier.
Il y a cet inconfort dans mes reins à cause de ma position sur le siège, que je corrige délicatement pour trouver une assise équilibrée.
Je peux me lever, assister à toutes ces miraculeuses rencontres avec le sol sous mes pieds, accompagner la complexe descente de l’escalier avec ma main qui caresse sa rampe lisse avec le goût de la sécurité.
Je peux me lancer dans l’opération magique de la vaisselle, avec son eau si chaude, si intense à couler sur mes mains, le poids et la texture des assiettes dans leur ballet purificateur. La vaisselle devient un acte sacré, je me purifie en même temps que je nettoie.
Que dire de la préparation du repas, avec ce légume, lisse ou terreux, ferme ou tendre que je vais éplucher pour découvrir le secret qu’il cache sous la peau, en m’émerveillant de ses couleurs et de ses formes ?
Et je ne vous ai parlé que du toucher et à peine du regard.
Déployez aussi votre odorat, votre ouïe, sans oublier votre goût.
C’est une pratique de la joie dans les actes quotidiens, une pratique en laquelle votre cœur peut se déployer et rayonner d’amour sans condition.
C’est une manière de vous régénérer, de vous relier à la Terre-Mère et à votre incarnation.
Alors de temps en temps, dans votre journée, arrêtez-vous pour ressentir consciemment et devenez l’artisan de votre joie par votre corps.
Roland Perret
Énergéticien en art solaire
Guidance audio de rechargement N°1 – la corde
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LE RECHARGEMENT
Il existe trois types d’exercices de base pour se hisser à un niveau vibratoire supérieur à nos états dits « ordinaires ». La protection, le nettoyage et le rechargement. C’est une trilogie d’exercices qui vous permettront d’assurer votre équilibre. Pour les deux premières séries d’exercices, à pratiquer impérativement avant le rechargement, je vous renvoie aux audios spécifiques présents sur le site.
Pourquoi « impérativement » opérer une protection et un nettoyage avant la recharge ?
La réponse est logique: il s’agit de se protéger des énergies et des influences négatives émanant de certains êtres éthériques qui nous entourent. C’est la fonction des pratiques de protection.
D’autre part, il s’agit d’harmoniser son champ émotionnel, c’est la fonction des pratiques de nettoyage.
Avant de booster ses énergies, il faut donc s’assurer d’être « propre » afin de ne pas élever le taux vibratoire de nos énergies plus ou moins négatives.
Je rappelle qu’il s’agit de pratiques de soutien par rapport à une pratique essentielle comme celle de la pratique solaire qui inclut à la fois protection, nettoyage et recharge et assure un développement bien au-delà de cette saine « mise à niveau » de notre être.
Ces pratiques de soutien sont cependant très utiles, surtout si l’on n’a pas la chance de pouvoir pratiquer avec une personne ayant maîtrisé ses énergies et acquis tout au moins un début de développement solaire. Celui-ci sera apte à libérer, nettoyer ou dynamiser les éléments qui en ont besoin pour autoriser un développement accéléré de votre propre avancée.
Le principe du rechargement par les pieds et le bassin
Les reins, réservoirs de notre vitalité, appelés “racine de vie” en médecine traditionnelle chinoise sont en lien avec le Dan Tian inférieur, le centre énergétique du bas-ventre. Le premier point du méridien des reins est le seul point se situant sous notre pied, une des portes énergétiques permettant de se relier à la Terre-Mère.
C’est pourquoi l’exercice de rechargement et d’ancrage le plus courant consiste à générer une racine à partir de la plante de pieds. Mais l’exercice qui fait l’objet de la guidance présente s’opère directement par le bassin et est certainement plus efficace parce que plus direct et s’accompagnant de plus des bienfaits la concentration sur le centre Dan Tian, appellé aussi Hara.
Je ne développerai pas ici les atouts d’un bon ancrage qui relie le haut et le bas, le spirituel et le matériel. L’aspect rechargement de cet exercice vous permettra d’accéder, à tout moment à une source inépuisable de vitalité.
J’ai pratiqué personnellement cet exercice durant des années, palliant surtout aux baisses de régime dues à la fatigue lors de mes chantiers de fresques murales. Terminés les « coups de pompes » sur les échafaudages ! Je devenais même capable de redynamiser dans la bonne humeur mes équipes lorsqu’elles faiblissaient.
Avec le temps, le rechargement devient quasi instantané pour répondre aux besoins du corps, et c’est le cas tout autant pour les protections et les nettoyages. L’équilibre ainsi atteint facilite grandement notre avancée spirituelle et instille un effet secondaire très sympathique : le bonheur…
Roland Perret
Énergéticien solaire
Le petit déjeuner
Comment partager avec vous le sentiment délicieux vécu ce matin ?
Pourrai-je dire qu’il suffit de s’arrêter, de se poser, pour vivre un moment que l’on pourrait qualifier d’extase ?
On devrait d’ailleurs plutôt le nommer « instase » tant le mouvement est bien plus en direction de l’intérieur qu’une sortie vers l’extérieur.
C’était au petit déjeuner.
C’était si puissant qu’il m’a fallu un effort pour me relever mais cette chaleur délicieuse dans mon cœur ne m’a pas quitté même lorsque j’ai versé l’eau chaude de la bouilloire électrique dans la théière de céramique grise.
J’étais assis et je m’étais juste mis en suspens, tranquillement, en douceur et l’intensité d’un torrent de vie a jailli, a traversé mon soleil intérieur en irradiant de mille feux laiteux.
Puissiez-vous connaître les délices du jardin de votre cœur et vous retrouver écrasé d’amour, comme cela, sans raison autre que celle de s’être tourné vers votre soleil intérieur.
Comme est-ce arrivé ? Comment cela est-il devenu si simple, si fort…?
Il a fallu un jour l’activer ce soleil, puis apprendre à le cultiver avec assiduité pour un jour, comme aujourd’hui, le contempler comme un arbre de lumière qui aurait poussé dans le corps.
L’activer comment ?
Par syntonie en présence d’un grand frère qui a déjà un tel arbre en lui et qui sait en partager les fruits. Cela ne peut pas se passer autrement, c’est impossible sinon. Avec quelle force serait-ce réalisable ? Il faut la lumière d’un même soleil, une lumière identique mais plus mûre et beaucoup plus puissante, capable de vibrer au point d’éveiller le centre solaire de l’autre.
Et ensuite ?
Il a fallu comprendre ce qui s’était passé, au moins suffisamment pour l’acter et puis décider de cultiver cette graine précieuse avec constance et discipline.
Apprendre à respirer avec ce soleil, apprendre le sentiment solaire, apprendre la pensée solaire. En bref, apprendre à élever tout son être, là maintenant, parce que c’est ce qui est juste et que je le veux.
Finalement ?
Il n’y a pas de finalement, pas de fin à cette croissance merveilleuse.
Toute la vie se transforme, sans lutte, sans guerre, même sainte.
L’arbre de lumière grandit à la mesure de l’attention, de la constance qu’on lui apporte.
Si vous faites cela…
Alors la joie deviendra vôtre à chaque instant de votre vie et bien au-delà.
Roland Perret Énergéticien
Distinction entre le chakra du cœur et le cœur solaire
DINSTINCTION ENTRE LE CHAKRA DU CŒUR ET LE CŒUR SOLAIRE
Dans la pratique de l’éveil du cœur solaire, il est bien spécifié la différence entre le chakra du cœur et le cœur solaire. Pourquoi ?
Comme il souvent difficile de faire cette distinction très importante, je vous ai dessiné ces centres avec quelques explications.
Les chakras, et donc le chakra cardiaque, sont les régulateurs de notre personnalité humaine. Une de leurs fonctions est de, par le biais des glandes endocrines, distribuer l’énergie vitale dans le corps. Leur développement entraîne une culture de la personnalité qui peut apporter de magnifiques résultats sur le plan spirituel.
Cependant, ils ne peuvent pas amener à la libération solaire.
Seuls l’éveil et le développement d’un centre de l’être essentiel en l’homme, comme le cœur solaire, est capable de réaliser la pleine potentialité de l’homme réel.
Le chakra du cœur
Nourri énergétiquement par la rate comme les autres chakras, il gouverne la vie émotionnelle-mentale en correspondance avec la glande endocrine du thymus. Son développement automatique peut conduire à une harmonisation des sentiments mais peut également être responsable de troubles cardiaques ou neurologiques.
Un travail sur les chakras sera un stimulateur de croissance pour la personnalité « inférieure » mais n’est pas un activateur direct du déploiement de l’essence de l’être essentiel que nous sommes.
Le cœur solaire
Stimulé énergétiquement par l’influx magnétique d’un enseignant solaire et entretenu par une pratique assidue et une attitude qualitative correcte, il développe l’être essentiel vers sa pleine maturation.
Il apporte le plein développement des chakras de manière indirecte, plaçant ainsi la personnalité « inférieure » toute entière au service de la lumière.
La parole du cœur
LA PRISE DE PAROLE APRÈS UNE SÉANCE DE PRATIQUE
Lorsque l’on a pratiqué de façon suffisamment correcte, nous avons la plupart du temps la chance de ressentir une paix intérieure. Un équilibre bienheureux comme retrouvé, un état indéfinissable où nous constatons que nous n’avons plus besoin de rien. Et surtout pas de parler.
Nous avions perdu cet état de stabilité centrale, nous nous étions perdus nous-mêmes dans les filets de nos vies excentrées. Et après quelques efforts de concentration, de recueillement, de respirations conscientes, nous renouons enfin à nouveau avec nous-mêmes. Un silence bienheureux nous enveloppe et nous savons que cette lueur de sérénité est un trésor. Peut-être même le plus précieux de nos trésors.
En effet, cette paix nous ressource. Elle est un suc de vitalité, un baume sur notre vie émotionnelle. Il est donc bien logique de ne pas vouloir perdre cet état bienheureux.
Parce que nous avons vécu à chaque fois la dissolution de cette paix, constaté que nos paroles nous la faisaient perdre, nous maintenons le plus longtemps possible notre silence pour ne pas effaroucher cet état bienheureux. Nous avons remarqué que nos paroles frivoles, ou pire, intellectuelles, dissolvaient la grâce.
C’est vrai. Le silence est l’allié du chercheur de lumière.
Mais bientôt, soyons honnêtes, c’est souvent une question de quelques minutes avant que s’éteigne la force de notre flamme intérieure…
Oh, bien sûr, pendant quelques jours, nous bénéficierons, la plupart du temps, d’une plus grande énergie et d’une légèreté accrue. Puis elle aussi tendra à se dissoudre.
Mon propos est de vous permettre un plus grand maintien de votre force intérieure, de vous aider à faire pénétrer plus profondément en vous la lumière, le silence, la paix. Pour qu’un jour elle devienne permanente.
Comment faire ? Intégrer la paix plus profondément.
Pour cela. Il faut comprendre que le vrai silence est le silence du mental et des émotions. Une cessation des questionnements, des suppositions, des tergiversations, des projections, des émotions revêtues de substance de pensées et de toute cette tourmente de semi-pensées et de semi-sentiments informels.
Il est aisé de penser que le fait de ne pas parler est le silence, mais il n’est qu’absence de paroles.
Découvrez le vrai silence.
Paradoxalement, un des moyens de trouver le vrai silence est la parole. Mais pas n’importe quelle façon de parler.
C’est parler avec le cœur.
Pratiquement, il s’agit d’exprimer une vérité, comme par exemple, l’état dans lequel vous êtes, de la gratitude ou encore l’expression sincère de ce que vous venez de vivre. Mais vous laissez s’écouler les mots sur la base de votre silence. Centrés sur votre paix, n’ayant aucun besoin de parler, conservant la sensorisation de votre cœur, vous exprimez vos sentiments authentiques. Puis vous vous taisez à nouveau pour écouter les paroles d’un autre, toujours en maintenant le silence de vos pensées.
C’est l’apprentissage du « parler avec le cœur ».
Dans quelle meilleure circonstance, qu’au moment de votre paix retrouvée, pourriez- vous apprendre à exprimer la lumière qui est en vous ?
Et pourquoi est-ce si important ?
Pour intégrer la lumière dans votre être.
Comprendre qu’on peut s’exprimer sans perdre l’équilibre.
Faire perdurer notre paix intérieure dans le mouvement de la vie. La lumière de nos coeurs aspire à rayonner dans le monde, vers les autres. Nous avons besoin qu’elle illumine nos cellules et transforme en danse de joie nos manifestations.
Parler avec le coeur, c’est révéler et matérialiser la lumière.
Certes, l’exercice est délicat. Trop souvent, dès que l’aspirant ouvre la bouche, tombe sur lui la chape de son moi social et le silence se dissout.
Mais cet évanouissement adviendra de toute façon. Du moins tant que le cœur n’a pas atteint un certain degré de croissance. Alors, autant s’efforcer de nourrir notre centre, avec une émanation juste, des paroles justes, dans le maintien de la vibration solaire.
L’écoute véritable
C’est après ce temps du parler du cœur, que nos séances passent à une autre phase, où les questions deviennent possibles. Bien sûr, le pratiquant expérimenté s’exercera à conserver son silence intérieur et trouvera, dans cet espace privilégié, l’occasion de garder son flambeau allumé. Cela, c’est encore un autre apprentissage, c’est écouter dans le vrai silence intérieur, entendre l’autre, sans juger, sans réagir, cela, c’est « écouter avec le cœur »…
Roland Perret Énergéticien
Le Chat dans la bouteille
ANALYSE D’UN RÊVE INITIATIQUE
Je me suis réveillé avec ce genre de rêve dont l’apparente absurdité nous étonne. Ce rêve était si étrange que l’envie me prit de le laisser flotter devant mon esprit pour tenter de le percer à jour. La meilleure des méthodes, je le savais, était de ne rien penser du tout, juste d’en maintenir ses images devant mon esprit silencieux.
Et là, ce fut une révélation fulgurante de profondeur ! Une leçon qui ne pouvait provenir que des plus hauts lieux de connaissance et de sagesse. Une leçon des maîtres…
Le rêve:
Il y avait un chat dans une bouteille étroite. Il était plié en deux, la tête vers le haut. La bouteille était remplie d’eau, le laissant à peine respirer. Il ne semblait pas souffrir mais plutôt attendre tranquillement qu’on le délivre.
Tout autour de la bouteille, il y avait des gens qui tentaient de faire sortir le chat de sa prison de verre. Les uns après les autres essayaient de le saisir par la tête ou les pattes antérieures, sans succès.
J’étais là à observer leur manège puis j’intervins.
« Vous ne savez pas vous y prendre, dis-je, je vais vous montrer ! »
Je m’avançai, saisi la bouteille et d’un geste franc, couchai la bouteille sur le côté. Toute l’eau s’écoula et le chat retrouva sa liberté !
Je vous avais prévenu, un bien étrange rêve…
Je vais pourtant pouvoir vous en révéler les clés telles qu’elles se sont imposées à mon esprit étonné.
La bouteille
La bouteille, c’est le corps de l’homme, son enveloppe, sa coque limitatrice. Ne sommes-nous pas enfermés dans nos limitations, bridés dans l’expression de notre être profond et véritable ?
Elle est en verre. Si nous pouvons voir à travers l’épaisse couche de verre de notre personnalité, nous n’avons qu’une vue déformée de la réalité à travers la couche épaisse de nos projections et autres conditionnements.
L’eau
L’eau dans la bouteille augmente encore notre manque de visibilité. Si l’élément terre est le symbole du corps, qu’est-ce que l’élément eau, si ce ne sont nos émotions fluctuantes, nos pensées plus ou moins informelles, l’astral-émotionnel ? La bouteille est remplie d’eau, elle prend trop de place, le chat ne peut sortir à cause d’elle. L’eau est l’image de notre personnalité, c’est notre moi, avec notre caractère, nos valises, les opinions que nous avons faites nôtres. C’est notre personnalité, mais notre petite personnalité, celle qui est enfermée dans la bouteille de nos concepts étriqués.
Le chat
Le symbole n’est pas courant… Sa signification s’est révélée avec fulgurance dans mon esprit. Plus tard, quelques recherches ont confirmé sa symbolique dans ce cas précis.
Si vous donnez « votre langue au chat », c’est bien parce qu’il est le gardien des secrets… Le chat en rêve est un symbole reconnu de liberté. Râ, le dieu solaire égyptien prenait la forme d’un chat.
À mon réveil, j’eus la certitude avec ce sentiment qui accompagne les révélations, que ce chat figurait le soleil endormi en l’homme, son moi divin, son essence divine, son véritable moi.
Seul l’homme peut l’éveiller.
Mais l’homme ne sait plus s’y prendre…
La foule
Personne ne savait comment faire, même les plus érudits ne parvenaient pas à sortir le chat. Tous essayaient de l’agripper et de le tirer par les pattes, avec force palabres et discussions.
L’humanité est savante de si nombreuses futilités et curieusement tellement ignorante lorsqu’il s’agir de l’essence même de son être.
Coucher la bouteille
Faire sortir l’eau du corps ! Quelle puissante manière de mettre l’accent sur la formidable transformation à opérer !
L’image de l’accouchement est venue plus tard en racontant le rêve, mais est tellement évidente : l’homme cherche à accoucher de lui-même. S’il ne sort pas l’eau, le chat divin ne pourra pas se libérer !
« Je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » (Jean 3)
Il s’agit de renaître au Soi. Cette deuxième naissance est attestée par tous les enseignements sacrés et on nous parle d’éveil et de libération. Il faut nous libérer de notre « bouteille d’être ».
Le message le plus fort de ce rêve est de sortir toute l’eau de la bouteille. Elle doit être vidée entièrement.
Toute la personnalité ordinaire doit s’effacer pour permettre à la personnalité solaire de prendre sa place. C’est à ce prix seulement qu’on devient un véritable serviteur de lumière. « On ne met pas de vin nouveau dans de vieilles outres » (Matthieu).
Il s’agit bien, sans concessions, de se laisser laver par le vin nouveau et son ivresse, de se laisser transfigurer par le feu de l’Esprit. C’est à cette condition que l’Homme nouveau renaîtra, c’est à cette condition que le Moi divin en nous pourra reprendre son trône.
Les anciens rose-croix parlaient d’ « intervertissement des personnalités ».
Il s’agit de transformer notre eau en lumière par le feu de notre volonté et libérer Râ, le dieu-chat cosmique qui siège dans notre coeur.
La pratique solaire chauffe l’eau de la bouteille, elle la purifie, l’amène à ébullition puis l’évapore dans un bouillonnement de joie lumineuse.
Ce que ce rêve nous apprend en mettant l’accent sur le fait de coucher la bouteille, c’est de nous exhorter à oser changer de paradigme en prenant le contrepied d’un développement égotique, de quitter nos peurs liées aux changements et de se laisser transformer par l’énergie de la lumière.
Le coeur-soleil pourra alors déployer sa gloire.
Roland Perret énergéticien