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Anatomie d’une paix profonde

Anatomie d'une paix profonde par Roland Perret énergéticien

Je vais essayer de vous décrire une expérience maîtrisée de paix profonde.
En quoi cela peut-il vous intéresser?
Comment une expérience subjective pourrait-elle vous être utile ?
C’est ce que nous allons voir.
De quoi s’agit-il? Imaginez un espace infini de bien-être total, complet qui se superpose aux états de conscience ordinaires, qui permet de vivre différemment tout ce qui nous arrive: une sensation très présente, très intense, de calme insondable qui permet un regard sur les choses et les événements dénués de cette sorte de nervosité de fond, de cette tension permanente qui sous-tend tous nos actes, peut-être voyez-vous ce que je veux dire. Mais avant de vous décrire plus précisément cet océan de lumière, il me faut justifier la validité de mon expérience et en quoi elle pourrait être intéressante pour vous. Le changement d’état de conscience est une expérience que vit tout chercheur un tant soit peu assidu dans ses démarches d’exploration.
La très grande majorité de ces expériences ont un point commun: passer un temps plus ou moins court, elles se dissolvent. Il peut en rester, bien sûr, un aspect psychologique, un aspect rassurant, dans certains cas. Elle peut s’accompagner d’une compréhension de certains concepts ou encore apporter des résolutions à certaines situations. Ces expériences sont tellement variées qu’il est quasiment impossible de les cataloguer. Mais la plupart ont ce point commun: elles s’éteignent, elles sont fugaces et malgré les efforts qu’on peut fournir, elles ne se reproduisent pas, du moins, pas à l’identique.
La reproductibilité de l’expérience est un aspect très important. Vous savez qu’en science,la validité d’une expérimentation n’est acquise qu’à partir d’un certain nombre de fois où l’on a obtenu le même résultat. Nous pouvons, dans une certaine mesure, appliquer cette technique de validation aux expériences spirituelles.
Vous pourriez me rétorquer que les expériences spirituelles sont intimes et propres à chacun.
Certes peut-être, mais quelle est la valeur pragmatique d’une telle vision?
L’instrument de recherche de l’investigateur spirituel, c’est ses perceptions. Si ces perceptions sont subjectives, cela supposerait que nos expériences spirituelles seraient de simples mirages, des reflets un peu étranges de la vie organique de nos cerveaux. Si nos expériences de conscience modifiée n’étaient qu’individuelles et subjectives, il serait impossible que nous puissions espérer accéder à une objectivation de la question spirituelle. Nous ne pourrions pas espérer pouvoir découvrir les lois concrètes des mondes spirituels. Comment pourrions-nous avancer dans la découverte des véritables rapports entre les mondes spirituels et le monde physique, par exemple? Ce type d’expérience subjective a une origine difficile à déterminer. Il peut s’agir de mouvements organiques ou hormonaux. Ce peut être aussi des situations dramatiques ou au contraire euphorisantes, qui provoquent dans notre système psychologique et neuronal des sensations particulières. Une impression non subjective serait, à minima, une expérience reproductible à volonté dans ses résultats, dans ses effets. Elle pourrait ainsi être observée, étudiée, approfondie,certes individuellement, mais dont les caractéristiques observables, peuvent constituer un terrain d’étude.
La reproduction à volonté d’une expérience intérieure a une saveur différente, mais surtout une très grande valeur: celle d’être pratique.
Je vous propose un exemple. Imaginez que vous receviez un e-mail, un mail plutôt désagréable qui laisse supposer, par exemple- mais à tort, bien sûr- que vous êtes quelqu’un de toxique, de peu recommandable. On s’est mépris sur vos intentions ou vos actes et on vous accuse d’être malhonnête, par exemple. Imaginons que vous vouliez répondre à ce mail, tenter d’expliquer, de vous justifier peut-être. C’est un exercice difficile qui demande votre pleine concentration pour ne pas risquer d’envenimer encore plus la situation, et vous sentez bien qu’il y a des pulsions qui montent en vous. Ça pourrait être un sentiment d’injustice, de la colère, de la tristesse, ça peut être toutes sortes d’émotions et ces émotions brouillent votre calme, entament vos facultés de jugement et d’analyse.
Si vous répondez à ce mail sous le coup de ces montées émotionnelles, il y a fort à parier que vous ne feriez qu’envenimer la situation.
Si vous avez un peu de sagesse et de l’expérience de vie, vous pourriez décider de ne pas répondre immédiatement, d’attendre de vous être calmé avant de faire votre réponse. Mais là, dans notre exemple, c’est urgent, le temps compte et il faut réagir de suite.
Imaginez:
Que vous soyez capable de générer cet océan de paix en vous là, à l’instant.
Alors même que vous êtes envahi par ses émotions négatives.
Le résultat serait une sorte de gémellité, une partie de vous, la partie gouvernante est en paix parfaite, goûtant la saveur de cette paix.
Une autre partie de vous, la partie gouvernée, écrit sa réponse au mail.
Cette partie gouvernée, c’est-à-dire qu’on a laissé sa place à son moi supérieur, devient capable, tout naturellement, de trouver les bons arguments de réponse.
Pourquoi? Parce que les émotions négatives sont instantanément dissoutes par l’activité de l’océan de paix.
Il ne s’agit bien sûr là que d’un exemple, mais je suis persuadé, si vous m’avez suivi jusque-là, que vous comprenez l’énorme intérêt de cette génération spontanée de paix sans condition.
Je vais à présent essayer de décrire cette expérience et comment vous pourriez y accéder vous-même.
La technique est simple: vous vous concentrez au milieu de votre tête.
Lorsque vous parvenez à sensoriser, c’est à dire à percevoir avec vos sens, votre centre psychique, vous faites rayonner ce soleil dans votre tête.
Je répète qu’il n’y a pas là de visualisation, mais il s’agit de perception sensible, ce qui est un résultat obtenu généralement après un entraînement adapté.
Je vais vous dire ce que je ressens personnellement dans cette situation.
Cette poussée d’énergie, hors de ma tête, ce rayonnement, ouvre sur un espace que je peux deviner infini.
Un océan de paix.
Oui de paix, parce qu’exempt de toute vibration déformante, de toute émotion stressante.
Mais ce n’est pas une paix d’absence de contenu, c’est une paix consistante,c’est une paix qui se goûte, qui a une saveur.
Dans mon corps, il y a des sensations comme des marqueurs, devant mon front, au centre de ma tête et au-dessus de ma tête. Tout mon corps est dans une décontraction souple, sans tension. Il n’y a pas de pensée qui s’impose.
Mais si ma partie inférieure déploie de la pensée, comme dans l’exemple du mail, elle se déploie avec netteté et ordre sur la page blanche de cette paix qui est intelligence pure.
C’est une sensation extrêmement agréable.
Un océan de paix qui rythme des vagues de paix qui nourrissent, qui enrichissent mon être.
Comment vous décrire ce délice?
Je n’ai qu’un désir, celui d’explorer cet océan.
La plus belle façon d’en parler est le silence. Mais nous risquerions de ne pas nous comprendre.
Alors, bien sûr, ce partage d’expérience que je viens de faire avec vous suppose certaines compréhensions, certains acquis comme la science des centres.
C’est mon propos dans cette série de podcasts de vous dévoiler ses connaissances pour que vous aussi, un jour, puissiez accéder à cet océan de paix.

Roland Perret énergéticien en art solaire.

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Que dit le sable…?

Que dit le sable ?

Maître, comment atteindre le vrai bonheur ? Dès que je pense l’avoir trouvé, il s’écoule entre mes doigts comme du sable…
Le vieil homme, après un court moment de silence, plissa les yeux dans son sourire.
Et que te dit le sable…? 
Je ne comprends pas, Maître ? 
Que te raconte ce sable qui s’écoule, l’évanouissement de ce bonheur ?
Le disciple réfléchit : Que le monde est cruel et notre condition misérable, répondit-il.
Tu ne sais pas écouter le sable !
Le disciple, un peu surpris, parvint néanmoins à se concentrer davantage. Puis, son regard s’éclaira: 
Le sable nous parle de l’impermanence de toutes choses dans ce monde !
Tu ne fais que réciter une leçon, tu n’écoutes toujours pas le sable ! le rabroua le Maître. Quelle est la réalité cachée de ce monde ?
Le divin, Maître. Le divin est le créateur de ce monde et l’intelligence cachée dans les choses et les êtres.
Bien. C’est donc le divin qui fait couler le sable entre tes doigts. Et que te dit-il ?
Cette fois-ci, le disciple prit le temps d’un plus long silence.
Je comprends maintenant Maître. Quand je suis heureux, le divin me parle: il me dit que le bonheur existe. Quand le bonheur m’échappe, c’est le divin qui me parle encore : il me dit que je me trompe de manière.
C’est cela. Le divin te fait savoir avec son amour infini qu’il y a un bonheur plus grand qui t’attend. Un bonheur sans faille, éclatant comme un soleil d’éternité.
Quel est donc ce bonheur parfait, Maître ?
C’est le divin lui-même qui te tend ses bras.
Mais comment l’atteindre, où est-il, comment faire ?
Disciple, tu l’as dis toi-même, il est caché en toutes choses… 
S’il est caché en toutes choses… il est caché en moi. Le sable me dit que le bonheur que je cherche n’est pas dehors, mais bien en moi.
Oui, mon cher disciple, il te faut allumer la flamme du bonheur secret de ton coeur.
Merci Maître, j’ai entendu la voix du sable.
Ils continuèrent tous deux leur paisible promenade au bord de la mer.

Roland Perret, disciple du sable

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Le triangle des Maîtres incarnés

Le triangle des maîtres, pratique solaire par Roland Perret Énergétician. revelationducœur.com

Comment choisir un enseignant spirituel

Lorsque dans sa vie un être se tourne vers le spirituel, c’est souvent à la suite d’une prise de conscience. C’est un retournement profond qui est vécu la plupart du temps après une longue errance. Il est attristant de constater que ces nouveau-nés dans la recherche spirituelle s’engouffrent très souvent dans des voies qui ne leur apportent pas vraiment ce qu’ils cherchent au plus profond de leur cœur. Rejetant un monde contemporain dénué de hautes valeurs, ils s’imaginent, dans leur naïveté et leur candeur, trouver enfin dans la pléthore de voies spirituelles proposées par la société, un univers forcément clair et lumineux qui ne peut que les amener vers leur but.

Mais quel but ?

Les traditions spirituelles parlent d’éveil ou de transfiguration. Les plus grands enseignants évoquent des réalisations qui touchent à la surhumanité. En Occident, cette culture du transcendant est oubliée de nos jours et peu de chercheurs ont ces objectifs élevés en ligne de mire. Et parmi les rares êtres qui conçoivent un tant soit peu ces hautes réalisations, la plupart considéreront ces objectifs comme hors de portée dans leur vie présente. Il faut bien dire qu’on ne sait plus trop bien de quoi il retourne… L’éveil ? Mais de quoi parlons-nous ?
Alors on met la barre moins haut. Et on va se trouver intelligents et humbles à renoncer à des objectifs qui après tout sont peut-être des mirages et se tourner vers des buts plus prosaïques
L’éveil des Maîtres va devenir un soi-disant éveil à une nourriture plus saine, un éveil à la nature, à l’écologie, au mieux-être, un éveil politique où on va peut-être changer de bord, un éveil du corps avec les dernières techniques à la mode et ah oui aussi cette merveilleuse illusion à la participation à un éveil global qui nous promet enfin une réelle et définitive résolution aux problèmes planétaires… !
Les véritables enseignants ne voient là que de louables futilités, observant l’humanité immature passer simplement d’un jouet à un autre, comme de simples modifications fluctuantes aux allures de progrès dans le médiocre effort de l’homme pour s’élever hors de sa condition.
L’éveil est à la mode et pourtant peut-être bien n’avons-nous jamais été autant éloignés du principe de l’Éveil.
Comment s’y retrouver dans ce marché de l’âme avec ses étalages scintillants de fausses lumières ?
Il y a ceux qui foncent tête baissée dans un système philosophique ou religieux, pensant naïvement que chacun se valent. L’essentiel leur paraît alors être l’engagement. Et puis, peu à peu, Ils se trouvent coulés dans un moule de principes et de notions qui les habitent et se meuvent à leur place. Le chercheur de vérité ne cherche plus la vérité, il en a trouvé une, enfermante mais après tout confortable…

Moi, je n’ai pas de maître !

Il y a ceux qui devant autant de voies qui menacent d’être des pièges, pensent que le positionnement le plus intelligent est de n’avoir aucun enseignant.
Pauvres fous !
Je peux l’affirmer, j’ai fait partie de cette race-là. De caractère indépendant, autodidacte dans mon métier de peintre, j’ai naturellement pensé que cette voie était la meilleure, celle qui m’empêcherait de tomber dans une impasse ou une secte. J’ai confondu l’intelligence avec l’orgueil. Certes, j’ai avancé dans ma quête en lisant beaucoup, en rencontrant des enseignants, j’ai fait mon marché, prenant ici et là ce qui me convenait, rejetant le reste. Et puis là aussi, l’impasse.

Pourquoi ça ne marche pas ?

Parce qu’on ne peut acquérir une chose que si elle nous est accessible.
Comment pourrais-je découvrir un « autre chose », un « ailleurs », un véritable éveil si je ne rencontre pas un être qui le possède, qui l’incarne ?
Je pensais naïvement que si je rentrais assez profondément en moi je rencontrerais ce que je cherche. Je suis allé loin dans cette manière de faire et ai découvert beaucoup de trésors. Mais seul, on ne sort pas de soi, on ne trouve toujours que soi.

Le critère du véritable enseignant spirituel

Seul un maître, c’est-à-dire un être qui a réalisé l’autre en soi, est capable de vous amener à la découverte de l’autre en vous, à condition qu’il accepte d’endosser le rôle ingrat de l’enseignant.
Travailler avec un maître authentique, c’est d’abord conserver et cultiver sa liberté intérieure.
C’est parfois accepter d’expérimenter des manières de faire qui peut-être ne plaisent pas à mon petit caractère. Le changement est forcément toujours à ce prix. Ce n’est plus faire son marché, en rejetant ce qui ne me plaît pas, mais étudier et approfondir avec acuité les notions et principes proposés. Le rapport au maître est un rapport de respect et non d’asservissement ou de dévotion. Aucun apprentissage n’est possible sans le respect. Aucune nouveauté ne peut apparaître en vous si vous ne vous ouvrez pas à un être qui manifeste la nouveauté. Cherchez les hommes nouveaux, les êtres qui témoignent d’un comportement hors normes.
Voilà ce qui devrait être le critère du choix de votre enseignant :
La manifestation irréfutable chez cet être de ce à quoi vous aspirez au plus profond de votre cœur.

Mais comment reconnaître un véritable maître ?

On peut observer le comportement d’un enseignant mais il ne faut pas oublier non plus qu’un être libéré n’a plus les mêmes critères ni les mêmes relations au monde que nous et peut avoir un comportement à nos yeux incompréhensible. Je vous conseille donc plutôt d’observer les effets de son enseignement sur ses plus proches élèves. Sont-ils asservis ? Sont-ils appauvris ? Où sont-ils grandis, épanouis et joyeux ? Un enseignant, ce sachant l’objet de l’attention, peux faire bonne figure mais comme on reconnaît un arbre à ses fruits…
Évitez les enseignants qui vous disent que tout est déjà réalisé en vous et qu’il suffit de le comprendre. Il s’agit d’enseignants qui ont accompli ce qu’on peut appeler un éveil psychologique. C’est un piège mental confortable. Ces personnes ne démontrent jamais de puissance énergétique et rejettent avec dédain des manifestations dont elles sont bien incapables.
Les capacités énergétiques sont des preuves de transformation authentiques lorsqu’elles ne sont ni génétiques ni obtenues par des rituels.
Les « dons » c’est à dire les capacités liées à la génétique peuvent très bien être développés sans que l’individu soit transformé. Ainsi, un clairvoyant par exemple peut très bien faire montre de ses talents sans avoir amené son évolution intérieure à un haut niveau éthique.
Les rituels, qu’ils soient religieux ou par exemple ceux du chamanisme ou du Reïki, sont des opérations qui lient le pratiquant à des entités éthériques. Le rituel est un raccourci qui évite le véritable effort spirituel. Il permet certes certains résultats, voire des miracles, mais Il s’agit toujours d’une alliance avec des êtres invisibles qui ont malheureusement leurs propres intérêts, tout en se faisant passer pour des êtres magnifiques. Dans le deuxième monde, tout se paye…

Le triangle des maîtres

On reconnaît un Maître par les manifestations d’un triangle:
Les sommets de ce triangle sont les centres activés du cœur, de la tête et de la main.
Les côtés de ce triangle sont les relations fermes et établies entre ces sommets.
Le centre du cœur est la manifestation qualitative de l’être spirituel.
Le centre de la tête est la manifestation de l’intelligence et de la volonté de l’esprit immortel.
Le centre de la main (des mains) est la manifestation du pouvoir de l’énergie spirituelle.
S’il manque un de ces éléments, nous n’avons pas affaire à un maître.
Son cœur manifeste-t-il réellement l’intention de vous faire grandir ?
Sa tête exprime-t-elle réellement un enseignement vivant et libérateur?
Sa main opère-t-elle réellement des transformations dans votre âme ?
Vous avez quatre corps : physique, énergétique, émotionnel et mental. Si vous parvenez à associer ces quatre éléments au triangle supérieur, vous manifestez le septénaire, la marque de l’homme accompli, vous devenez vous-même un Maître.

Roland Perret Énergéticien en art solaire