Publié le Laisser un commentaire

La fonction spirituelle de l’ego

La transparence de l'ego par Roland Perret énergéticien

Il y a, dans certains milieux spiritualistes et chez certains chercheurs, une confusion au sujet de l’ego. Cette erreur est porteuse de conséquences lourdes et cette vidéo tente d’instaurer une vision saine de cette problématique.

Qu’est-ce que l’ego ?
Y a-t-il une problématique avec l’ego ?
Sa nécessité dans le processus de croissance de la personnalité.
Les « bugs » de l’ego. Ne pas être l’ennemi de son ego.
Le non-sens de l’accusation d’être dans l’ego.
L’égocentrisme- le gonflement excessif de l’identification à soi au détriment des autres.
L’autovictimisation, une autre forme d’égocentrisme.
Partir en guerre contre son ego, dissoudre l’ego, la recherche de la mort de l’ego… L’idée de sortir de l’enfermement est juste, mais son fractionnement n’est pas une solution.
La solution est la transparence de l’ego. Pour y accéder, l’ego doit être puissant.
La force de l’ego permet la lucidité qui elle-même permet le refus du conditionnement.
Ce refus permet une conscience plus élevée.
L’intensité de la vibration intentionnelle brise la mécanique mémorielle de l’ego.
Le piège du rapetissement du moi et de l’attachement à l’identification à nos rôles.
Le processus qui mène à la transparence – la volonté, l’énergie.
La science solaire mène à la fusion avec son double spirituel.
0% orgueil, 100% fierté.

Publié le Laisser un commentaire

Anatomie d’une paix profonde

Anatomie d'une paix profonde par Roland Perret énergéticien

Je vais essayer de vous décrire une expérience maîtrisée de paix profonde.
En quoi cela peut-il vous intéresser?
Comment une expérience subjective pourrait-elle vous être utile ?
C’est ce que nous allons voir.
De quoi s’agit-il? Imaginez un espace infini de bien-être total, complet qui se superpose aux états de conscience ordinaires, qui permet de vivre différemment tout ce qui nous arrive: une sensation très présente, très intense, de calme insondable qui permet un regard sur les choses et les événements dénués de cette sorte de nervosité de fond, de cette tension permanente qui sous-tend tous nos actes, peut-être voyez-vous ce que je veux dire. Mais avant de vous décrire plus précisément cet océan de lumière, il me faut justifier la validité de mon expérience et en quoi elle pourrait être intéressante pour vous. Le changement d’état de conscience est une expérience que vit tout chercheur un tant soit peu assidu dans ses démarches d’exploration.
La très grande majorité de ces expériences ont un point commun: passer un temps plus ou moins court, elles se dissolvent. Il peut en rester, bien sûr, un aspect psychologique, un aspect rassurant, dans certains cas. Elle peut s’accompagner d’une compréhension de certains concepts ou encore apporter des résolutions à certaines situations. Ces expériences sont tellement variées qu’il est quasiment impossible de les cataloguer. Mais la plupart ont ce point commun: elles s’éteignent, elles sont fugaces et malgré les efforts qu’on peut fournir, elles ne se reproduisent pas, du moins, pas à l’identique.
La reproductibilité de l’expérience est un aspect très important. Vous savez qu’en science,la validité d’une expérimentation n’est acquise qu’à partir d’un certain nombre de fois où l’on a obtenu le même résultat. Nous pouvons, dans une certaine mesure, appliquer cette technique de validation aux expériences spirituelles.
Vous pourriez me rétorquer que les expériences spirituelles sont intimes et propres à chacun.
Certes peut-être, mais quelle est la valeur pragmatique d’une telle vision?
L’instrument de recherche de l’investigateur spirituel, c’est ses perceptions. Si ces perceptions sont subjectives, cela supposerait que nos expériences spirituelles seraient de simples mirages, des reflets un peu étranges de la vie organique de nos cerveaux. Si nos expériences de conscience modifiée n’étaient qu’individuelles et subjectives, il serait impossible que nous puissions espérer accéder à une objectivation de la question spirituelle. Nous ne pourrions pas espérer pouvoir découvrir les lois concrètes des mondes spirituels. Comment pourrions-nous avancer dans la découverte des véritables rapports entre les mondes spirituels et le monde physique, par exemple? Ce type d’expérience subjective a une origine difficile à déterminer. Il peut s’agir de mouvements organiques ou hormonaux. Ce peut être aussi des situations dramatiques ou au contraire euphorisantes, qui provoquent dans notre système psychologique et neuronal des sensations particulières. Une impression non subjective serait, à minima, une expérience reproductible à volonté dans ses résultats, dans ses effets. Elle pourrait ainsi être observée, étudiée, approfondie,certes individuellement, mais dont les caractéristiques observables, peuvent constituer un terrain d’étude.
La reproduction à volonté d’une expérience intérieure a une saveur différente, mais surtout une très grande valeur: celle d’être pratique.
Je vous propose un exemple. Imaginez que vous receviez un e-mail, un mail plutôt désagréable qui laisse supposer, par exemple- mais à tort, bien sûr- que vous êtes quelqu’un de toxique, de peu recommandable. On s’est mépris sur vos intentions ou vos actes et on vous accuse d’être malhonnête, par exemple. Imaginons que vous vouliez répondre à ce mail, tenter d’expliquer, de vous justifier peut-être. C’est un exercice difficile qui demande votre pleine concentration pour ne pas risquer d’envenimer encore plus la situation, et vous sentez bien qu’il y a des pulsions qui montent en vous. Ça pourrait être un sentiment d’injustice, de la colère, de la tristesse, ça peut être toutes sortes d’émotions et ces émotions brouillent votre calme, entament vos facultés de jugement et d’analyse.
Si vous répondez à ce mail sous le coup de ces montées émotionnelles, il y a fort à parier que vous ne feriez qu’envenimer la situation.
Si vous avez un peu de sagesse et de l’expérience de vie, vous pourriez décider de ne pas répondre immédiatement, d’attendre de vous être calmé avant de faire votre réponse. Mais là, dans notre exemple, c’est urgent, le temps compte et il faut réagir de suite.
Imaginez:
Que vous soyez capable de générer cet océan de paix en vous là, à l’instant.
Alors même que vous êtes envahi par ses émotions négatives.
Le résultat serait une sorte de gémellité, une partie de vous, la partie gouvernante est en paix parfaite, goûtant la saveur de cette paix.
Une autre partie de vous, la partie gouvernée, écrit sa réponse au mail.
Cette partie gouvernée, c’est-à-dire qu’on a laissé sa place à son moi supérieur, devient capable, tout naturellement, de trouver les bons arguments de réponse.
Pourquoi? Parce que les émotions négatives sont instantanément dissoutes par l’activité de l’océan de paix.
Il ne s’agit bien sûr là que d’un exemple, mais je suis persuadé, si vous m’avez suivi jusque-là, que vous comprenez l’énorme intérêt de cette génération spontanée de paix sans condition.
Je vais à présent essayer de décrire cette expérience et comment vous pourriez y accéder vous-même.
La technique est simple: vous vous concentrez au milieu de votre tête.
Lorsque vous parvenez à sensoriser, c’est à dire à percevoir avec vos sens, votre centre psychique, vous faites rayonner ce soleil dans votre tête.
Je répète qu’il n’y a pas là de visualisation, mais il s’agit de perception sensible, ce qui est un résultat obtenu généralement après un entraînement adapté.
Je vais vous dire ce que je ressens personnellement dans cette situation.
Cette poussée d’énergie, hors de ma tête, ce rayonnement, ouvre sur un espace que je peux deviner infini.
Un océan de paix.
Oui de paix, parce qu’exempt de toute vibration déformante, de toute émotion stressante.
Mais ce n’est pas une paix d’absence de contenu, c’est une paix consistante,c’est une paix qui se goûte, qui a une saveur.
Dans mon corps, il y a des sensations comme des marqueurs, devant mon front, au centre de ma tête et au-dessus de ma tête. Tout mon corps est dans une décontraction souple, sans tension. Il n’y a pas de pensée qui s’impose.
Mais si ma partie inférieure déploie de la pensée, comme dans l’exemple du mail, elle se déploie avec netteté et ordre sur la page blanche de cette paix qui est intelligence pure.
C’est une sensation extrêmement agréable.
Un océan de paix qui rythme des vagues de paix qui nourrissent, qui enrichissent mon être.
Comment vous décrire ce délice?
Je n’ai qu’un désir, celui d’explorer cet océan.
La plus belle façon d’en parler est le silence. Mais nous risquerions de ne pas nous comprendre.
Alors, bien sûr, ce partage d’expérience que je viens de faire avec vous suppose certaines compréhensions, certains acquis comme la science des centres.
C’est mon propos dans cette série de podcasts de vous dévoiler ses connaissances pour que vous aussi, un jour, puissiez accéder à cet océan de paix.

Roland Perret énergéticien en art solaire.

Publié le Laisser un commentaire

Présentation vidéo de la pratique solaire

Roland Perret énergéticien en art solaire.revelationducoeur.com

Qu’est-ce que la pratique solaire ? 
Courte vidéo de présentation par Roland Perret.

Découvrez ses principaux outils et ses principes de fonctionnements qui permettent l’éclosion de l’être véritable en vous, votre double spirituel.

Publié le Laisser un commentaire

« J’ai bien le droit de m’énerver ! »

L'énervement. Étude de cas et sa résolution par la pratique solaire par Roland Perret. revelationducœur.com

« J’ai bien le droit de m’énerver ! »

Je vais vous démontrer, et j’espère que cela ne va pas vous énerver encore plus, que cette affirmation est une profonde bêtise.
Oui bien sûr, s’énerver n’est pas interdit par la loi. Et puis, tout le monde le fait n’est-ce pas ? Pourquoi devrais-je m’en priver ?
Entendu, mais c’est un acte qui a ses conséquences plus importantes que ce que l’on imagine ordinairement. Vous rétorquerez peut-être que si vous ne vous énervez pas, si vous acceptez le motif de ce qui vous énerve, si vous laissez faire, ce sera l’anarchie, le désordre. Parce que lorsque vous vous énervez, c’est toujours dans une volonté de justice, n’est-ce pas ? Et puis même, quand vous admettez parfois que votre comportement ou vos paroles à ce moment-là ont été excessifs et que vous avez causé de la souffrance à l’autre, vous arguerez peut-être que c’est un comportement bien ordinaire et puis cela met un peu de piment dans la vie qui sans cela serait certainement bien monotone…
L’énervement fait tellement partie de notre nature que nous n’avons souvent même pas besoin de l’autre pour nous mettre dans cet état et nous nous énervons tout seul…
Profitons, si tu veux bien, cher lecteur, que tu ne sois pas énervé au moment où tu lis ces lignes pour approfondir cette question de l’énervement.Tout d’abord, comment puis-je savoir que tu n’es pas énervé, exactement en ce moment ?
Tout simplement parce que l’énervement empêche de réfléchir. Il est absolument impossible pour un esprit humain de développer de la finesse d’esprit ou même de simplement comprendre vraiment un texte lorsqu’il est énervé.

Pourquoi en est-il ainsi ?

C’est un processus énergétique-physiologique.
Suite à un stimulus quelconque vécu négativement, un centre nerveux, le plexus solaire, entre en vibration. « Ça bouillonne dans le creux de l’estomac ».
Imaginons un exemple :
A et B s’affairent dans la cuisine.
A pose un verre sur la table.
B se retourne et n’ayant pas vu le verre, le renverse.
B pousse un « oooh, m…! »
A, voyant B perturbé, désire l’aider à retrouver sa sérénité. : « Ce n’est pas grave… »
B rétorque avec reproche : « Tu aurais pu le mettre ailleurs ! » et rajoute « c’est toujours comme ça avec toi ! »
A est surpris et blessé, il ne sait plus quoi faire et rétorque « tu aurais pu faire attention, je ne pouvais pas prévoir…»
B: « Evidemment, c’est à moi la faute ! »
Je vous laisse imaginer la suite. A aurait pu prendre la fuite aussi, mais avec une charge résiduelle dans le plexus solaire.
Pour comprendre ce qui s’est passé là, il faut savoir que le chakra du plexus solaire est responsable de la gestion du je et du monde qui l’entoure.
Si son rayonnement n’est pas «solide», c’est qu’il y a des problématiques par exemple de manque de confiance en soi, un manque de reconnaissance sociale ou des peurs quelconques. Si, dans cet état de faiblesse chakrique, un événement survient qui échappe au contrôle de l’individu, la réponse énergétique-physiologique est immédiate.
La glande associée au chakra du plexus solaire (à ne pas confondre avec le chakra solaire) est le pancréas. 
La fonction exocrine du pancréas, qui est normalement de produire des enzymes qui vont digérer le trop-plein d’aliments, va interpréter un trop-plein d’informations émotionnelles indigestes et se met à produire ses enzymes.
« On se fait de la bile », rappelle le langage courant. Le malaise est là, acide, insupportable.
Au démarrage du processus, la vibration est légère et échappe facilement à la perception consciente. C’est à ce moment qu’elle pourrait être aisément maîtrisée mais elle augmente rapidement, le sang se chargeant de drainer l’information au cerveau avec pour conséquence première d’altérer la perception globale des événements de manière négative.
Il est possible que le message du corps étant erroné, le fonctionnement du cerveau soit troublé. C’est une alerte, il se sent en danger, et donc l’attention devient exacerbée. Ce qui peut expliquer que les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons alors et qui sont « neutres » soient perçues avec un a priori négatif. La mécanique est lancée, l’emballement est fatal. La gêne devient colère.
Sur le plan énergétique, la vibration a généralement à ce moment-là franchi le diaphragme et envahi la sphère globale de la cage thoracique. Le chakra du cœur est perturbé. La respiration est modifiée et du gaz carbonique est produit en excès. Ce gaz est vécu comme un poison par la victime de l’énervement et doit impérativement être expulsé. C’est l’action dispersante du sas énergétique de la gorge qui remplit cette fonction et c’est à ce moment-là que l’on entend les râles, les « aah ! » et les « ooh ! » qui viennent des tripes.
Souvent, le malaise organique vécu entraîne des gestes ou des paroles de mécontentement ou d’agressivité.
Le vécu psychique est à ce moment de l’ordre de la tristesse ou de l’accablement. Le cerveau est comme gazé, intoxiqué par des messages chimiques destructifs.
Si la personne est seule, elle va devoir attendre que ça passe. En effet, l’intoxication de la sphère psychique finit par se dissiper avec le temps. À moins, bien sûr, qu’une longue rumination mentale-émotionnelle entretienne le mécanisme de cet étouffement de l’esprit. Si ce type de stress est récurrent, les dommages sur la santé sont assez connus pour qu’il ne soit pas nécessaire de les évoquer ici.
Si la personne énervée n’est pas seule, son cerveau en alerte interprétera les actes neutres ou même bienveillants de l’autre de manière négative. Le psychisme intoxiqué croira percevoir de la bêtise, de la maladresse, voire de la malveillance dans les actions pourtant dénuées de tout cela. La moindre broutille devient prétexte à l’expression du mécontentement.
La personne énervée vit un malaise qu’elle ne perçoit pas consciemment et projette la responsabilité de ce désagrément sur l’autre. Les paroles maladroites et les reproches fusent.

Pourquoi cette personne fait-elle cela ?

Elle ne se sent déjà pas bien. Si en plus, elle s’estimait responsable de ce qu’elle vit, cela rajouterait une charge supplémentaire insupportable à son désagrément. Incapable d’accepter qu’elle seule est responsable de l’émotion qu’il la submerge, elle va chercher un coupable à l’acte qui a provoqué le désordre : l’autre, les autres, la société, le gouvernement, etc.
L’autre personne en présence, qui n’a rien vu venir, peut se retrouver attaquée verbalement ou par un geste d’agacement manifeste. Elle vit cela comme une injustice et cela l’énerve évidemment… Elle ressent à son tour une tension dans le ventre qu’elle a besoin d’exprimer.
Vous connaissez la suite, cela monte en crescendo…
C’est le début de toutes les guerres. C’est ce qui use les couples, les relations familiales et amicales.
Si l’autre personne, en face de l’énervée, est capable d’un peu de raison ou de sagesse, elle cherchera à faire prendre conscience à la personne du non fondé et de l’inutilité de son énervement. Et c’est là qu’elle peut se voir répondre :
« J’ai bien le droit de m’énerver ! »
C’est bien là que réside la bêtise. L’acquiescement dans la sphère mentale de la valeur de ce trouble et de sa réaction virulente est une erreur lourde de conséquences.
En affirmant cette ineptie, je justifie intellectuellement, mentalement, une immaturité émotionnelle. Comment, dans ce cas, pourrait-on même imaginer qu’il puisse y avoir un l’espoir de résolution de cette problématique ? Si je revendique qu’il est juste que je me mette dans un tel état de dégradation, j’autorise mon corps à se mettre dans tous ses états. Comment pourrais-je dépasser un jour une telle attitude ? Si je ne suis pas capable de gérer correctement un petit énervement, comment serais-je capable de gérer un véritable problème ?
La principale justification mentale de l’énervement est que si je n’explose pas, le désordre va continuer à régner. L’énervé est dans l’illusion qu’il faut bien réagir pour régler le soi-disant problème. Il est incapable de voir que le véritable problème est justement dans sa ré-action émotionnelle et qu’il est incapable dans son état d’action raisonnée.
Prosaïquement, l’énervé ne se sent pas bien et il veut se défaire de son mal-être. C’est tout à fait naturel. Mais l’étouffement de son esprit le rend incapable d’un comportement adéquat.
Lui étant impossible de voir son erreur, il affirmera souvent avec force le bien-fondé de son irritation.
Rappelons ici que l’immaturité émotionnelle est la cause principale de tous les désordres.
Les actions régulatrices et puissantes, celles qui nous apportent vraiment une solution à nos problématiques, ne sont jamais le fruit des tourments de l’émotion, mais bien d’une analyse posée et raisonnée.
Justifier son énervement est donc bien une bêtise.

Mais comment résoudre ce problème ?

Avant d’aborder une proposition de résolution, voyons ensemble ce qu’il est possible de réparer.
Les énervements occasionnent la plupart du temps des actes ou des paroles blessantes.
Ces blessures occasionnées à l’autre peuvent devenir facilement des bombes à retardement. Ce sont souvent des coups portés au ventre de ceux que l’on aime. Aussi, il est important de panser les plaies que nous avons occasionnées en nous excusant, tout simplement. S’excuser est une marque d’intelligence qui exprime la prise de conscience que nous avons été un moment débordé et que nous n’avons pas été tout à fait nous-mêmes dans la relation.
S’excuser n’est pas se diminuer devant l’autre mais lui montrer du respect et de manière encore plus profonde, de nous montrer du respect à nous-mêmes.
Le fait de s’excuser désamorce la fausse identification à l’être faible que nous avons été et renforce l’identification à l’être juste et courageux que nous voulons être.
Voilà pour une tentative de réparation des dégâts causés mais qu’en est-il d’une solution réelle ?
Une véritable solution demande du travail sur soi et est difficile.
Cela demande de la présence d’esprit. Je traduis : être suffisamment conscient de son corps pour percevoir le trouble naissant puis être capable de l’éradiquer par un mouvement de sa volonté.
La présence d’esprit est l’axe principal de notre croissance intérieure.
Si mon esprit est présent, je vais être capable de percevoir le réel.
La réalité, dans le cas de l’énervement, est un trouble que je ressens dans mon corps.
Je le vois.
Je perçois directement le caractère indésirable de ce trouble.
Je ne lui donne pas l’autorisation de monter en moi. Je ne laisse pas la vibration passer au-dessus de mon diaphragme.
Cela reste une sensation désagréable mais qui n’envahit par mon corps et surtout pas ma psyché. Il n’y a pas de charge de gaz carbonique excessive et donc pas de râle.
Il n’y a pas de recherche de coupable, pas de reproche à faire à l’autre.
Il n’y a besoin d’aucune justification mentale à aucun acte négatif.
Cela est uniquement possible si mon mental n’a pas été embrumé. Il est donc absolument indispensable d’enrayer cette mécanique malsaine au plus près de son émergence.Le secret de la réussite consiste en la possession d’une bonne dose de présence d’esprit.
Comment acquérir plus de présence d’esprit ?
C’est l’objectif de toute démarche intérieure bien comprise et c’est le propos même de l’art solaire qui traite de son accumulation et de sa croissance.

Roland Perret
Energéticien en art solaire