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Guidance de résolution de problème

Outil de prise de décision- Roland Perret Énergéticien en art solaire. revelationducoeur.com

Comment se décider de manière avisée alors que nous sommes déstabilisés par la problématique qui s’impose à nous ?
Comment prendre une décision que nous ne regretterons pas ?

Si je prends une décision sur la base d’une émotion passagère, comme la colère par exemple, je risque fort de regretter amèrement mes choix sans réflexion, sans raison.
Les avis de nos proches ? Quels conseils écouter ou ne pas écouter ? Si nous avons posé la situation auprès de nos amis ou personnes de confiance, nous sommes la plupart du temps, confrontés à des positions multiples et parfois même contradictoires. Chacun y va de sa bonne foi et le plus souvent, nous nous perdons de plus en plus dans la confusion.
Cela se bouscule en nous, parfois nous changeons d’avis toutes les heures ou même parfois toutes les cinq minutes. C’est une vraie souffrance et on n’y voit toujours pas clair.
Bien sûr, cela est la plupart du temps intéressant de prendre connaissance de vues différentes de la nôtre mais, si nous ne voulons pas jouer notre destin à pile ou face, il nous faut sortir des avis extérieurs et de nos conditionnements.

Nous savons que finalement, nous devrons nous écouter.

Mais c’est le tumulte qui règne en nous. Les idées, les ébauches de solutions s’entrechoquent, les intérêts divergent. De multiples lignes temporelles s’ouvrent devant nous sans que nous ayons les moyens de savoir laquelle est la bonne. Parfois, il n’y a que deux options du genre « Je le (la) quitte » ou je ne le (la) quitte pas ». Ce n’est pas plus simple pour autant…
Dois-je tenir compte uniquement de mon intérêt ? Ma décision va-t-elle occasionner de la souffrance, est-ce acceptable ? Je n’ose pas… , Je n’ai pas le courage… Que va dire untel…? Quel sera l’impact de ma décision sur le plan social, familial, professionnel, psychologique, spirituel ?
Tant de questions, tant de paramètres… Comment s’en sortir ?
Je dois m’écouter, certes…

Mais qui écouter en moi ?

Quand je me tourne en moi, je ne vois que tumulte.
Alors, il faut savoir que nous avons un sur-moi. Il est nécessaire de comprendre qu’une décision prise par notre petit moi, celui qui est pétri par la problématique, sera rarement la bonne, à moins de jouer sur la chance, sur le coup de dés. Si notre moi ordinaire se cristallise dans la peur par exemple, sa décision sera celle qui sera dictée, influencée, par la peur. Le lendemain, une fois calmé, nous aurions peut-être pris une autre décision. Il y a donc une règle :

Ne jamais prendre aucune décision sous le coup de l’émotion.

Il est absolument nécessaire de sortir du mental-émotionnel, de ces pensées induites par des sentiments, des émotions qui nous empêchent de voir posément la situation. Lorsqu’une émotion surgit, automatiquement des pensées adviennent dans notre esprit qui confirment notre émotion, mais sans en vérifier la validité. Notre intellect est incapable de voir clairement la situation, parce que obstrué, interféré, par notre mental-émotionnel.

La manière de fonctionner de cette guidance

Il est nécessaire de d’abord retrouver son calme.
Vous avez pris connaissance de tous les paramètres de votre problématique. il s’agit à présent de vous poser, de respirer, de faire le vide dans votre esprit au point de ne plus avoir de problème. La problématique ne doit plus troubler votre quiétude. Si vous savez méditer, c’est le moment de mettre en pratique la paix induite.
Une fois une sérénité pleine et entière retrouvée, et seulement à ce moment, vous rappelez la problématique, vous faites remonter la question qui nécessite une prise de position de votre part. Elle se révèle alors en vous sur le socle de votre tranquillité. Vous pouvez maintenant percevoir les lignes de temps: si je prends telle décision, cela entraîne telles conséquences, si j’emprunte tel autre chemin, je perçois telles autres conséquences, cela se dirige vers tels résultats…
Vous regardez vos lignes de temps, vous visualisez avec objectivité le futur de chaque option.
Vous aurez immanquablement un ressenti global qui vous fera pencher vers telle option plutôt qu’une autre. C’est là, maintenant, que vous prenez votre décision.
Cette décision, vous ne la regretterez jamais, parce que vous l’aurez prise, vous, au plus haut somment de votre être que vous êtes capable aujourd’hui d’atteindre.

Personne ne pourra vous faire douter d’une telle prise de décision et si d’aventure, cela se révélait être une erreur, ce sera une erreur que vous aurez commise à partir de la meilleure version de vous-même. Nous pouvons juste faire du mieux que nous pouvons, mais cela, nous pouvons le faire intensément et en profondeur.

Cette guidance est là pour vous aider à rentrer dans cet état qui vous permettra cette prise de décision finale.
Elle agit en vous amenant à une état de concentration active puis, par une stimulation de votre centre psychique, à percevoir clairement vos lignes de temps, ces ramifications propres à chaque choix. Vous serez ainsi à même de prendre votre meilleure décision.
C’est pourrait paraître paradoxal, une guidance qui permet une liberté de point de vue et pourtant, c’est le cas pour cette Guidance de résolution de problème. 

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La dépression et la pratique solaire

La libération des états dépressifs par la concentration psychique par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

  LIBÉRATION DES ÉTATS DÉPRESSIFS

  L’état de détresse psychologique que l’on appelle la dépression se caractérise par l’impression forte d’être coupé de ses forces intérieures, de sa capacité à rebondir, à se secouer. La personne n’est plus portée par ses motivations habituelles et se sent la plupart du temps impuissante, dépassée, épuisée.
Quel que soit le degré de cet état, qui va d’une sorte de tristesse permanente, des angoisses récurrentes jusqu’aux bouffées délirantes, l’être se sent fractionné, brisé, coupé de ses ressources vitales.
C’est le moment de se tourner vers des thérapies mais il arrive que la personne atteinte de ce trouble soit dans le déni et, parfois, va même jusqu’à revendiquer la normalité de cet état, arguant de la cruauté du monde. Parfois aussi, elle pense qu’il n’y a aucun espoir de sortir de cet état et certaines personnes vont jusqu’à morbidement penser qu’elles sont punies et qu’elles ne méritent pas de guérison. Dans ces cas de figure, l’aggravation inéluctable de la dépression amène le plus souvent la personne à un tel état de dégradation morale et physique qu’elle va se décider à enfin demander de l’aide.
Une fois que la personne accepte de l’aide, elle peut découvrir en général trois sortes de propositions:

-Les psychothérapies

Elles portent généralement des fruits dans les cas les plus légers, grâce à un arsenal d’outils et de techniques «psychophysiques». Des psychothérapeutes expérimentés pourront éventuellement apporter des solutions à des cas plus graves. La psychanalyse semble ne pas avoir prouvé son efficacité, mais encore une fois, c’est une question de qualité de thérapeute.
Lorsque les états dépressifs ne sont pas trop importants, mon avis personnel est qu’il est salutaire de se tourner vers ces thérapies, en choisissant avec pertinence son praticien. Les médecines douces peuvent aussi être d’une aide précieuse.

-La médicamentation légère

qui peut être efficace pour diluer des états passagers avec un contrôle rigoureux des dosages. L’inconvénient étant qu’il n’y a pas de prise en charge de l’individu par lui-même, et donc pas de guérison fondamentale.

-La médicamentation lourde

Elle n’est pas à négliger dans les formes les plus graves, elle peut même être indispensable pour éviter que la personne ne détruise sa vie et ne cause des troubles importants dans son environnement. La médicamentation et même l’hospitalisation peuvent sauver des vies.
La «camisole chimique», comme on l’appelle parfois, à l’avantage de tendre à protéger l’environnement et la personne contre elle-même. Mais elle n’apporte pas de guérison, c’est pourquoi on l’associe, la plupart du temps, à des thérapies psychologiques (se sera souvent la quasi officielle psychanalyse).
Le but de mon propos est de présenter une quatrième alternative:

Régler le problème de manière fondamentale.

– Comment ?

Par une véritable et profonde prise en charge de l’individu par lui-même.

– Pour qui ?

Pour toute personne désireuse d’accéder à une authentique gestion de sa vie intérieure, qu’elle soit dépressive ou non.
Malheureusement, en situation de camisole chimique ou de prise de médicamentation altérant les capacités mentales, notamment de concentration, cette méthode ne pourra pas être efficace.

– Sur quelle base ?

C’est la science des centres.Une connaissance issue de l’observation et de l’analyse des Maîtres. Il n’est pas possible d’exposer ces connaissances dans le cadre de cet exposé ni d’essayer d’expliquer ce qu’est un Maître. Retenons simplement qu’il y a deux centres sur les trois principaux qui nous intéressent ici. Il s’agit du centre psychique de la tête et du centre solaire du cœur.

– Comment cela fonctionne ?

Voir la fiche explicative sur

 «Le centre du cerveau et les effets de la concentration psychique»

Je vous propose (gratuitement) et c’est le plus important, une guidance audio qui vous permettra de pratiquer ce renforcement du centre psychique de votre cerveau accompagné d’une transmission énergétique pour stimuler le centre solaire cardiaque. Cela devrait permettre, à condition de persévérance, d’éliminer en vous les risques de dépression en vous permettant une meilleure gestion de votre vie intérieure. 

« Guidance audio de renforcement psychique »

Roland Perret
Energéticien en art solaire   

 

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« J’ai bien le droit de m’énerver ! »

L'énervement. Étude de cas et sa résolution par la pratique solaire par Roland Perret. revelationducœur.com

« J’ai bien le droit de m’énerver ! »

Je vais vous démontrer, et j’espère que cela ne va pas vous énerver encore plus, que cette affirmation est une profonde bêtise.
Oui bien sûr, s’énerver n’est pas interdit par la loi. Et puis, tout le monde le fait n’est-ce pas ? Pourquoi devrais-je m’en priver ?
Entendu, mais c’est un acte qui a ses conséquences plus importantes que ce que l’on imagine ordinairement. Vous rétorquerez peut-être que si vous ne vous énervez pas, si vous acceptez le motif de ce qui vous énerve, si vous laissez faire, ce sera l’anarchie, le désordre. Parce que lorsque vous vous énervez, c’est toujours dans une volonté de justice, n’est-ce pas ? Et puis même, quand vous admettez parfois que votre comportement ou vos paroles à ce moment-là ont été excessifs et que vous avez causé de la souffrance à l’autre, vous arguerez peut-être que c’est un comportement bien ordinaire et puis cela met un peu de piment dans la vie qui sans cela serait certainement bien monotone…
L’énervement fait tellement partie de notre nature que nous n’avons souvent même pas besoin de l’autre pour nous mettre dans cet état et nous nous énervons tout seul…
Profitons, si tu veux bien, cher lecteur, que tu ne sois pas énervé au moment où tu lis ces lignes pour approfondir cette question de l’énervement.Tout d’abord, comment puis-je savoir que tu n’es pas énervé, exactement en ce moment ?
Tout simplement parce que l’énervement empêche de réfléchir. Il est absolument impossible pour un esprit humain de développer de la finesse d’esprit ou même de simplement comprendre vraiment un texte lorsqu’il est énervé.

Pourquoi en est-il ainsi ?

C’est un processus énergétique-physiologique.
Suite à un stimulus quelconque vécu négativement, un centre nerveux, le plexus solaire, entre en vibration. « Ça bouillonne dans le creux de l’estomac ».
Imaginons un exemple :
A et B s’affairent dans la cuisine.
A pose un verre sur la table.
B se retourne et n’ayant pas vu le verre, le renverse.
B pousse un « oooh, m…! »
A, voyant B perturbé, désire l’aider à retrouver sa sérénité. : « Ce n’est pas grave… »
B rétorque avec reproche : « Tu aurais pu le mettre ailleurs ! » et rajoute « c’est toujours comme ça avec toi ! »
A est surpris et blessé, il ne sait plus quoi faire et rétorque « tu aurais pu faire attention, je ne pouvais pas prévoir…»
B: « Evidemment, c’est à moi la faute ! »
Je vous laisse imaginer la suite. A aurait pu prendre la fuite aussi, mais avec une charge résiduelle dans le plexus solaire.
Pour comprendre ce qui s’est passé là, il faut savoir que le chakra du plexus solaire est responsable de la gestion du je et du monde qui l’entoure.
Si son rayonnement n’est pas «solide», c’est qu’il y a des problématiques par exemple de manque de confiance en soi, un manque de reconnaissance sociale ou des peurs quelconques. Si, dans cet état de faiblesse chakrique, un événement survient qui échappe au contrôle de l’individu, la réponse énergétique-physiologique est immédiate.
La glande associée au chakra du plexus solaire (à ne pas confondre avec le chakra solaire) est le pancréas. 
La fonction exocrine du pancréas, qui est normalement de produire des enzymes qui vont digérer le trop-plein d’aliments, va interpréter un trop-plein d’informations émotionnelles indigestes et se met à produire ses enzymes.
« On se fait de la bile », rappelle le langage courant. Le malaise est là, acide, insupportable.
Au démarrage du processus, la vibration est légère et échappe facilement à la perception consciente. C’est à ce moment qu’elle pourrait être aisément maîtrisée mais elle augmente rapidement, le sang se chargeant de drainer l’information au cerveau avec pour conséquence première d’altérer la perception globale des événements de manière négative.
Il est possible que le message du corps étant erroné, le fonctionnement du cerveau soit troublé. C’est une alerte, il se sent en danger, et donc l’attention devient exacerbée. Ce qui peut expliquer que les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons alors et qui sont « neutres » soient perçues avec un a priori négatif. La mécanique est lancée, l’emballement est fatal. La gêne devient colère.
Sur le plan énergétique, la vibration a généralement à ce moment-là franchi le diaphragme et envahi la sphère globale de la cage thoracique. Le chakra du cœur est perturbé. La respiration est modifiée et du gaz carbonique est produit en excès. Ce gaz est vécu comme un poison par la victime de l’énervement et doit impérativement être expulsé. C’est l’action dispersante du sas énergétique de la gorge qui remplit cette fonction et c’est à ce moment-là que l’on entend les râles, les « aah ! » et les « ooh ! » qui viennent des tripes.
Souvent, le malaise organique vécu entraîne des gestes ou des paroles de mécontentement ou d’agressivité.
Le vécu psychique est à ce moment de l’ordre de la tristesse ou de l’accablement. Le cerveau est comme gazé, intoxiqué par des messages chimiques destructifs.
Si la personne est seule, elle va devoir attendre que ça passe. En effet, l’intoxication de la sphère psychique finit par se dissiper avec le temps. À moins, bien sûr, qu’une longue rumination mentale-émotionnelle entretienne le mécanisme de cet étouffement de l’esprit. Si ce type de stress est récurrent, les dommages sur la santé sont assez connus pour qu’il ne soit pas nécessaire de les évoquer ici.
Si la personne énervée n’est pas seule, son cerveau en alerte interprétera les actes neutres ou même bienveillants de l’autre de manière négative. Le psychisme intoxiqué croira percevoir de la bêtise, de la maladresse, voire de la malveillance dans les actions pourtant dénuées de tout cela. La moindre broutille devient prétexte à l’expression du mécontentement.
La personne énervée vit un malaise qu’elle ne perçoit pas consciemment et projette la responsabilité de ce désagrément sur l’autre. Les paroles maladroites et les reproches fusent.

Pourquoi cette personne fait-elle cela ?

Elle ne se sent déjà pas bien. Si en plus, elle s’estimait responsable de ce qu’elle vit, cela rajouterait une charge supplémentaire insupportable à son désagrément. Incapable d’accepter qu’elle seule est responsable de l’émotion qu’il la submerge, elle va chercher un coupable à l’acte qui a provoqué le désordre : l’autre, les autres, la société, le gouvernement, etc.
L’autre personne en présence, qui n’a rien vu venir, peut se retrouver attaquée verbalement ou par un geste d’agacement manifeste. Elle vit cela comme une injustice et cela l’énerve évidemment… Elle ressent à son tour une tension dans le ventre qu’elle a besoin d’exprimer.
Vous connaissez la suite, cela monte en crescendo…
C’est le début de toutes les guerres. C’est ce qui use les couples, les relations familiales et amicales.
Si l’autre personne, en face de l’énervée, est capable d’un peu de raison ou de sagesse, elle cherchera à faire prendre conscience à la personne du non fondé et de l’inutilité de son énervement. Et c’est là qu’elle peut se voir répondre :
« J’ai bien le droit de m’énerver ! »
C’est bien là que réside la bêtise. L’acquiescement dans la sphère mentale de la valeur de ce trouble et de sa réaction virulente est une erreur lourde de conséquences.
En affirmant cette ineptie, je justifie intellectuellement, mentalement, une immaturité émotionnelle. Comment, dans ce cas, pourrait-on même imaginer qu’il puisse y avoir un l’espoir de résolution de cette problématique ? Si je revendique qu’il est juste que je me mette dans un tel état de dégradation, j’autorise mon corps à se mettre dans tous ses états. Comment pourrais-je dépasser un jour une telle attitude ? Si je ne suis pas capable de gérer correctement un petit énervement, comment serais-je capable de gérer un véritable problème ?
La principale justification mentale de l’énervement est que si je n’explose pas, le désordre va continuer à régner. L’énervé est dans l’illusion qu’il faut bien réagir pour régler le soi-disant problème. Il est incapable de voir que le véritable problème est justement dans sa ré-action émotionnelle et qu’il est incapable dans son état d’action raisonnée.
Prosaïquement, l’énervé ne se sent pas bien et il veut se défaire de son mal-être. C’est tout à fait naturel. Mais l’étouffement de son esprit le rend incapable d’un comportement adéquat.
Lui étant impossible de voir son erreur, il affirmera souvent avec force le bien-fondé de son irritation.
Rappelons ici que l’immaturité émotionnelle est la cause principale de tous les désordres.
Les actions régulatrices et puissantes, celles qui nous apportent vraiment une solution à nos problématiques, ne sont jamais le fruit des tourments de l’émotion, mais bien d’une analyse posée et raisonnée.
Justifier son énervement est donc bien une bêtise.

Mais comment résoudre ce problème ?

Avant d’aborder une proposition de résolution, voyons ensemble ce qu’il est possible de réparer.
Les énervements occasionnent la plupart du temps des actes ou des paroles blessantes.
Ces blessures occasionnées à l’autre peuvent devenir facilement des bombes à retardement. Ce sont souvent des coups portés au ventre de ceux que l’on aime. Aussi, il est important de panser les plaies que nous avons occasionnées en nous excusant, tout simplement. S’excuser est une marque d’intelligence qui exprime la prise de conscience que nous avons été un moment débordé et que nous n’avons pas été tout à fait nous-mêmes dans la relation.
S’excuser n’est pas se diminuer devant l’autre mais lui montrer du respect et de manière encore plus profonde, de nous montrer du respect à nous-mêmes.
Le fait de s’excuser désamorce la fausse identification à l’être faible que nous avons été et renforce l’identification à l’être juste et courageux que nous voulons être.
Voilà pour une tentative de réparation des dégâts causés mais qu’en est-il d’une solution réelle ?
Une véritable solution demande du travail sur soi et est difficile.
Cela demande de la présence d’esprit. Je traduis : être suffisamment conscient de son corps pour percevoir le trouble naissant puis être capable de l’éradiquer par un mouvement de sa volonté.
La présence d’esprit est l’axe principal de notre croissance intérieure.
Si mon esprit est présent, je vais être capable de percevoir le réel.
La réalité, dans le cas de l’énervement, est un trouble que je ressens dans mon corps.
Je le vois.
Je perçois directement le caractère indésirable de ce trouble.
Je ne lui donne pas l’autorisation de monter en moi. Je ne laisse pas la vibration passer au-dessus de mon diaphragme.
Cela reste une sensation désagréable mais qui n’envahit par mon corps et surtout pas ma psyché. Il n’y a pas de charge de gaz carbonique excessive et donc pas de râle.
Il n’y a pas de recherche de coupable, pas de reproche à faire à l’autre.
Il n’y a besoin d’aucune justification mentale à aucun acte négatif.
Cela est uniquement possible si mon mental n’a pas été embrumé. Il est donc absolument indispensable d’enrayer cette mécanique malsaine au plus près de son émergence.Le secret de la réussite consiste en la possession d’une bonne dose de présence d’esprit.
Comment acquérir plus de présence d’esprit ?
C’est l’objectif de toute démarche intérieure bien comprise et c’est le propos même de l’art solaire qui traite de son accumulation et de sa croissance.

Roland Perret
Energéticien en art solaire