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papier carbone, eau et lumière

Récit d'un rêve initiatique décrivant les étapes du nettoyage des conditionnements par Roland Perret, énergéticien en art solaire.

ANATOMIE D’UN RÊVE INITIATIQUE

Je désire partager avec vous un rêve étrange, un de ces rêves où on peut avoir le sentiment d’avoir été enseigné. Souvent, au réveil, la bizarrerie de nos rêves est jugée dans l’instant comme absurde et inutile par notre mental conscient. Mais parfois, le sens jaillit comme une évidence en un éclair, ou plus souvent en une succession d’éclairs, qui sont autant de révélations.
De ce rêve, il ne m’est resté certainement que des bribes , tant il est bref, le voici :

« Un bloc de papier carbone noir doit être mâché pour faire de l’eau. Et alors l’eau permettra un espace de lumière. »

Je vous avais dit que ce rêve était étrange… Son sens initiatique m’est apparu de manière synthétique avec le décodage de chacun de ces trois éléments.

Le papier carbone


Peut-être que les plus jeunes d’entre vous ne connaissent pas le papier carbone.
Il s’agit de feuilles très fines encrées en noir ou en bleu qui servaient à la copie des documents avant l’invention de la photocopieuse. On les utilisait dans les machines à écrire pour doubler le document, mais on en trouve toujours parce que ces feuilles sont très pratiques pour le transfert des tracés de patrons en couture. Je m’en sers personnellement dans mon travail artistique pour transposer mes dessins sur le bois massif.
Autant dire que ça ne se mange pas ni ne se mâche… !
Le carbone avec sa couleur noire est le symbole par excellence de la matière à transformer. Tout comme le plomb, les alchimistes cherchaient à transmuter le charbon en or.
Nous transformons le gaz carbonique des végétaux pour respirer.
C’est l’image d’un résidu noir, compact, d’une scorie qui ne peut demeurer dans nos corps sous peine de mort.
C’est donc quelque chose de noir à éliminer en nous… par exemple une tendance négative récurrente.
Mais pourquoi un bloc de papier carbone ?
Rappelez-vous que ces feuilles permettent la copie. Nos ombres, pour beaucoup, sont « copiées » depuis une source quelconque dans la densité de notre corps émotionnel. Nombre de nos problématiques proviennent de nos conditionnements. Et qu’est-ce qu’un conditionnement, sinon la copie d’un programme étranger à notre vraie nature ?
Il en va ainsi de certains comportements hérités de nos parents dont on voudrait pouvoir se débarrasser. Il en va ainsi de certaines habitudes négatives prises au cours de notre éducation ou issues de l’influence de notre environnement…
Nous sommes emplis de duplicatas obsolètes qui nous empêchent de vivre des relations harmonieuses ou tout simplement d’être nous-mêmes, vraiment.
Et donc, le rêve dit de mâcher ces feuilles de carbone jusqu’à en faire de l’eau.

L’eau


Gandhi conseillait de « boire ce que l’on mange ». Une parfaite manière de se nourrir serait de liquéfier nos aliments solides et de ne les avaler que lorsqu’ils sont liquides, imprégnés complètement de nos sucs salivaires.
Le rêve propose de transformer le carbone en eau. L’eau est la fluidité, la transparence. Tout l’opposé du carbone ! L’eau désigne le niveau énergétique des quatre éléments fondamentaux constituants de la nature et de l’homme. Elle nous parle de l’éthique et de sa fluidité, de sa circulation qui devrait être libre.
Mâcher jusqu’à rendre liquide serait alors d’abord prendre conscience de la programmation solidifiée, puis la retourner en soi, la digérer pour en reconnaître sa véritable nature jusqu’à sa libération, sa dissolution.
L’eau doit couler entre les êtres, c’est alors que s’ouvre un espace de lumière.

L’espace de lumière


Le rêve nous parle de relations, avec les autres et aussi avec nous-mêmes.
Si l’espace intérieur est fluide comme l’eau, alors une relation de paix, d’amour, de sérénité, de justesse devient possible.
J’ai réalisé, au sortir de ce rêve, combien étaient précieuses nos relations. J’ai saisi à quel point nous étions dans un espace lumineux, lorsque nos rapports sont vraiment harmonieux.
Nous autres, chercheurs, espérons trouver la lumière dans nos techniques, dans nos lectures, dans nos enseignements et ne réalisons pas toujours que ce à quoi nous aspirons est là, si proche, dans notre relation juste à l’autre.
« Car là où il y en a deux ou trois assemblés en mon Nom, je suis là au milieu d’eux… »
Cette phrase a pris désormais un nouveau sens pour moi.

La veille au soir de ce rêve, j’avais regardé un excellent film sur ma tablette. Sans doute y a-t-il un lien avec le rêve, parce que ce film traite justement de cela, à condition de le regarder attentivement.
Son titre est « Le Discours » de Laurent Tirard (2020).
Si vous avez la curiosité de voir ce film très drôle, soyez attentif au dénouement, quand le héros parle de la « tarte mal tournée » de sa sœur, s’extirpant de ses peurs et de ses projections et qu’un espace de bien-être, de lumière, s’ouvre enfin.

Puissiez-vous mâcher vos charbons, que l’eau de vos relations s’écoule dans un espace de lumière !

Roland Perret
Énergéticien en art solaire.

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Que dit le sable…?

Que dit le sable ?

Maître, comment atteindre le vrai bonheur ? Dès que je pense l’avoir trouvé, il s’écoule entre mes doigts comme du sable…
Le vieil homme, après un court moment de silence, plissa les yeux dans son sourire.
Et que te dit le sable…? 
Je ne comprends pas, Maître ? 
Que te raconte ce sable qui s’écoule, l’évanouissement de ce bonheur ?
Le disciple réfléchit : Que le monde est cruel et notre condition misérable, répondit-il.
Tu ne sais pas écouter le sable !
Le disciple, un peu surpris, parvint néanmoins à se concentrer davantage. Puis, son regard s’éclaira: 
Le sable nous parle de l’impermanence de toutes choses dans ce monde !
Tu ne fais que réciter une leçon, tu n’écoutes toujours pas le sable ! le rabroua le Maître. Quelle est la réalité cachée de ce monde ?
Le divin, Maître. Le divin est le créateur de ce monde et l’intelligence cachée dans les choses et les êtres.
Bien. C’est donc le divin qui fait couler le sable entre tes doigts. Et que te dit-il ?
Cette fois-ci, le disciple prit le temps d’un plus long silence.
Je comprends maintenant Maître. Quand je suis heureux, le divin me parle: il me dit que le bonheur existe. Quand le bonheur m’échappe, c’est le divin qui me parle encore : il me dit que je me trompe de manière.
C’est cela. Le divin te fait savoir avec son amour infini qu’il y a un bonheur plus grand qui t’attend. Un bonheur sans faille, éclatant comme un soleil d’éternité.
Quel est donc ce bonheur parfait, Maître ?
C’est le divin lui-même qui te tend ses bras.
Mais comment l’atteindre, où est-il, comment faire ?
Disciple, tu l’as dis toi-même, il est caché en toutes choses… 
S’il est caché en toutes choses… il est caché en moi. Le sable me dit que le bonheur que je cherche n’est pas dehors, mais bien en moi.
Oui, mon cher disciple, il te faut allumer la flamme du bonheur secret de ton coeur.
Merci Maître, j’ai entendu la voix du sable.
Ils continuèrent tous deux leur paisible promenade au bord de la mer.

Roland Perret, disciple du sable

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« J’ai bien le droit de m’énerver ! »

L'énervement. Étude de cas et sa résolution par la pratique solaire par Roland Perret. revelationducœur.com

« J’ai bien le droit de m’énerver ! »

Je vais vous démontrer, et j’espère que cela ne va pas vous énerver encore plus, que cette affirmation est une profonde bêtise.
Oui bien sûr, s’énerver n’est pas interdit par la loi. Et puis, tout le monde le fait n’est-ce pas ? Pourquoi devrais-je m’en priver ?
Entendu, mais c’est un acte qui a ses conséquences plus importantes que ce que l’on imagine ordinairement. Vous rétorquerez peut-être que si vous ne vous énervez pas, si vous acceptez le motif de ce qui vous énerve, si vous laissez faire, ce sera l’anarchie, le désordre. Parce que lorsque vous vous énervez, c’est toujours dans une volonté de justice, n’est-ce pas ? Et puis même, quand vous admettez parfois que votre comportement ou vos paroles à ce moment-là ont été excessifs et que vous avez causé de la souffrance à l’autre, vous arguerez peut-être que c’est un comportement bien ordinaire et puis cela met un peu de piment dans la vie qui sans cela serait certainement bien monotone…
L’énervement fait tellement partie de notre nature que nous n’avons souvent même pas besoin de l’autre pour nous mettre dans cet état et nous nous énervons tout seul…
Profitons, si tu veux bien, cher lecteur, que tu ne sois pas énervé au moment où tu lis ces lignes pour approfondir cette question de l’énervement.Tout d’abord, comment puis-je savoir que tu n’es pas énervé, exactement en ce moment ?
Tout simplement parce que l’énervement empêche de réfléchir. Il est absolument impossible pour un esprit humain de développer de la finesse d’esprit ou même de simplement comprendre vraiment un texte lorsqu’il est énervé.

Pourquoi en est-il ainsi ?

C’est un processus énergétique-physiologique.
Suite à un stimulus quelconque vécu négativement, un centre nerveux, le plexus solaire, entre en vibration. « Ça bouillonne dans le creux de l’estomac ».
Imaginons un exemple :
A et B s’affairent dans la cuisine.
A pose un verre sur la table.
B se retourne et n’ayant pas vu le verre, le renverse.
B pousse un « oooh, m…! »
A, voyant B perturbé, désire l’aider à retrouver sa sérénité. : « Ce n’est pas grave… »
B rétorque avec reproche : « Tu aurais pu le mettre ailleurs ! » et rajoute « c’est toujours comme ça avec toi ! »
A est surpris et blessé, il ne sait plus quoi faire et rétorque « tu aurais pu faire attention, je ne pouvais pas prévoir…»
B: « Evidemment, c’est à moi la faute ! »
Je vous laisse imaginer la suite. A aurait pu prendre la fuite aussi, mais avec une charge résiduelle dans le plexus solaire.
Pour comprendre ce qui s’est passé là, il faut savoir que le chakra du plexus solaire est responsable de la gestion du je et du monde qui l’entoure.
Si son rayonnement n’est pas «solide», c’est qu’il y a des problématiques par exemple de manque de confiance en soi, un manque de reconnaissance sociale ou des peurs quelconques. Si, dans cet état de faiblesse chakrique, un événement survient qui échappe au contrôle de l’individu, la réponse énergétique-physiologique est immédiate.
La glande associée au chakra du plexus solaire (à ne pas confondre avec le chakra solaire) est le pancréas. 
La fonction exocrine du pancréas, qui est normalement de produire des enzymes qui vont digérer le trop-plein d’aliments, va interpréter un trop-plein d’informations émotionnelles indigestes et se met à produire ses enzymes.
« On se fait de la bile », rappelle le langage courant. Le malaise est là, acide, insupportable.
Au démarrage du processus, la vibration est légère et échappe facilement à la perception consciente. C’est à ce moment qu’elle pourrait être aisément maîtrisée mais elle augmente rapidement, le sang se chargeant de drainer l’information au cerveau avec pour conséquence première d’altérer la perception globale des événements de manière négative.
Il est possible que le message du corps étant erroné, le fonctionnement du cerveau soit troublé. C’est une alerte, il se sent en danger, et donc l’attention devient exacerbée. Ce qui peut expliquer que les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons alors et qui sont « neutres » soient perçues avec un a priori négatif. La mécanique est lancée, l’emballement est fatal. La gêne devient colère.
Sur le plan énergétique, la vibration a généralement à ce moment-là franchi le diaphragme et envahi la sphère globale de la cage thoracique. Le chakra du cœur est perturbé. La respiration est modifiée et du gaz carbonique est produit en excès. Ce gaz est vécu comme un poison par la victime de l’énervement et doit impérativement être expulsé. C’est l’action dispersante du sas énergétique de la gorge qui remplit cette fonction et c’est à ce moment-là que l’on entend les râles, les « aah ! » et les « ooh ! » qui viennent des tripes.
Souvent, le malaise organique vécu entraîne des gestes ou des paroles de mécontentement ou d’agressivité.
Le vécu psychique est à ce moment de l’ordre de la tristesse ou de l’accablement. Le cerveau est comme gazé, intoxiqué par des messages chimiques destructifs.
Si la personne est seule, elle va devoir attendre que ça passe. En effet, l’intoxication de la sphère psychique finit par se dissiper avec le temps. À moins, bien sûr, qu’une longue rumination mentale-émotionnelle entretienne le mécanisme de cet étouffement de l’esprit. Si ce type de stress est récurrent, les dommages sur la santé sont assez connus pour qu’il ne soit pas nécessaire de les évoquer ici.
Si la personne énervée n’est pas seule, son cerveau en alerte interprétera les actes neutres ou même bienveillants de l’autre de manière négative. Le psychisme intoxiqué croira percevoir de la bêtise, de la maladresse, voire de la malveillance dans les actions pourtant dénuées de tout cela. La moindre broutille devient prétexte à l’expression du mécontentement.
La personne énervée vit un malaise qu’elle ne perçoit pas consciemment et projette la responsabilité de ce désagrément sur l’autre. Les paroles maladroites et les reproches fusent.

Pourquoi cette personne fait-elle cela ?

Elle ne se sent déjà pas bien. Si en plus, elle s’estimait responsable de ce qu’elle vit, cela rajouterait une charge supplémentaire insupportable à son désagrément. Incapable d’accepter qu’elle seule est responsable de l’émotion qu’il la submerge, elle va chercher un coupable à l’acte qui a provoqué le désordre : l’autre, les autres, la société, le gouvernement, etc.
L’autre personne en présence, qui n’a rien vu venir, peut se retrouver attaquée verbalement ou par un geste d’agacement manifeste. Elle vit cela comme une injustice et cela l’énerve évidemment… Elle ressent à son tour une tension dans le ventre qu’elle a besoin d’exprimer.
Vous connaissez la suite, cela monte en crescendo…
C’est le début de toutes les guerres. C’est ce qui use les couples, les relations familiales et amicales.
Si l’autre personne, en face de l’énervée, est capable d’un peu de raison ou de sagesse, elle cherchera à faire prendre conscience à la personne du non fondé et de l’inutilité de son énervement. Et c’est là qu’elle peut se voir répondre :
« J’ai bien le droit de m’énerver ! »
C’est bien là que réside la bêtise. L’acquiescement dans la sphère mentale de la valeur de ce trouble et de sa réaction virulente est une erreur lourde de conséquences.
En affirmant cette ineptie, je justifie intellectuellement, mentalement, une immaturité émotionnelle. Comment, dans ce cas, pourrait-on même imaginer qu’il puisse y avoir un l’espoir de résolution de cette problématique ? Si je revendique qu’il est juste que je me mette dans un tel état de dégradation, j’autorise mon corps à se mettre dans tous ses états. Comment pourrais-je dépasser un jour une telle attitude ? Si je ne suis pas capable de gérer correctement un petit énervement, comment serais-je capable de gérer un véritable problème ?
La principale justification mentale de l’énervement est que si je n’explose pas, le désordre va continuer à régner. L’énervé est dans l’illusion qu’il faut bien réagir pour régler le soi-disant problème. Il est incapable de voir que le véritable problème est justement dans sa ré-action émotionnelle et qu’il est incapable dans son état d’action raisonnée.
Prosaïquement, l’énervé ne se sent pas bien et il veut se défaire de son mal-être. C’est tout à fait naturel. Mais l’étouffement de son esprit le rend incapable d’un comportement adéquat.
Lui étant impossible de voir son erreur, il affirmera souvent avec force le bien-fondé de son irritation.
Rappelons ici que l’immaturité émotionnelle est la cause principale de tous les désordres.
Les actions régulatrices et puissantes, celles qui nous apportent vraiment une solution à nos problématiques, ne sont jamais le fruit des tourments de l’émotion, mais bien d’une analyse posée et raisonnée.
Justifier son énervement est donc bien une bêtise.

Mais comment résoudre ce problème ?

Avant d’aborder une proposition de résolution, voyons ensemble ce qu’il est possible de réparer.
Les énervements occasionnent la plupart du temps des actes ou des paroles blessantes.
Ces blessures occasionnées à l’autre peuvent devenir facilement des bombes à retardement. Ce sont souvent des coups portés au ventre de ceux que l’on aime. Aussi, il est important de panser les plaies que nous avons occasionnées en nous excusant, tout simplement. S’excuser est une marque d’intelligence qui exprime la prise de conscience que nous avons été un moment débordé et que nous n’avons pas été tout à fait nous-mêmes dans la relation.
S’excuser n’est pas se diminuer devant l’autre mais lui montrer du respect et de manière encore plus profonde, de nous montrer du respect à nous-mêmes.
Le fait de s’excuser désamorce la fausse identification à l’être faible que nous avons été et renforce l’identification à l’être juste et courageux que nous voulons être.
Voilà pour une tentative de réparation des dégâts causés mais qu’en est-il d’une solution réelle ?
Une véritable solution demande du travail sur soi et est difficile.
Cela demande de la présence d’esprit. Je traduis : être suffisamment conscient de son corps pour percevoir le trouble naissant puis être capable de l’éradiquer par un mouvement de sa volonté.
La présence d’esprit est l’axe principal de notre croissance intérieure.
Si mon esprit est présent, je vais être capable de percevoir le réel.
La réalité, dans le cas de l’énervement, est un trouble que je ressens dans mon corps.
Je le vois.
Je perçois directement le caractère indésirable de ce trouble.
Je ne lui donne pas l’autorisation de monter en moi. Je ne laisse pas la vibration passer au-dessus de mon diaphragme.
Cela reste une sensation désagréable mais qui n’envahit par mon corps et surtout pas ma psyché. Il n’y a pas de charge de gaz carbonique excessive et donc pas de râle.
Il n’y a pas de recherche de coupable, pas de reproche à faire à l’autre.
Il n’y a besoin d’aucune justification mentale à aucun acte négatif.
Cela est uniquement possible si mon mental n’a pas été embrumé. Il est donc absolument indispensable d’enrayer cette mécanique malsaine au plus près de son émergence.Le secret de la réussite consiste en la possession d’une bonne dose de présence d’esprit.
Comment acquérir plus de présence d’esprit ?
C’est l’objectif de toute démarche intérieure bien comprise et c’est le propos même de l’art solaire qui traite de son accumulation et de sa croissance.

Roland Perret
Energéticien en art solaire

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Le Chi-Kong solaire illustré, commenté et audio

Description du Chi-Kong solaire par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

Le chI-kong solaire

Les mouvements de Chi-Kong traditionnel se font à partir du Hara, le centre du ventre. Si certains mouvements sont identiques à la tradition, comme les phases d’harmonisation et de latéralisation, le Chi-Kong solaire diffère sur deux points:

-Le premier point est qu’il s’opère à partir du centre du cœur.


Dès le démarrage des exercices, la main se pose sur le sternum et il s’agit de « respirer avec le cœur ». Après la phase d’harmonisation, la visualisation d’un soleil entre les mains qu’on incorpore dans le centre du cœur est un renforcement puissant de la sensorisation du soleil intérieur.

 

-Le deuxième point est qu’il s’agit d’un Chi-Kong libre.


Ce Chi-Kong peu connu est extraordinaire de souplesse. Il s’agit d’opérer des mouvements « quelconques » en douceur, des gestes et des attitudes du corps au « feeling », sans à-coup, centré sur la perception, ou tout au moins la visualisation de l’énergie dans les mains ou à un niveau global. Le Chi-Kong libre solaire est une danse de lumière qui nous apprend à nous mouvoir avec le cœur solaire, prélude à la permanence du centrage du soleil intérieur dans notre quotidien.

Roland Perret
Énergéticien en art solaire

En bas de cet article, vous trouverez une guidance audio pour cet exercice.

Phase 1 INTRODUCTION

  •  Écarter les pieds de la largeur des épaules. La main droite sur le cœur, au niveau du sternum. La main gauche levée paume vers le haut.
  • Inspirer l’énergie-lumière avec la main gauche.
  • Expirer l’énergie-lumière dans le cœur solaire sous la main droite.
  • Durée 1mn 
  •  2  Inspirer l’énergie dans le cœur.
  • Expirer l’énergie dans le cœur
  • Durée 2mn
  • 3  Ouvrir les bras, paumes vers le haut. Aspirer l’énergie par les deux mains.
  • Durée 20s.
  •   Descendre les mains en position basse dans l’expir.
  • Durée 10s.
  • 5  Sensoriser une sphère énergétique entre les mains. Faire des mouvements de pulsations pour la ressentir.
  • Durée 1mn

Garder la sensation du cœur solaire tout le long de l’exercice complet

Phase 2 HARMONISATION

  • 6  Mains en position basse, paumes vers le haut. Les doigts ne se touchent pas.
  • 7 Lever les mains. Coudes à hauteur des épaules
  • Durée 5 à 10 s.
  • 8 Légère suspension du souffle
  • Durée 4 à 5 s.
  • 9 Pivoter les mains vers le bas
  • 10 Descendre les mains en position basse
  • Durée 5 s.
  • 11 Légère suspension du souffle
  • Durée 4 à 5 s.
  • -Monter et descendre plusieurs fois

Durée totale de l’harmonisation au minimum 5mn

Phase 3 LATÉRALISATION

  • 12 Les mains pointent vers le bas.
  • 13 Pivoter les mains vers l’intérieur.
  • 14 Écartez les bras sur les côtés en inspirant.

 

 

  • 15 Ramenez les bras vers l’arrière. Pivoter les mains à la fin de l’inspir.
  • 16 Ramener les bras vers l’avant en expirant.
  • 17 Pivoter les mains et recommencer.

Opérer ce brassage plusieurs fois
Durée au minimum 5mn

Description du Chi-Kong solaire par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

Phase 4 CHI-KONG LIBRE SOLAIRE

  • 18 Remonter les mains à hauteur de poitrine.
  • 19 Visualiser une sphère lumineuse, un soleil.
  • 20 Compresser ce soleil, surtout à l’expir en le ramenant vers le cœur.
  • Durée 5mn minimum
  • 21 Finir avec les mains sur le cœur
  • Le soleil est incorporé dans la poitrine.
  • Durée 3 mn minimum
  • 22 Passer au chi-kong libre : des mouvements harmonieux au senti de chacun, centré dans le cœur solaire et dans la perception de l’énergie. Danser avec le cœur ».
  • Durée 10 mn minimum
  • 23 Finir avec les mains en descente et en expirant.
  • Durée 1 mn

Guidance audio du chi-kong solaire

Merci beaucoup à Marie-Françoise Nguyen d’avoir fait ce montage en podcast pour faciliter l’apprentissage de ce chi-kong. Vous pourrez trouver sa chaîne YouTube ICI

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Le triangle des Maîtres incarnés

Le triangle des maîtres, pratique solaire par Roland Perret Énergétician. revelationducœur.com

Comment choisir un enseignant spirituel

Lorsque dans sa vie un être se tourne vers le spirituel, c’est souvent à la suite d’une prise de conscience. C’est un retournement profond qui est vécu la plupart du temps après une longue errance. Il est attristant de constater que ces nouveau-nés dans la recherche spirituelle s’engouffrent très souvent dans des voies qui ne leur apportent pas vraiment ce qu’ils cherchent au plus profond de leur cœur. Rejetant un monde contemporain dénué de hautes valeurs, ils s’imaginent, dans leur naïveté et leur candeur, trouver enfin dans la pléthore de voies spirituelles proposées par la société, un univers forcément clair et lumineux qui ne peut que les amener vers leur but.

Mais quel but ?

Les traditions spirituelles parlent d’éveil ou de transfiguration. Les plus grands enseignants évoquent des réalisations qui touchent à la surhumanité. En Occident, cette culture du transcendant est oubliée de nos jours et peu de chercheurs ont ces objectifs élevés en ligne de mire. Et parmi les rares êtres qui conçoivent un tant soit peu ces hautes réalisations, la plupart considéreront ces objectifs comme hors de portée dans leur vie présente. Il faut bien dire qu’on ne sait plus trop bien de quoi il retourne… L’éveil ? Mais de quoi parlons-nous ?
Alors on met la barre moins haut. Et on va se trouver intelligents et humbles à renoncer à des objectifs qui après tout sont peut-être des mirages et se tourner vers des buts plus prosaïques
L’éveil des Maîtres va devenir un soi-disant éveil à une nourriture plus saine, un éveil à la nature, à l’écologie, au mieux-être, un éveil politique où on va peut-être changer de bord, un éveil du corps avec les dernières techniques à la mode et ah oui aussi cette merveilleuse illusion à la participation à un éveil global qui nous promet enfin une réelle et définitive résolution aux problèmes planétaires… !
Les véritables enseignants ne voient là que de louables futilités, observant l’humanité immature passer simplement d’un jouet à un autre, comme de simples modifications fluctuantes aux allures de progrès dans le médiocre effort de l’homme pour s’élever hors de sa condition.
L’éveil est à la mode et pourtant peut-être bien n’avons-nous jamais été autant éloignés du principe de l’Éveil.
Comment s’y retrouver dans ce marché de l’âme avec ses étalages scintillants de fausses lumières ?
Il y a ceux qui foncent tête baissée dans un système philosophique ou religieux, pensant naïvement que chacun se valent. L’essentiel leur paraît alors être l’engagement. Et puis, peu à peu, Ils se trouvent coulés dans un moule de principes et de notions qui les habitent et se meuvent à leur place. Le chercheur de vérité ne cherche plus la vérité, il en a trouvé une, enfermante mais après tout confortable…

Moi, je n’ai pas de maître !

Il y a ceux qui devant autant de voies qui menacent d’être des pièges, pensent que le positionnement le plus intelligent est de n’avoir aucun enseignant.
Pauvres fous !
Je peux l’affirmer, j’ai fait partie de cette race-là. De caractère indépendant, autodidacte dans mon métier de peintre, j’ai naturellement pensé que cette voie était la meilleure, celle qui m’empêcherait de tomber dans une impasse ou une secte. J’ai confondu l’intelligence avec l’orgueil. Certes, j’ai avancé dans ma quête en lisant beaucoup, en rencontrant des enseignants, j’ai fait mon marché, prenant ici et là ce qui me convenait, rejetant le reste. Et puis là aussi, l’impasse.

Pourquoi ça ne marche pas ?

Parce qu’on ne peut acquérir une chose que si elle nous est accessible.
Comment pourrais-je découvrir un « autre chose », un « ailleurs », un véritable éveil si je ne rencontre pas un être qui le possède, qui l’incarne ?
Je pensais naïvement que si je rentrais assez profondément en moi je rencontrerais ce que je cherche. Je suis allé loin dans cette manière de faire et ai découvert beaucoup de trésors. Mais seul, on ne sort pas de soi, on ne trouve toujours que soi.

Le critère du véritable enseignant spirituel

Seul un maître, c’est-à-dire un être qui a réalisé l’autre en soi, est capable de vous amener à la découverte de l’autre en vous, à condition qu’il accepte d’endosser le rôle ingrat de l’enseignant.
Travailler avec un maître authentique, c’est d’abord conserver et cultiver sa liberté intérieure.
C’est parfois accepter d’expérimenter des manières de faire qui peut-être ne plaisent pas à mon petit caractère. Le changement est forcément toujours à ce prix. Ce n’est plus faire son marché, en rejetant ce qui ne me plaît pas, mais étudier et approfondir avec acuité les notions et principes proposés. Le rapport au maître est un rapport de respect et non d’asservissement ou de dévotion. Aucun apprentissage n’est possible sans le respect. Aucune nouveauté ne peut apparaître en vous si vous ne vous ouvrez pas à un être qui manifeste la nouveauté. Cherchez les hommes nouveaux, les êtres qui témoignent d’un comportement hors normes.
Voilà ce qui devrait être le critère du choix de votre enseignant :
La manifestation irréfutable chez cet être de ce à quoi vous aspirez au plus profond de votre cœur.

Mais comment reconnaître un véritable maître ?

On peut observer le comportement d’un enseignant mais il ne faut pas oublier non plus qu’un être libéré n’a plus les mêmes critères ni les mêmes relations au monde que nous et peut avoir un comportement à nos yeux incompréhensible. Je vous conseille donc plutôt d’observer les effets de son enseignement sur ses plus proches élèves. Sont-ils asservis ? Sont-ils appauvris ? Où sont-ils grandis, épanouis et joyeux ? Un enseignant, ce sachant l’objet de l’attention, peux faire bonne figure mais comme on reconnaît un arbre à ses fruits…
Évitez les enseignants qui vous disent que tout est déjà réalisé en vous et qu’il suffit de le comprendre. Il s’agit d’enseignants qui ont accompli ce qu’on peut appeler un éveil psychologique. C’est un piège mental confortable. Ces personnes ne démontrent jamais de puissance énergétique et rejettent avec dédain des manifestations dont elles sont bien incapables.
Les capacités énergétiques sont des preuves de transformation authentiques lorsqu’elles ne sont ni génétiques ni obtenues par des rituels.
Les « dons » c’est à dire les capacités liées à la génétique peuvent très bien être développés sans que l’individu soit transformé. Ainsi, un clairvoyant par exemple peut très bien faire montre de ses talents sans avoir amené son évolution intérieure à un haut niveau éthique.
Les rituels, qu’ils soient religieux ou par exemple ceux du chamanisme ou du Reïki, sont des opérations qui lient le pratiquant à des entités éthériques. Le rituel est un raccourci qui évite le véritable effort spirituel. Il permet certes certains résultats, voire des miracles, mais Il s’agit toujours d’une alliance avec des êtres invisibles qui ont malheureusement leurs propres intérêts, tout en se faisant passer pour des êtres magnifiques. Dans le deuxième monde, tout se paye…

Le triangle des maîtres

On reconnaît un Maître par les manifestations d’un triangle:
Les sommets de ce triangle sont les centres activés du cœur, de la tête et de la main.
Les côtés de ce triangle sont les relations fermes et établies entre ces sommets.
Le centre du cœur est la manifestation qualitative de l’être spirituel.
Le centre de la tête est la manifestation de l’intelligence et de la volonté de l’esprit immortel.
Le centre de la main (des mains) est la manifestation du pouvoir de l’énergie spirituelle.
S’il manque un de ces éléments, nous n’avons pas affaire à un maître.
Son cœur manifeste-t-il réellement l’intention de vous faire grandir ?
Sa tête exprime-t-elle réellement un enseignement vivant et libérateur?
Sa main opère-t-elle réellement des transformations dans votre âme ?
Vous avez quatre corps : physique, énergétique, émotionnel et mental. Si vous parvenez à associer ces quatre éléments au triangle supérieur, vous manifestez le septénaire, la marque de l’homme accompli, vous devenez vous-même un Maître.

Roland Perret Énergéticien en art solaire

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Pratique diffuse. Le miracle de la matière

Ressentir le miracle de la matière par Roland Perret énergéticien en art solaire.

Pratique diffuse
Ressentir le miracle de la matière

 

C’est d’abord une question de silence intérieur.
Accepter d’arrêter ma mécanique mentale pour me rendre capable de recevoir de précieuses informations.
Celles-ci sont délivrées par les interactions de mon corps avec la matière.
C’est grâce au silence de ma pensée que je deviens apte à pénétrer les mystères de la sensation.
Je change de rythme et mes mouvements deviennent juste un tout petit peu plus lents, pour que je puisse les accompagner avec toute ma conscience.
Là, maintenant, je peux frôler du doigt le bord de cette table.
Je sens l’angle arrondi et la texture fine du bois verni.
L’intensité sera différente selon que j’appuie plus ou moins fort du doigt ou selon la rugosité du matériau.
C’est l’attention à une sensation comme celle-ci qui me procure d’abord un sentiment d’étrangeté, parce que je ne sais pas ce que c’est qu’une sensation. Je peux juste la ressentir, l’explorer.
Puis vient un certain plaisir, celui de ressentir et seulement de ressentir. Une impression inexplicable de régénération et de paix me remplit. Par contraste, mon état antérieur se révèle tumultueux et désordonné. 
Là, c’est une paix empreinte de curiosité qui m’invite à explorer plus avant.
Je deviens de plus en plus sensible à tous les points de contact de mon corps avec la matière qui m’environne.
Je sens le poids de mon corps sur le fauteuil, je sens la texture chaude du tissu du siège sous mes cuisses, je sens le pli de ma chaussette gauche entre deux de mes orteils, mes avant-bras glissant sur les accoudoirs lisses de mon fauteuil et ce titillement un peu brûlant sur la pulpe de mes doigts qui frappent légèrement le clavier. 
Il y a cet inconfort dans mes reins à cause de ma position sur le siège, que je corrige délicatement pour trouver une assise équilibrée.
Je peux me lever, assister à toutes ces miraculeuses rencontres avec le sol sous mes pieds, accompagner la complexe descente de l’escalier avec ma main qui caresse sa rampe lisse avec le goût de la sécurité.
Je peux me lancer dans l’opération magique de la vaisselle, avec son eau si chaude, si intense à couler sur mes mains, le poids et la texture des assiettes dans leur ballet purificateur. La vaisselle devient un acte sacré, je me purifie en même temps que je nettoie.
Que dire de la préparation du repas, avec ce légume, lisse ou terreux, ferme ou tendre que je vais éplucher pour découvrir le secret qu’il cache sous la peau, en m’émerveillant de ses couleurs et de ses formes ?
Et je ne vous ai parlé que du toucher et à peine du regard.
Déployez aussi votre odorat, votre ouïe, sans oublier votre goût.

C’est une pratique de la joie dans les actes quotidiens, une pratique en laquelle votre cœur peut se déployer et rayonner d’amour sans condition.

C’est une manière de vous régénérer, de vous relier à la Terre-Mère et à votre incarnation.

Alors de temps en temps, dans votre journée, arrêtez-vous pour ressentir consciemment et devenez l’artisan de votre joie par votre corps. 

 

Roland Perret 
Énergéticien en art solaire

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Le petit déjeuner

Comment partager avec vous le sentiment délicieux vécu ce matin ?

Pourrai-je dire qu’il suffit de s’arrêter, de se poser, pour vivre un moment que l’on pourrait qualifier d’extase ?
On devrait d’ailleurs plutôt le nommer « instase » tant le mouvement est bien plus en direction de l’intérieur qu’une sortie vers l’extérieur.

C’était au petit déjeuner.

C’était si puissant qu’il m’a fallu un effort pour me relever mais cette chaleur délicieuse dans mon cœur ne m’a pas quitté même lorsque j’ai versé l’eau chaude de la bouilloire électrique dans la théière de céramique grise.
J’étais assis et je m’étais juste mis en suspens, tranquillement, en douceur et l’intensité d’un torrent de vie a jailli, a traversé mon soleil intérieur en irradiant de mille feux laiteux.
Puissiez-vous connaître les délices du jardin de votre cœur et vous retrouver écrasé d’amour, comme cela, sans raison autre que celle de s’être tourné vers votre soleil intérieur.

Comme est-ce arrivé ? Comment cela est-il devenu si simple, si fort…?

Il a fallu un jour l’activer ce soleil, puis apprendre à le cultiver avec assiduité pour un jour, comme aujourd’hui, le contempler comme un arbre de lumière qui aurait poussé dans le corps.
L’activer comment ?
Par syntonie en présence d’un grand frère qui a déjà un tel arbre en lui et qui sait en partager les fruits. Cela ne peut pas se passer autrement, c’est impossible sinon. Avec quelle force serait-ce réalisable ? Il faut la lumière d’un même soleil, une lumière identique mais plus mûre et beaucoup plus puissante, capable de vibrer au point d’éveiller le centre solaire de l’autre.

Et ensuite ?

Il a fallu comprendre ce qui s’était passé, au moins suffisamment pour l’acter et puis décider de cultiver cette graine précieuse avec constance et discipline.
Apprendre à respirer avec ce soleil, apprendre le sentiment solaire, apprendre la pensée solaire. En bref, apprendre à élever tout son être, là maintenant, parce que c’est ce qui est juste et que je le veux.

Finalement ?

Il n’y a pas de finalement, pas de fin à cette croissance merveilleuse.
Toute la vie se transforme, sans lutte, sans guerre, même sainte.
L’arbre de lumière grandit à la mesure de l’attention, de la constance qu’on lui apporte.

Si vous faites cela…

Alors la joie deviendra vôtre à chaque instant de votre vie et bien au-delà.

Roland Perret Énergéticien

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Les pratiques de soutien

Pratique de soutien. Les chakras et la pratique solaire par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com
Pratique de soutien. Les chakras et la pratique solaire par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

LE TRAVAIL DE SOUTIEN

Il est bien entendu que la pratique solaire concerne la croissance de notre identité réelle, celle de l’être essentiel en nous, l’être divin.
Notre moi transitoire, notre personnalité, notre corporéité, nos corps subtils ne sont que l’enveloppe portant en son sein la programmatique divine qui ne demande qu’à se développer. Il s’agit d’opérer un « intervertissement » de personnalité, plus qu’une croissance unilatérale. Le moi ordinaire apprend à collaborer avec le moi divin, il profite ainsi très largement de ses bienfaits et accède à la paix, à l’équilibre, et au bonheur.

La pratique pure solaire implique l’effort de l’élévation du moi ordinaire à son taux vibratoire maximum.
Devant les difficultés rencontrées par certains élèves, la mise en place d’un travail de soutien s’avère utile.
Le pratiquant assidu y trouvera des outils de facilitation de gestion intérieure.

En quoi consiste ce travail de soutien à la pratique solaire ?

Encore une fois, le corps, l’âme (émotionnelle) et le mental sont sollicités.
Il s’agit d’un travail sur l’esprit, consistant, en grande partie de concentrations, de visualisations (nidra yoga), de techniques énergétiques, de travaux sur la vibration de la couleur ainsi qu’une stimulation de tous les sens (ouïe, odorat, toucher, audition, goût). C’est un travail sur les chakras et sur le centre dans la tête et il est important de ne pas le confondre avec le travail solaire à proprement parler.
L’objectif est d’apprendre la gestion de ses états intérieurs. Savoir en un instant se libérer de ses accaparations émotionnelles ou mentales, apprendre à se protéger sur le plan énergétique, stimuler ses facultés de concentration… En bref, mieux connaître sa complexion humaine pour mieux la mettre au service de l’activation de son cœur solaire.

Le travail de soutien sera mené à la demande et selon les spécificités des problématiques.

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Le cœur solaire éveillé

Le cœur solaire éveillé par la pratique solaire par Roland Perret énergéticien. revelationducœur.com

LE CŒUR SOLAIRE ÉVEILLÉ

Il y a vraiment une transformation possible pour l’ être humain. Ce n’ est pas une illusion de plus ou une vision abstraite et chimérique.
C’est une modification radicale au niveau de la personnalité qui est envisageable. Plus précisément, c’ est une révolution sur le plan vibratoire.
Le taux vibratoire détermine la qualité de nos états de conscience. Ceux-ci sont en rapport direct avec nos capacités de bien-être et de bonheur dans notre vie incarnée. La qualité de ce taux est aussi en relation intime avec ce que nous vivrons après la dépose de notre corps physique. Parce que la «matière» macrocosmique, celle des mondes éthériques, répond automatiquement à nos états vibratoires. Tout comme les rêves qui sont le reflet de notre subconscient, la qualité de notre vécu sur le plan vibratoire post-mortem dépendra de notre capacité de gestion de notre taux vibratoire.
On peut dire que notre capacité à modifier et à améliorer nos états d’être est notre bien le plus précieux, quel que soit notre environnement, quelque soit la dimension dans laquelle on se trouve.
Ce taux vibratoire individuel est en rapport direct avec l’intensité de conscience que nous sommes en mesure de déployer. Il est très utile de découvrir une certaine mobilité, une certaine liberté, dans nos états intérieurs. Améliorer la qualité de nos pensées et de nos sentiments est indispensable, si l’ on souhaite atteindre le bonheur inconditionnel ou que l’ on cherche à répondre avec profondeur, et par des actes, à la question du pourquoi de notre existence.

LE TAUX VIBRATOIRE

Le taux vibratoire est la clé du mystère essentiel de nos existences.
Notre corporéïté comporte un programme de déploiement. C’est la raison première de l’incarnation, qui fait de nos corps des cosses, enveloppant la graine de notre origine première.
C’est l’ adéquation à un taux vibratoire provenant d’une surnature qui peut permettre le déclenchement de ce processus. Cette énergie-lumière doit progressivement pouvoir être maintenue pour enclencher les différentes phases de ce qui a été appelé «transfiguration».
La guérison de nos grisailles ou de nos noirceurs est implicite dans cette élévation de l’âme.
Une fois qu’une certaine quantité d’énergie-lumière a pu enfanter le foetus solaire dans le cœur, la personnalité ordinaire devient capable de s’ effacer sous l’ effet de la splendeur vibrante du champ solaire. Les vibrations-lumière imprègnent autant la psyché que les cellules et tout l’ être devient un soleil vivant. Le cœur vibre intensément dans une paix profonde, empreinte de la noblesse des hauteurs. Les mains deviennent instantanément des émetteurs puissants, capables de transmettre une partie de ce taux vibratoire à une autre personne. Celle-ci saura recevoir ces émanations salutaires pour la stimulation de sa propre croissance.

Roland Perret Énergéticien

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Pratique solaire- Les origines

Peinture illustrant l'éveil de la rose par la pratique solaire par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

L’enseignement universel

Il est très difficile de répondre à cette question. Je vous propose ici une piste de réflexion.
La réponse la plus pertinente à la question des origines de la pratique solaire est qu’elle provient de « l’Enseignement universel ».
Mais de quoi s’agit-il ? C’est une manière d’indiquer que son origine est sacrée et se perd dans la nuit des temps.
La pratique de l’éveil du soleil intérieur est probablement apparue dans la période où sa réalisation est devenue possible pour l’homme. On peut situer historiquement cette possibilité avec l’incorporation de l’âme humaine dans un corps physique capable de recevoir l’impulsion du « je » et de la volonté(1).
D’où provient l’Enseignement universel ? Il émane de la relation de l’homme avec les vagues humaines antérieures à sa propre vague évolutive, en général non incarnées (2).
Les plus anciennes traces écrites de ces enseignements se trouvent dans les Védas.
Les Védas datent au moins du XVe siècle av. J.-C., à peu près au début de l’âge du bronze chez nous. La tradition ayant été orale avant l’écriture, certains spécialistes datent de beaucoup plus loin la science védantique.
Cette connaissance aurait été transmise par canalisation aux sages indiens, les Rishis, puis transmise oralement jusqu’à nos jours. Véda signifie révélation.

Que nous révèlent les Védas ?

La formule védique la plus célèbre est l’équation « Atman = Brahman ».
Ne vous laissez pas impressionner par les termes sanskrits :
Brahman est éternel et à l’origine de toutes choses. La seule réalité absolue. L’essence immortelle de toute existence. Il ne faut pas comprendre l’existence de Brahman comme un être conscient ou d’une conscience absolue. Il s’agit plutôt d’une substance, une matière fondamentale, non consciente ni intelligente mais avec des caractéristiques d’expansion et de croissance. Cette matière n’a ni commencement ni fin. La richesse de sa croissance a permis des pics de complexité, des points de singularité d’où a éclot l’intelligence, la conscience et la volonté. C’est la naissance de l’être spirituel, l’être d’esprit. Pour ses besoins d’évolution, l’être spirituel, éternel du fait de sa composition brahmanique, crée une âme astrale qui elle-même créera les conditions d’incarnations successives dans des corps éthériques ou physiques dans différents mondes.
Pour l’homme incarné, l’Atman est l’âme cachée, le Soi, le « Je suis », l’être central calme, non affecté par les mouvements de la nature , soutenant l’évolution, tout en ne s’y mêlant pas.

Atman = Brahman

Il serait peut-être erroné de traduire l’équation «Atman = Brahman» par « l’homme = Dieu », mais plutôt par « l’homme est d’essence immortelle ». Il possède en lui une étincelle brahmanique qui est son origine véritable.
Le chrétien dira que l’homme est fils ou enfant de Dieu. De ce fait, il peut retrouver le «chemin du Père» c’est-à-dire qu’il lui est possible de retrouver ses qualités et pouvoirs d’être spirituel.
On peut aussi rappeler que « Le macrocosme est comme le microcosme ».
La présence de l’Atman est décrite ainsi dans les Védas :
« Tel est l’Atman qui réside en moi, résidant dans le lotus de mon coeur, plus petit qu’un grain de riz ou un grain d’orge, oui, encore plus petit qu’une graine de moutarde ou que le germe d’un grain de millet. Et cet Atman qui est en moi, résidant dans le lotus de mon cœur, est plus grand que cette terre, plus vaste que l’espace intermédiaire, plus vaste que l’espace céleste, oui, bien plus grand que tous ces mondes.(3) »
Nous retrouvons la base de l’enseignement de l’éveil  solaire :
DANS MON CŒUR SOMMEILLE UNE SEMENCE DIVINE.
L’autre formule védique célèbre est « Tat Tvam Asi », traduite par « Toi aussi, tu
es Cela ! »
En réalité, au-delà de notre moi connaissable et de nos identifications, nous sommes
ce « Je suis », ce soleil dormant dans notre coeur, l’Atman.
En affirmant que nous sommes l’Atman, nous affirmons notre essence immortelle et notre
filiation avec le Brahman, avec le royaume spirituel : Moi aussi, je suis Cela !

L’Affirmation solaire

Nous retrouvons l’affirmation solaire :
JE SUIS UN ÊTRE DE LUMIÈRE !
Il y aurait encore beaucoup à dire sur les origines de la pratique solaire. Un livre
entier pourrait lui être consacré en retrouvant les traces du Soleil intérieur à travers
les cultures et les mythes de l’humanité.

Roland Perret Énergéticien

« Ni par la parole, ni par la pensée, ni par la vision, l’Atman n’est connaissable. « Il est ! » Par cette formule on peut le comprendre, mais d’aucune autre façon.(4) »
« Celui qui connaît l’Atman est « l’agent de chaque chose, l’agent du Tout, le monde est à lui et il est ce monde même (5) »

(1) Rudolf Steiner place ce moment à la quatrième incarnation de la Terre, après les phases de la Lune, du Soleil et de Saturne.(ref: p 80-La Science de l’Occulte)
(2) La Science de l’Occulte décrit les vagues successives de l’involution dans la matière ainsi que la vie de l’homme à ces stades.
(3) Chandogya Upanishad (Sama Véda, doctrine de Shandilya)
(4) Katha Upanishad (Krishna Yajur Véda
(5) Brhad-Aranyaka Upanishad, IV, 4, 3