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Que dit le sable…?

Que dit le sable ?

Maître, comment atteindre le vrai bonheur ? Dès que je pense l’avoir trouvé, il s’écoule entre mes doigts comme du sable…
Le vieil homme, après un court moment de silence, plissa les yeux dans son sourire.
Et que te dit le sable…? 
Je ne comprends pas, Maître ? 
Que te raconte ce sable qui s’écoule, l’évanouissement de ce bonheur ?
Le disciple réfléchit : Que le monde est cruel et notre condition misérable, répondit-il.
Tu ne sais pas écouter le sable !
Le disciple, un peu surpris, parvint néanmoins à se concentrer davantage. Puis, son regard s’éclaira: 
Le sable nous parle de l’impermanence de toutes choses dans ce monde !
Tu ne fais que réciter une leçon, tu n’écoutes toujours pas le sable ! le rabroua le Maître. Quelle est la réalité cachée de ce monde ?
Le divin, Maître. Le divin est le créateur de ce monde et l’intelligence cachée dans les choses et les êtres.
Bien. C’est donc le divin qui fait couler le sable entre tes doigts. Et que te dit-il ?
Cette fois-ci, le disciple prit le temps d’un plus long silence.
Je comprends maintenant Maître. Quand je suis heureux, le divin me parle: il me dit que le bonheur existe. Quand le bonheur m’échappe, c’est le divin qui me parle encore : il me dit que je me trompe de manière.
C’est cela. Le divin te fait savoir avec son amour infini qu’il y a un bonheur plus grand qui t’attend. Un bonheur sans faille, éclatant comme un soleil d’éternité.
Quel est donc ce bonheur parfait, Maître ?
C’est le divin lui-même qui te tend ses bras.
Mais comment l’atteindre, où est-il, comment faire ?
Disciple, tu l’as dis toi-même, il est caché en toutes choses… 
S’il est caché en toutes choses… il est caché en moi. Le sable me dit que le bonheur que je cherche n’est pas dehors, mais bien en moi.
Oui, mon cher disciple, il te faut allumer la flamme du bonheur secret de ton coeur.
Merci Maître, j’ai entendu la voix du sable.
Ils continuèrent tous deux leur paisible promenade au bord de la mer.

Roland Perret, disciple du sable

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La concentration dans le centre psychique

La concentration psychique par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

LE CENTRE PSYCHIQUE.
Explications et guidance

Que ce soit dans des périodes comme celles qui forcent l’isolement ou des phases de vie tout simplement difficiles, la pratique du renforcement du centre psychique du cerveau est extrêmement bénéfique. Elle est aussi un moyen extraordinaire de développement intérieur. Je vous la propose ici pour soulager vos éventuelles difficultés psychologiques, sous la forme d’un accompagnement complémentaire dans le cadre de la pratique solaire.
Vous trouverez une guidance gratuite de travail ICI.

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La dépression et la pratique solaire

La libération des états dépressifs par la concentration psychique par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

  LIBÉRATION DES ÉTATS DÉPRESSIFS

  L’état de détresse psychologique que l’on appelle la dépression se caractérise par l’impression forte d’être coupé de ses forces intérieures, de sa capacité à rebondir, à se secouer. La personne n’est plus portée par ses motivations habituelles et se sent la plupart du temps impuissante, dépassée, épuisée.
Quel que soit le degré de cet état, qui va d’une sorte de tristesse permanente, des angoisses récurrentes jusqu’aux bouffées délirantes, l’être se sent fractionné, brisé, coupé de ses ressources vitales.
C’est le moment de se tourner vers des thérapies mais il arrive que la personne atteinte de ce trouble soit dans le déni et, parfois, va même jusqu’à revendiquer la normalité de cet état, arguant de la cruauté du monde. Parfois aussi, elle pense qu’il n’y a aucun espoir de sortir de cet état et certaines personnes vont jusqu’à morbidement penser qu’elles sont punies et qu’elles ne méritent pas de guérison. Dans ces cas de figure, l’aggravation inéluctable de la dépression amène le plus souvent la personne à un tel état de dégradation morale et physique qu’elle va se décider à enfin demander de l’aide.
Une fois que la personne accepte de l’aide, elle peut découvrir en général trois sortes de propositions:

-Les psychothérapies

Elles portent généralement des fruits dans les cas les plus légers, grâce à un arsenal d’outils et de techniques «psychophysiques». Des psychothérapeutes expérimentés pourront éventuellement apporter des solutions à des cas plus graves. La psychanalyse semble ne pas avoir prouvé son efficacité, mais encore une fois, c’est une question de qualité de thérapeute.
Lorsque les états dépressifs ne sont pas trop importants, mon avis personnel est qu’il est salutaire de se tourner vers ces thérapies, en choisissant avec pertinence son praticien. Les médecines douces peuvent aussi être d’une aide précieuse.

-La médicamentation légère

qui peut être efficace pour diluer des états passagers avec un contrôle rigoureux des dosages. L’inconvénient étant qu’il n’y a pas de prise en charge de l’individu par lui-même, et donc pas de guérison fondamentale.

-La médicamentation lourde

Elle n’est pas à négliger dans les formes les plus graves, elle peut même être indispensable pour éviter que la personne ne détruise sa vie et ne cause des troubles importants dans son environnement. La médicamentation et même l’hospitalisation peuvent sauver des vies.
La «camisole chimique», comme on l’appelle parfois, à l’avantage de tendre à protéger l’environnement et la personne contre elle-même. Mais elle n’apporte pas de guérison, c’est pourquoi on l’associe, la plupart du temps, à des thérapies psychologiques (se sera souvent la quasi officielle psychanalyse).
Le but de mon propos est de présenter une quatrième alternative:

Régler le problème de manière fondamentale.

– Comment ?

Par une véritable et profonde prise en charge de l’individu par lui-même.

– Pour qui ?

Pour toute personne désireuse d’accéder à une authentique gestion de sa vie intérieure, qu’elle soit dépressive ou non.
Malheureusement, en situation de camisole chimique ou de prise de médicamentation altérant les capacités mentales, notamment de concentration, cette méthode ne pourra pas être efficace.

– Sur quelle base ?

C’est la science des centres.Une connaissance issue de l’observation et de l’analyse des Maîtres. Il n’est pas possible d’exposer ces connaissances dans le cadre de cet exposé ni d’essayer d’expliquer ce qu’est un Maître. Retenons simplement qu’il y a deux centres sur les trois principaux qui nous intéressent ici. Il s’agit du centre psychique de la tête et du centre solaire du cœur.

– Comment cela fonctionne ?

Voir la fiche explicative sur

 «Le centre du cerveau et les effets de la concentration psychique»

Je vous propose (gratuitement) et c’est le plus important, une guidance audio qui vous permettra de pratiquer ce renforcement du centre psychique de votre cerveau accompagné d’une transmission énergétique pour stimuler le centre solaire cardiaque. Cela devrait permettre, à condition de persévérance, d’éliminer en vous les risques de dépression en vous permettant une meilleure gestion de votre vie intérieure. 

“Guidance audio de renforcement psychique”

Roland Perret
Energéticien en art solaire   

 

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« J’ai bien le droit de m’énerver ! »

L'énervement. Étude de cas et sa résolution par la pratique solaire par Roland Perret. revelationducœur.com

« J’ai bien le droit de m’énerver ! »

Je vais vous démontrer, et j’espère que cela ne va pas vous énerver encore plus, que cette affirmation est une profonde bêtise.
Oui bien sûr, s’énerver n’est pas interdit par la loi. Et puis, tout le monde le fait n’est-ce pas ? Pourquoi devrais-je m’en priver ?
Entendu, mais c’est un acte qui a ses conséquences plus importantes que ce que l’on imagine ordinairement. Vous rétorquerez peut-être que si vous ne vous énervez pas, si vous acceptez le motif de ce qui vous énerve, si vous laissez faire, ce sera l’anarchie, le désordre. Parce que lorsque vous vous énervez, c’est toujours dans une volonté de justice, n’est-ce pas ? Et puis même, quand vous admettez parfois que votre comportement ou vos paroles à ce moment-là ont été excessifs et que vous avez causé de la souffrance à l’autre, vous arguerez peut-être que c’est un comportement bien ordinaire et puis cela met un peu de piment dans la vie qui sans cela serait certainement bien monotone…
L’énervement fait tellement partie de notre nature que nous n’avons souvent même pas besoin de l’autre pour nous mettre dans cet état et nous nous énervons tout seul…
Profitons, si tu veux bien, cher lecteur, que tu ne sois pas énervé au moment où tu lis ces lignes pour approfondir cette question de l’énervement.Tout d’abord, comment puis-je savoir que tu n’es pas énervé, exactement en ce moment ?
Tout simplement parce que l’énervement empêche de réfléchir. Il est absolument impossible pour un esprit humain de développer de la finesse d’esprit ou même de simplement comprendre vraiment un texte lorsqu’il est énervé.

Pourquoi en est-il ainsi ?

C’est un processus énergétique-physiologique.
Suite à un stimulus quelconque vécu négativement, un centre nerveux, le plexus solaire, entre en vibration. « Ça bouillonne dans le creux de l’estomac ».
Imaginons un exemple :
A et B s’affairent dans la cuisine.
A pose un verre sur la table.
B se retourne et n’ayant pas vu le verre, le renverse.
B pousse un « oooh, m…! »
A, voyant B perturbé, désire l’aider à retrouver sa sérénité. : « Ce n’est pas grave… »
B rétorque avec reproche : « Tu aurais pu le mettre ailleurs ! » et rajoute « c’est toujours comme ça avec toi ! »
A est surpris et blessé, il ne sait plus quoi faire et rétorque « tu aurais pu faire attention, je ne pouvais pas prévoir…»
B: « Evidemment, c’est à moi la faute ! »
Je vous laisse imaginer la suite. A aurait pu prendre la fuite aussi, mais avec une charge résiduelle dans le plexus solaire.
Pour comprendre ce qui s’est passé là, il faut savoir que le chakra du plexus solaire est responsable de la gestion du je et du monde qui l’entoure.
Si son rayonnement n’est pas «solide», c’est qu’il y a des problématiques par exemple de manque de confiance en soi, un manque de reconnaissance sociale ou des peurs quelconques. Si, dans cet état de faiblesse chakrique, un événement survient qui échappe au contrôle de l’individu, la réponse énergétique-physiologique est immédiate.
La glande associée au chakra du plexus solaire (à ne pas confondre avec le chakra solaire) est le pancréas. 
La fonction exocrine du pancréas, qui est normalement de produire des enzymes qui vont digérer le trop-plein d’aliments, va interpréter un trop-plein d’informations émotionnelles indigestes et se met à produire ses enzymes.
« On se fait de la bile », rappelle le langage courant. Le malaise est là, acide, insupportable.
Au démarrage du processus, la vibration est légère et échappe facilement à la perception consciente. C’est à ce moment qu’elle pourrait être aisément maîtrisée mais elle augmente rapidement, le sang se chargeant de drainer l’information au cerveau avec pour conséquence première d’altérer la perception globale des événements de manière négative.
Il est possible que le message du corps étant erroné, le fonctionnement du cerveau soit troublé. C’est une alerte, il se sent en danger, et donc l’attention devient exacerbée. Ce qui peut expliquer que les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons alors et qui sont « neutres » soient perçues avec un a priori négatif. La mécanique est lancée, l’emballement est fatal. La gêne devient colère.
Sur le plan énergétique, la vibration a généralement à ce moment-là franchi le diaphragme et envahi la sphère globale de la cage thoracique. Le chakra du cœur est perturbé. La respiration est modifiée et du gaz carbonique est produit en excès. Ce gaz est vécu comme un poison par la victime de l’énervement et doit impérativement être expulsé. C’est l’action dispersante du sas énergétique de la gorge qui remplit cette fonction et c’est à ce moment-là que l’on entend les râles, les « aah ! » et les « ooh ! » qui viennent des tripes.
Souvent, le malaise organique vécu entraîne des gestes ou des paroles de mécontentement ou d’agressivité.
Le vécu psychique est à ce moment de l’ordre de la tristesse ou de l’accablement. Le cerveau est comme gazé, intoxiqué par des messages chimiques destructifs.
Si la personne est seule, elle va devoir attendre que ça passe. En effet, l’intoxication de la sphère psychique finit par se dissiper avec le temps. À moins, bien sûr, qu’une longue rumination mentale-émotionnelle entretienne le mécanisme de cet étouffement de l’esprit. Si ce type de stress est récurrent, les dommages sur la santé sont assez connus pour qu’il ne soit pas nécessaire de les évoquer ici.
Si la personne énervée n’est pas seule, son cerveau en alerte interprétera les actes neutres ou même bienveillants de l’autre de manière négative. Le psychisme intoxiqué croira percevoir de la bêtise, de la maladresse, voire de la malveillance dans les actions pourtant dénuées de tout cela. La moindre broutille devient prétexte à l’expression du mécontentement.
La personne énervée vit un malaise qu’elle ne perçoit pas consciemment et projette la responsabilité de ce désagrément sur l’autre. Les paroles maladroites et les reproches fusent.

Pourquoi cette personne fait-elle cela ?

Elle ne se sent déjà pas bien. Si en plus, elle s’estimait responsable de ce qu’elle vit, cela rajouterait une charge supplémentaire insupportable à son désagrément. Incapable d’accepter qu’elle seule est responsable de l’émotion qu’il la submerge, elle va chercher un coupable à l’acte qui a provoqué le désordre : l’autre, les autres, la société, le gouvernement, etc.
L’autre personne en présence, qui n’a rien vu venir, peut se retrouver attaquée verbalement ou par un geste d’agacement manifeste. Elle vit cela comme une injustice et cela l’énerve évidemment… Elle ressent à son tour une tension dans le ventre qu’elle a besoin d’exprimer.
Vous connaissez la suite, cela monte en crescendo…
C’est le début de toutes les guerres. C’est ce qui use les couples, les relations familiales et amicales.
Si l’autre personne, en face de l’énervée, est capable d’un peu de raison ou de sagesse, elle cherchera à faire prendre conscience à la personne du non fondé et de l’inutilité de son énervement. Et c’est là qu’elle peut se voir répondre :
« J’ai bien le droit de m’énerver ! »
C’est bien là que réside la bêtise. L’acquiescement dans la sphère mentale de la valeur de ce trouble et de sa réaction virulente est une erreur lourde de conséquences.
En affirmant cette ineptie, je justifie intellectuellement, mentalement, une immaturité émotionnelle. Comment, dans ce cas, pourrait-on même imaginer qu’il puisse y avoir un l’espoir de résolution de cette problématique ? Si je revendique qu’il est juste que je me mette dans un tel état de dégradation, j’autorise mon corps à se mettre dans tous ses états. Comment pourrais-je dépasser un jour une telle attitude ? Si je ne suis pas capable de gérer correctement un petit énervement, comment serais-je capable de gérer un véritable problème ?
La principale justification mentale de l’énervement est que si je n’explose pas, le désordre va continuer à régner. L’énervé est dans l’illusion qu’il faut bien réagir pour régler le soi-disant problème. Il est incapable de voir que le véritable problème est justement dans sa ré-action émotionnelle et qu’il est incapable dans son état d’action raisonnée.
Prosaïquement, l’énervé ne se sent pas bien et il veut se défaire de son mal-être. C’est tout à fait naturel. Mais l’étouffement de son esprit le rend incapable d’un comportement adéquat.
Lui étant impossible de voir son erreur, il affirmera souvent avec force le bien-fondé de son irritation.
Rappelons ici que l’immaturité émotionnelle est la cause principale de tous les désordres.
Les actions régulatrices et puissantes, celles qui nous apportent vraiment une solution à nos problématiques, ne sont jamais le fruit des tourments de l’émotion, mais bien d’une analyse posée et raisonnée.
Justifier son énervement est donc bien une bêtise.

Mais comment résoudre ce problème ?

Avant d’aborder une proposition de résolution, voyons ensemble ce qu’il est possible de réparer.
Les énervements occasionnent la plupart du temps des actes ou des paroles blessantes.
Ces blessures occasionnées à l’autre peuvent devenir facilement des bombes à retardement. Ce sont souvent des coups portés au ventre de ceux que l’on aime. Aussi, il est important de panser les plaies que nous avons occasionnées en nous excusant, tout simplement. S’excuser est une marque d’intelligence qui exprime la prise de conscience que nous avons été un moment débordé et que nous n’avons pas été tout à fait nous-mêmes dans la relation.
S’excuser n’est pas se diminuer devant l’autre mais lui montrer du respect et de manière encore plus profonde, de nous montrer du respect à nous-mêmes.
Le fait de s’excuser désamorce la fausse identification à l’être faible que nous avons été et renforce l’identification à l’être juste et courageux que nous voulons être.
Voilà pour une tentative de réparation des dégâts causés mais qu’en est-il d’une solution réelle ?
Une véritable solution demande du travail sur soi et est difficile.
Cela demande de la présence d’esprit. Je traduis : être suffisamment conscient de son corps pour percevoir le trouble naissant puis être capable de l’éradiquer par un mouvement de sa volonté.
La présence d’esprit est l’axe principal de notre croissance intérieure.
Si mon esprit est présent, je vais être capable de percevoir le réel.
La réalité, dans le cas de l’énervement, est un trouble que je ressens dans mon corps.
Je le vois.
Je perçois directement le caractère indésirable de ce trouble.
Je ne lui donne pas l’autorisation de monter en moi. Je ne laisse pas la vibration passer au-dessus de mon diaphragme.
Cela reste une sensation désagréable mais qui n’envahit par mon corps et surtout pas ma psyché. Il n’y a pas de charge de gaz carbonique excessive et donc pas de râle.
Il n’y a pas de recherche de coupable, pas de reproche à faire à l’autre.
Il n’y a besoin d’aucune justification mentale à aucun acte négatif.
Cela est uniquement possible si mon mental n’a pas été embrumé. Il est donc absolument indispensable d’enrayer cette mécanique malsaine au plus près de son émergence.Le secret de la réussite consiste en la possession d’une bonne dose de présence d’esprit.
Comment acquérir plus de présence d’esprit ?
C’est l’objectif de toute démarche intérieure bien comprise et c’est le propos même de l’art solaire qui traite de son accumulation et de sa croissance.

Roland Perret
Energéticien en art solaire

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La différence entre la Pratique solaire et le Reïki

Différence entre le Reïki et la Pratique solaire par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

Quelle est la différence entre le Reïki et la pratique solaire ?

La question m’est souvent posée lors des conférences. S’il y a des ressemblances sous quelques aspects extérieurs, notamment lors les transmissions de lumière, la pratique solaire n’a rien à voir avec le Reïki occidental.

La problématique du rituel

La pratique solaire, l’art d‘éveiller son soleil intérieur, ne recourt à aucun rituel.
À l’instar de beaucoup d’autres pratiques spirituelles, le Reïki utilise des symboles ésotériques, des mudras (positions des mains) et des sons pour arriver à provoquer des phénomènes perceptibles.
Il faut savoir qu’aucun rituel d’aucune sorte n’est anodin.
Même s’il n’y a pas de contexte religieux, le rituel, c’est-à-dire le recours à des formes, des dessins, des gestes ou des objets particuliers liés à un appel de forces est toujours une invocation de forces invisibles.
Or, l’invisible n’est pas toujours bienveillant, loin de là. Il faut savoir que les mondes dits « astraux » sont peuplés d’êtres qui ne sont majoritairement pas plus évolués que l’humain ordinaire. Les motivations de ces êtres sont diverses et la plupart du temps friands de certaines énergies dégagées par l’homme. Structurellement métamorphes, du fait de ne pas posséder de corps physiques, ces êtres peuvent prendre l’apparence qui convient à leurs fins, y compris même des formes angéliques et lumineuses. Les personnes influentes sont convoitées par ces créatures, du fait de l’opportunité de toucher un grand nombre de proies potentielles. Les enseignants spirituels ne dérogent pas plus à la règle que les dirigeants politiques par exemple ou les artistes de renom.
À cause de ce triste phénomène, si à ses origines, une pratique spirituelle peut être saine et sans danger, elle peut très bien se trouver « infestée » à un moment donné par ces usurpateurs qui recueilleront les effluves pourtant sincères de leurs dévots.

L’histoire du Reïki

À l’instar de nombre de pratiques dites spirituelles, le Reïki semble bien malheureusement avoir suivi une  évolution dégénérative.
Le découvreur du Reïki, le japonais Mikao Usui (1865-1926) était un véritable pratiquant spirituel dont les facultés de guérison se sont ouvertes. Lorsque ce type de capacités s’éveillent, elles sont la preuve tangible de la transformation intérieure. Conformément à l’enseignement de nombreux maîtres authentiques, Usui enseignait que des manifestations devaient être considérées comme « des effets secondaires désirables » sans y accorder trop d’importance en soi.
Un élève d’Usui, Chujiro Hayashi, eut l’autorisation d’Usui de mettre l’accent sur l’aspect thérapeutique du Reïki. Mais celui-ci outrepassa ses droits et enseigna le soin Reïki en le modifiant à sa sauce. Nous pouvons voir déjà là le démarrage d’un processus pernicieux.
Le Reïki connut alors une scission en deux écoles.
-Une école spirituelle dans la lignée du maître Usui (actuellement l’école Usui Reiki Ryoho Gakkai au Japon),
-L’autre école est celle instaurée par Hayashi et c’est celle-ci, plus facile et moins exigeante, qui s’est répandue en occident. Sa caractéristique est de conserver l’aspect mystique des initiations, des rituels et des symboles et surtout de retirer de l’approche toute exigence de démarche spirituelle personnelle. Il n’y a pas d’enseignements dans ce Reïki mais une série d’initiations ritualisées.
Si on rajoute à cette déformation fondamentale la divulgation des rituels secrets en 1992, et de plus l’absence de toute règlementation dans ce domaine, on comprend l’engouement pour le public d’une pratique spectaculaire sans effort qui se retrouve rapidement, parfois en trois semaines, à un pseudo grade de maître pour autant qu’on y mette le prix. Prix parfois exorbitant qui encourage nombre de personnes à en faire une activité lucrative.

La pratique solaire

Dans une véritable pratique spirituelle, il s’agit toujours d’élever la vibration de sa propre architecture, de ses propres constituants physiques, énergétiques, émotionnels et mentaux.
Il n’y a pas d’initiations dans la pratique solaire, dans le sens où il n’y a pas d’alliance consentie avec des puissances dans l’invisible. C’est l’homme lui-même, dans son effort assidu et sa volonté de lumière qui stimule et éveille son soleil intérieur en relation avec l’énergie divine immanente.
Lorsque des capacités se développent chez le pratiquant d’un véritable travail spirituel, par exemple des facultés de soins, ce sera toujours du fait d’une véritable maturation, d’une authentique transformation, voire transfiguration du pratiquant, notamment sur le plan de la clarté et la pureté de ses sentiments et de ses intentions.

Vous voilà prévenus

Si vous êtes un chercheur de vérité sincère et désirez accéder à une spiritualité authentique, et non un fast-food spiritualiste, vous trouverez dans la pratique solaire ce à quoi vous aspirez. Si le Reïki vous attire vraiment, que ce soit pour des soins ou pour vous former à cette discipline, je ne saurai que vous conseiller de vérifier au moins la lignée de l’enseignant et son affiliation à l’école Usui Reiki Ryoho Gakkai au Japon. Mais je ne peux pas affirmer non plus, n’ayant pas de connaissance directe de cette école, que ce soit une garantie absolue. Vous trouverez facilement sur le net des témoignages sur des maladies graves attribuées à la pratique du Reïki, notamment chez les (pseudo) maîtres, qui n’ont ce grade que par le truchement d’onéreuses cotisations.

Roland Perret
Énergéticien en art solaire

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Le Chi-Kong solaire illustré, commenté et audio

Description du Chi-Kong solaire par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

Le chI-kong solaire

Les mouvements de Chi-Kong traditionnel se font à partir du Hara, le centre du ventre. Si certains mouvements sont identiques à la tradition, comme les phases d’harmonisation et de latéralisation, le Chi-Kong solaire diffère sur deux points:

-Le premier point est qu’il s’opère à partir du centre du cœur.


Dès le démarrage des exercices, la main se pose sur le sternum et il s’agit de “respirer avec le cœur”. Après la phase d’harmonisation, la visualisation d’un soleil entre les mains qu’on incorpore dans le centre du cœur est un renforcement puissant de la sensorisation du soleil intérieur.

 

-Le deuxième point est qu’il s’agit d’un Chi-Kong libre.


Ce Chi-Kong peu connu est extraordinaire de souplesse. Il s’agit d’opérer des mouvements “quelconques” en douceur, des gestes et des attitudes du corps au “feeling”, sans à-coup, centré sur la perception, ou tout au moins la visualisation de l’énergie dans les mains ou à un niveau global. Le Chi-Kong libre solaire est une danse de lumière qui nous apprend à nous mouvoir avec le cœur solaire, prélude à la permanence du centrage du soleil intérieur dans notre quotidien.

Roland Perret
Énergéticien en art solaire

En bas de cet article, vous trouverez une guidance audio pour cet exercice.

Phase 1 INTRODUCTION

  •  Écarter les pieds de la largeur des épaules. La main droite sur le cœur, au niveau du sternum. La main gauche levée paume vers le haut.
  • Inspirer l’énergie-lumière avec la main gauche.
  • Expirer l’énergie-lumière dans le cœur solaire sous la main droite.
  • Durée 1mn 
  •  2  Inspirer l’énergie dans le cœur.
  • Expirer l’énergie dans le cœur
  • Durée 2mn
  • 3  Ouvrir les bras, paumes vers le haut. Aspirer l’énergie par les deux mains.
  • Durée 20s.
  •   Descendre les mains en position basse dans l’expir.
  • Durée 10s.
  • 5  Sensoriser une sphère énergétique entre les mains. Faire des mouvements de pulsations pour la ressentir.
  • Durée 1mn

Garder la sensation du cœur solaire tout le long de l’exercice complet

Phase 2 HARMONISATION

  • 6  Mains en position basse, paumes vers le haut. Les doigts ne se touchent pas.
  • 7 Lever les mains. Coudes à hauteur des épaules
  • Durée 5 à 10 s.
  • 8 Légère suspension du souffle
  • Durée 4 à 5 s.
  • 9 Pivoter les mains vers le bas
  • 10 Descendre les mains en position basse
  • Durée 5 s.
  • 11 Légère suspension du souffle
  • Durée 4 à 5 s.
  • -Monter et descendre plusieurs fois

Durée totale de l’harmonisation au minimum 5mn

Phase 3 LATÉRALISATION

  • 12 Les mains pointent vers le bas.
  • 13 Pivoter les mains vers l’intérieur.
  • 14 Écartez les bras sur les côtés en inspirant.

 

 

  • 15 Ramenez les bras vers l’arrière. Pivoter les mains à la fin de l’inspir.
  • 16 Ramener les bras vers l’avant en expirant.
  • 17 Pivoter les mains et recommencer.

Opérer ce brassage plusieurs fois
Durée au minimum 5mn

Description du Chi-Kong solaire par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

Phase 4 CHI-KONG LIBRE SOLAIRE

  • 18 Remonter les mains à hauteur de poitrine.
  • 19 Visualiser une sphère lumineuse, un soleil.
  • 20 Compresser ce soleil, surtout à l’expir en le ramenant vers le cœur.
  • Durée 5mn minimum
  • 21 Finir avec les mains sur le cœur
  • Le soleil est incorporé dans la poitrine.
  • Durée 3 mn minimum
  • 22 Passer au chi-kong libre : des mouvements harmonieux au senti de chacun, centré dans le cœur solaire et dans la perception de l’énergie. Danser avec le cœur”.
  • Durée 10 mn minimum
  • 23 Finir avec les mains en descente et en expirant.
  • Durée 1 mn

Guidance audio du chi-kong solaire

Merci beaucoup à Marie-Françoise Nguyen d’avoir fait ce montage en podcast pour faciliter l’apprentissage de ce chi-kong. Vous pourrez trouver sa chaîne YouTube ICI

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Le triangle des Maîtres incarnés

Le triangle des maîtres, pratique solaire par Roland Perret Énergétician. revelationducœur.com

Comment choisir un enseignant spirituel

Lorsque dans sa vie un être se tourne vers le spirituel, c’est souvent à la suite d’une prise de conscience. C’est un retournement profond qui est vécu la plupart du temps après une longue errance. Il est attristant de constater que ces nouveau-nés dans la recherche spirituelle s’engouffrent très souvent dans des voies qui ne leur apportent pas vraiment ce qu’ils cherchent au plus profond de leur cœur. Rejetant un monde contemporain dénué de hautes valeurs, ils s’imaginent, dans leur naïveté et leur candeur, trouver enfin dans la pléthore de voies spirituelles proposées par la société, un univers forcément clair et lumineux qui ne peut que les amener vers leur but.

Mais quel but ?

Les traditions spirituelles parlent d’éveil ou de transfiguration. Les plus grands enseignants évoquent des réalisations qui touchent à la surhumanité. En Occident, cette culture du transcendant est oubliée de nos jours et peu de chercheurs ont ces objectifs élevés en ligne de mire. Et parmi les rares êtres qui conçoivent un tant soit peu ces hautes réalisations, la plupart considéreront ces objectifs comme hors de portée dans leur vie présente. Il faut bien dire qu’on ne sait plus trop bien de quoi il retourne… L’éveil ? Mais de quoi parlons-nous ?
Alors on met la barre moins haut. Et on va se trouver intelligents et humbles à renoncer à des objectifs qui après tout sont peut-être des mirages et se tourner vers des buts plus prosaïques
L’éveil des Maîtres va devenir un soi-disant éveil à une nourriture plus saine, un éveil à la nature, à l’écologie, au mieux-être, un éveil politique où on va peut-être changer de bord, un éveil du corps avec les dernières techniques à la mode et ah oui aussi cette merveilleuse illusion à la participation à un éveil global qui nous promet enfin une réelle et définitive résolution aux problèmes planétaires… !
Les véritables enseignants ne voient là que de louables futilités, observant l’humanité immature passer simplement d’un jouet à un autre, comme de simples modifications fluctuantes aux allures de progrès dans le médiocre effort de l’homme pour s’élever hors de sa condition.
L’éveil est à la mode et pourtant peut-être bien n’avons-nous jamais été autant éloignés du principe de l’Éveil.
Comment s’y retrouver dans ce marché de l’âme avec ses étalages scintillants de fausses lumières ?
Il y a ceux qui foncent tête baissée dans un système philosophique ou religieux, pensant naïvement que chacun se valent. L’essentiel leur paraît alors être l’engagement. Et puis, peu à peu, Ils se trouvent coulés dans un moule de principes et de notions qui les habitent et se meuvent à leur place. Le chercheur de vérité ne cherche plus la vérité, il en a trouvé une, enfermante mais après tout confortable…

Moi, je n’ai pas de maître !

Il y a ceux qui devant autant de voies qui menacent d’être des pièges, pensent que le positionnement le plus intelligent est de n’avoir aucun enseignant.
Pauvres fous !
Je peux l’affirmer, j’ai fait partie de cette race-là. De caractère indépendant, autodidacte dans mon métier de peintre, j’ai naturellement pensé que cette voie était la meilleure, celle qui m’empêcherait de tomber dans une impasse ou une secte. J’ai confondu l’intelligence avec l’orgueil. Certes, j’ai avancé dans ma quête en lisant beaucoup, en rencontrant des enseignants, j’ai fait mon marché, prenant ici et là ce qui me convenait, rejetant le reste. Et puis là aussi, l’impasse.

Pourquoi ça ne marche pas ?

Parce qu’on ne peut acquérir une chose que si elle nous est accessible.
Comment pourrais-je découvrir un « autre chose », un « ailleurs », un véritable éveil si je ne rencontre pas un être qui le possède, qui l’incarne ?
Je pensais naïvement que si je rentrais assez profondément en moi je rencontrerais ce que je cherche. Je suis allé loin dans cette manière de faire et ai découvert beaucoup de trésors. Mais seul, on ne sort pas de soi, on ne trouve toujours que soi.

Le critère du véritable enseignant spirituel

Seul un maître, c’est-à-dire un être qui a réalisé l’autre en soi, est capable de vous amener à la découverte de l’autre en vous, à condition qu’il accepte d’endosser le rôle ingrat de l’enseignant.
Travailler avec un maître authentique, c’est d’abord conserver et cultiver sa liberté intérieure.
C’est parfois accepter d’expérimenter des manières de faire qui peut-être ne plaisent pas à mon petit caractère. Le changement est forcément toujours à ce prix. Ce n’est plus faire son marché, en rejetant ce qui ne me plaît pas, mais étudier et approfondir avec acuité les notions et principes proposés. Le rapport au maître est un rapport de respect et non d’asservissement ou de dévotion. Aucun apprentissage n’est possible sans le respect. Aucune nouveauté ne peut apparaître en vous si vous ne vous ouvrez pas à un être qui manifeste la nouveauté. Cherchez les hommes nouveaux, les êtres qui témoignent d’un comportement hors normes.
Voilà ce qui devrait être le critère du choix de votre enseignant :
La manifestation irréfutable chez cet être de ce à quoi vous aspirez au plus profond de votre cœur.

Mais comment reconnaître un véritable maître ?

On peut observer le comportement d’un enseignant mais il ne faut pas oublier non plus qu’un être libéré n’a plus les mêmes critères ni les mêmes relations au monde que nous et peut avoir un comportement à nos yeux incompréhensible. Je vous conseille donc plutôt d’observer les effets de son enseignement sur ses plus proches élèves. Sont-ils asservis ? Sont-ils appauvris ? Où sont-ils grandis, épanouis et joyeux ? Un enseignant, ce sachant l’objet de l’attention, peux faire bonne figure mais comme on reconnaît un arbre à ses fruits…
Évitez les enseignants qui vous disent que tout est déjà réalisé en vous et qu’il suffit de le comprendre. Il s’agit d’enseignants qui ont accompli ce qu’on peut appeler un éveil psychologique. C’est un piège mental confortable. Ces personnes ne démontrent jamais de puissance énergétique et rejettent avec dédain des manifestations dont elles sont bien incapables.
Les capacités énergétiques sont des preuves de transformation authentiques lorsqu’elles ne sont ni génétiques ni obtenues par des rituels.
Les « dons » c’est à dire les capacités liées à la génétique peuvent très bien être développés sans que l’individu soit transformé. Ainsi, un clairvoyant par exemple peut très bien faire montre de ses talents sans avoir amené son évolution intérieure à un haut niveau éthique.
Les rituels, qu’ils soient religieux ou par exemple ceux du chamanisme ou du Reïki, sont des opérations qui lient le pratiquant à des entités éthériques. Le rituel est un raccourci qui évite le véritable effort spirituel. Il permet certes certains résultats, voire des miracles, mais Il s’agit toujours d’une alliance avec des êtres invisibles qui ont malheureusement leurs propres intérêts, tout en se faisant passer pour des êtres magnifiques. Dans le deuxième monde, tout se paye…

Le triangle des maîtres

On reconnaît un Maître par les manifestations d’un triangle:
Les sommets de ce triangle sont les centres activés du cœur, de la tête et de la main.
Les côtés de ce triangle sont les relations fermes et établies entre ces sommets.
Le centre du cœur est la manifestation qualitative de l’être spirituel.
Le centre de la tête est la manifestation de l’intelligence et de la volonté de l’esprit immortel.
Le centre de la main (des mains) est la manifestation du pouvoir de l’énergie spirituelle.
S’il manque un de ces éléments, nous n’avons pas affaire à un maître.
Son cœur manifeste-t-il réellement l’intention de vous faire grandir ?
Sa tête exprime-t-elle réellement un enseignement vivant et libérateur?
Sa main opère-t-elle réellement des transformations dans votre âme ?
Vous avez quatre corps : physique, énergétique, émotionnel et mental. Si vous parvenez à associer ces quatre éléments au triangle supérieur, vous manifestez le septénaire, la marque de l’homme accompli, vous devenez vous-même un Maître.

Roland Perret Énergéticien en art solaire

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Pratique diffuse. Le miracle de la matière

Ressentir le miracle de la matière par Roland Perret énergéticien en art solaire.

Pratique diffuse
Ressentir le miracle de la matière

 

C’est d’abord une question de silence intérieur.
Accepter d’arrêter ma mécanique mentale pour me rendre capable de recevoir de précieuses informations.
Celles-ci sont délivrées par les interactions de mon corps avec la matière.
C’est grâce au silence de ma pensée que je deviens apte à pénétrer les mystères de la sensation.
Je change de rythme et mes mouvements deviennent juste un tout petit peu plus lents, pour que je puisse les accompagner avec toute ma conscience.
Là, maintenant, je peux frôler du doigt le bord de cette table.
Je sens l’angle arrondi et la texture fine du bois verni.
L’intensité sera différente selon que j’appuie plus ou moins fort du doigt ou selon la rugosité du matériau.
C’est l’attention à une sensation comme celle-ci qui me procure d’abord un sentiment d’étrangeté, parce que je ne sais pas ce que c’est qu’une sensation. Je peux juste la ressentir, l’explorer.
Puis vient un certain plaisir, celui de ressentir et seulement de ressentir. Une impression inexplicable de régénération et de paix me remplit. Par contraste, mon état antérieur se révèle tumultueux et désordonné. 
Là, c’est une paix empreinte de curiosité qui m’invite à explorer plus avant.
Je deviens de plus en plus sensible à tous les points de contact de mon corps avec la matière qui m’environne.
Je sens le poids de mon corps sur le fauteuil, je sens la texture chaude du tissu du siège sous mes cuisses, je sens le pli de ma chaussette gauche entre deux de mes orteils, mes avant-bras glissant sur les accoudoirs lisses de mon fauteuil et ce titillement un peu brûlant sur la pulpe de mes doigts qui frappent légèrement le clavier. 
Il y a cet inconfort dans mes reins à cause de ma position sur le siège, que je corrige délicatement pour trouver une assise équilibrée.
Je peux me lever, assister à toutes ces miraculeuses rencontres avec le sol sous mes pieds, accompagner la complexe descente de l’escalier avec ma main qui caresse sa rampe lisse avec le goût de la sécurité.
Je peux me lancer dans l’opération magique de la vaisselle, avec son eau si chaude, si intense à couler sur mes mains, le poids et la texture des assiettes dans leur ballet purificateur. La vaisselle devient un acte sacré, je me purifie en même temps que je nettoie.
Que dire de la préparation du repas, avec ce légume, lisse ou terreux, ferme ou tendre que je vais éplucher pour découvrir le secret qu’il cache sous la peau, en m’émerveillant de ses couleurs et de ses formes ?
Et je ne vous ai parlé que du toucher et à peine du regard.
Déployez aussi votre odorat, votre ouïe, sans oublier votre goût.

C’est une pratique de la joie dans les actes quotidiens, une pratique en laquelle votre cœur peut se déployer et rayonner d’amour sans condition.

C’est une manière de vous régénérer, de vous relier à la Terre-Mère et à votre incarnation.

Alors de temps en temps, dans votre journée, arrêtez-vous pour ressentir consciemment et devenez l’artisan de votre joie par votre corps. 

 

Roland Perret 
Énergéticien en art solaire

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Guidance audio gratuite de protection – N°1 – la bulle

Bulle de protection

Guidance audio gratuite de protection

Apprenez à créer puis à utiliser votre propre bulle de protection qui vous protégera des énergies négatives.

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UNE PRATIQUE DE SOUTIEN

Il est important  de rappeler ici qu’une technique de protection subtile telle que la bulle proposée dans cet audio est un outil de soutien à la pratique spirituelle. Les pratiquants solaires, par exemple, qui ont atteint le niveau vibratoire qui leur permet de gérer leur émotionnel à volonté n’en ont pas besoin. Sauf peut-être en cas de problème majeur où elle peut leur être néanmoins utile.
“Il n’y a pas de meilleure protection que l’Amour.”

DANS QUELLES SITUATIONS ?

Si vous êtes par contre dans la situation, malheureusement très commune, où vous subissez sans pouvoir les régler, des états émotionnels déséquilibrés (colères, agacements, lassitudes, énervements, stress…), la bulle de protection est un moyen extrêmement simple et extraordinairement efficace, pratiqué depuis des siècles par des initiés qui gardaient autrefois secrètes ces formes de connaissance. C’est un premier niveau de protection, je mettrai bientôt en ligne des niveaux supérieurs de protection pour des situations plus difficiles qu’à l’ordinaire et nécessitant des traitements particuliers.
La bulle vous permettra de ne plus être affecté négativement par l’environnement. Plus précisément, vous serez capable de ne plus subir les émotions perturbatrices que vous laissez ordinairement pénétrer dans votre système par manque de vigilance ou d’énergie.
La bulle est à utilser AVANT et PENDANT les situations délicates.
Comme la plupart des techniques de soutien qui seront présentées sur ce site, celle-ci est basée sur la visualisation créatrice.
Ne vous privez pas de l’efficacité de ces outils merveilleux et apprenez à être des magiciens libres et autonomes !

POUR LES PRATIQUANTS

Suite à la demande de certains élèves qui éprouvent quelques difficultés bien naturelles à entrer rapidement et pleinement dans une concentration de pratique, je vous offre ici gratuitement un outil que j’enseignais il y a quelques années et qui peut changer votre vie quotidienne : Il est le premier d’une série d’outils de soutien en ligne
Les outils de soutien sont extrêmement utiles et en fait sont même indispensables dans notre vie quotidienne, une fois qu’on les a découverts.
Pourquoi l’expression “outils de soutien” ?
Pour les distinguer des “outils essentiels” que j’enseigne et qui concernent la croissance énergétique spirituelle, comme la pratique de l’éveil du cœur solaire.
Les outils de soutien sont néanmoins très précieux et je ne compte pas les personnes que ces pratiques ont aidées grandement, y compris votre serviteur il y a quelques années de cela.
Leur utilisation a un côté ludique et amusant. Il met en œuvre l’imagination, respectant l’adage “L’énergie suit la pensée”.
Vous serez surpris, en expérimentant la bulle par exemple, de son efficacité tout à fait pragmatique. Il s’agit d’apprendre, puis de tester. Ensuite, il faut penser à s’en servir quand on en a besoin…
C’est la seule difficulté en général : se rappeler de se servir de ce qu’on sait.
L’audio vous explique tout, de la formation de la bulle à son utilisation concrète.
À quoi sert la bulle de protection ? Vous serez capables d’être sereins, bien dans votre peau, non perturbés par les vibrations négatives, dans des situations difficiles et délicates, voire hostiles. Elle est indispensable si vous êtes dans le soin par exemple ou en présence de personnes qui vous “pompent”.

Pour découvrir les outils de soutien tels que les niveaux de protection plus avancés, ainsi que des techniques de nettoyage émotionnel et de rechargements énergétiques, je vous invite à vous abonner à la newsletter du site.
Je suis à votre disposition si vous avez des questions à ce sujet.

Roland Perret Énergéticien