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Pratique solaire- Les origines

Peinture illustrant l'éveil de la rose par la pratique solaire par Roland Perret énergéticien https://revelationducoeur.com

La réponse la plus pertinente à la question des origines de la pratique solaire est qu’elle provient de « l’Enseignement universel ».
Mais de quoi s’agit-il ? C’est une manière d’indiquer que son origine est sacrée et se perd dans la nuit des temps.
La pratique de l’éveil du soleil intérieur est probablement apparue dans la période où sa réalisation est devenue possible pour l’homme. On peut situer historiquement cette possibilité avec l’incorporation de l’âme humaine dans un corps physique capable de recevoir l’impulsion du « je » et de la volonté(1).
D’où provient l’Enseignement universel ? Il émane de la relation de l’homme avec les vagues humaines antérieures à sa propre vague évolutive, en général non incarnées (2).
Les plus anciennes traces écrites de ces enseignements se trouvent dans les Védas.
Les Védas datent au moins du XVe siècle av. J.-C., à peu près au début de l’âge du bronze chez nous. La tradition ayant été orale avant l’écriture, certains spécialistes datent de beaucoup plus loin la science védantique.
Cette connaissance aurait été transmise par canalisation aux sages indiens, les Rishis, puis transmise oralement jusqu’à nos jours. Véda signifie Révélation.
Que nous révèlent les Védas ?
La formule védique la plus célèbre est l’équation « Atman = Brahman ».
Ne vous laissez pas impressionner par les termes sanskrits :
Brahman est Dieu, éternel et à l’origine de toutes choses. La seule réalité absolue. L’essence divine de toute existence.
L’Atman est l’âme, le Soi, le « Je suis », l’être central calme, non affecté par les mouvements de la nature intérieure, soutenant l’évolution, tout en ne s’y mêlant pas.
Il serait peut-être erroné de traduire l’équation «Atman = Brahman» par « l’homme = Dieu », mais plutôt par « l’homme est d’essence divine ». Il possède en lui une étincelle divine qui est son origine véritable. Le chrétien dira que l’homme est fils, ou enfant de Dieu.
De ce fait, il peut retrouver le «chemin du Père» c’est-à-dire qu’il lui est possible de retrouver ses qualités et pouvoirs divins.
On peut aussi rappeler que “Le macrocosme est comme le microcosme”.
La présence de l’Atman est décrite ainsi dans les Védas :
« Tel est l’Atman qui réside en moi, résidant dans le lotus de mon coeur, plus petit qu’un grain de riz ou un grain d’orge, oui, encore plus petit qu’une graine de moutarde ou que le germe d’un grain de millet. Et cet Atman qui est en moi, résidant dans le lotus de mon cœur, est plus grand que cette terre, plus vaste que l’espace intermédiaire, plus vaste que l’espace céleste, oui, bien plus grand que tous ces mondes.(3) »
Nous retrouvons la base de l’enseignement de l’éveil  solaire :
DANS MON CŒUR SOMMEILLE UNE SEMENCE DIVINE.
L’autre formule védique célèbre est « Tat Tvam Asi », traduite par « Toi aussi, tu
es Cela ! »
En réalité, au-delà de notre moi connaissable et de nos identifications, nous sommes
ce « Je suis », ce soleil dormant dans notre coeur, l’Atman.
En affirmant que nous sommes l’Atman, nous affirmons notre essence divine et notre
filiation avec le Brahman, avec le Divin : Moi aussi, je suis Cela !
Nous retrouvons la diction solaire :
JE SUIS UN ÊTRE DIVIN !
Il y aurait encore beaucoup à dire sur les origines de la pratique solaire. Un livre
entier pourrait lui être consacré en retrouvant les traces du Soleil intérieur à travers
les cultures et les mythes de l’humanité.
Roland Perret Énergéticien

« Ni par la parole, ni par la pensée, ni par la vision, l’Atman n’est connaissable. « Il est ! » Par cette formule on peut le comprendre, mais d’aucune autre façon.(4) »
« Celui qui connaît l’Atman est « l’agent de chaque chose, l’agent du Tout, le monde est à lui et il est ce monde même (5) »

(1) Rudolf Steiner place ce moment à la quatrième incarnation de la Terre, après les phases de la Lune, du Soleil et de Saturne.(ref: p 80-La Science de l’Occulte)
(2) La Science de l’Occulte décrit les vagues successives de l’involution dans la matière ainsi que la vie de l’homme à ces stades.
(3) Chandogya Upanishad (Sama Véda, doctrine de Shandilya)
(4) Katha Upanishad (Krishna Yajur Véda
(5) Brhad-Aranyaka Upanishad, IV, 4, 13