J’ai rencontré un être de lumière et j’ai refusé d’ascensionner.
J’imagine que ce titre vous interpelle. Il s’agit ici d’un podcast très important, à mes yeux bien sûr, et son objectif est de permettre d’éviter des erreurs très lourdes de conséquences dans nos rapports avec l’invisible. Je considère qu’il y a trop d’ignorance dans ce domaine. Il faut savoir que cette ignorance est volontairement entretenue par les forces de l’invisible elles-mêmes. Ce podcast va être une piste de réflexion pour ceux qui cherchent la vérité dans ce domaine. Il est adressé aux personnes qui cherchent à rétablir leur propre souveraineté.
L’ expérience et son analyse
Il s’agit d’un vécu personnel, celui de cette rencontre avec une entité il y a 40 ans de cela. Il va s’agir d’un podcast en deux parties. Je vais d’abord vous raconter cette expérience et son contexte, parce que pour bien comprendre, il est nécessaire de comprendre le contexte dans lequel se passe une expérience, quelle qu’elle soit. Je me suis posé le bien fondé de ce refus d’ascensionner pendant 40 ans. Aurais-je dû accepter, finalement ? Ou ai-je eu raison de refuser ? J’ai enfin, après tout ce temps, une réponse digne de ce nom. Et c’est dans un deuxième podcast qui fera suite à celui-ci que je développerai le fruit de cette analyse. Cela aura pris 40 années de ma vie.
Voilà donc l’expérience.
Elle se passe en deux temps. Le premier temps est l’expérience que j’ai appelée la salamandre. Bien sûr, je vais m’expliquer. Mais d’abord, il faut revenir sur le contexte de ma vie personnelle à cette époque.
J’ai déjà évoqué la très grave dépression nerveuse dans laquelle était tombée ma compagne que je chérissais avec vraiment beaucoup de force. Cette dépression nerveuse a été la cause d’un effondrement de ma vie. La femme que j’aimais est devenue folle en trois jours. C’est un terme un peu désuet peut-être, mais le plus adéquat, le plus compréhensible directement. Cela en montre la gravité. J’étais donc absolument effondré et je venais de mettre Béatrice à l’hôpital psychiatrique. J’étais dans un état de très grande tristesse, d’abattement. D’ un naturel plutôt optimiste et plutôt enjoué, je n’arrivais pas à intégrer l’importance de cet événement et j’avais le sentiment que ma vie entière m’échappait, que tout le bonheur que nous pouvions vivre venait de s’envoler peut-être définitivement.
L’archange de l’auto-école
C’est dans cet état d’esprit que, regardant par la fenêtre, je vois une voiture d’auto-école qui fait ses manœuvres avec l’apprenti conducteur en contrebas de la maison dans laquelle j’étais. Cette auto-école arborait sur ses portières le nom de son propriétaire, c’était « Auto-école Michel ». Voilà, rien de bien particulier. Mais dans l’état dans lequel j’étais, dans l’état, on pourrait dire, d’effondrement psychologique dans lequel j’étais, et peut-être dans l’attente d’un secours ou dans l’attente d’un signe, oui, j’espérais un signe. À cette époque-là, je croyais que la vie nous apportait des signes, des éléments indicateurs qui nous permettaient de nous diriger dans la vie. J’avais cette croyance que j’ai abandonnée aujourd’hui. Je regarde cette auto-école Michel et je « comprends », j’ai cette espèce d’intuition qui me dit Michel… Saint Michel… Saint Michel c’est Michael… c’est l’archange, il va se passer quelque chose! C’est le symbole de l’archange Michael, d’un ange annonciateur qui est là. en bas de la maison, qui me fait signe en quelque sorte. Et j’ai ce sentiment qu’il va se passer quelque chose. J’ai la certitude d’avoir reçu un message de l’invisible. Là, j’ai ma partie raisonnable, mon intellect, qui n’était pas totalement anéanti, qui réagit en quelque sorte. Et je me dis, « Attends, Roland, c’est quand même bizarre, cette histoire. Il y a une auto-école qui passe, et puis ce serait un message pour toi… » et dans ma faiblesse mentale, dans ma confusion, je me dis finalement que la réponse à cette question, c’est le conducteur de l’auto-école qui doit le savoir lui-même, n’est-ce pas ? Est-ce qu’il sait qu’il est l’archange Michael pour moi et qu’il me délivre un message comme quoi il va se passer quelque chose, peut-être quelque chose qui va sauver notre couple ? Il n’y a qu’une manière de le savoir, c’est d’aller lui demander! Je traverse la cuisine, je mets la main sur la poignée de la porte… je m’apprêtais à descendre, demander au moniteur de l’auto-école s’il savait s’il était l’archange Michael ou pas. C’est là que je comprends, la main sur la poignée, je comprends comment cette personne va me prendre pour un fou. Et je comprends aussi que c’est absolument inutile et que c’est socialement inadmissible. Et ce n’est pas comme ça que ça marche. Et là, je me dis, « Là, Roland, là, tu déconnes! « Là, il y a quelque chose qui ne va pas. Je lâche la poignée, je reste sagement dans la pièce et je laisse partir l’auto-école. Ensuite, je me dis, c’est quand même étrange. Mon comportement est bizarre. Comment ai-je pu en arriver à me mettre ainsi dans une forme de danger social ? Qui sait si ce moniteur d’auto-école allait appeler le SAMU ou tout simplement me prendre pour un fou ? En fait, c’est un acte de folie. Pourtant, je ne suis pas fou, je n’ai pas d’hallucinations. Voilà, je me sens dans un psychisme plutôt sain. Bon, certes, il y a cette croyance en les signes. Mais bon, en tout cas, mon vieux Roland, là, il y a quelque chose qui ne va pas. Il faut que tu te calmes.
La salamandre
La journée passe tristement et ma belle-sœur me fait une proposition. Ma belle-sœur ne me portait pas dans son cœur, pourtant. Elle me considérait comme responsable de la maladie de sa propre sœur. Et je ne lui en ai jamais voulu. À cette époque, il n’y avait pas de connaissances au niveau social, au niveau général, de ce phénomène. Il n’y a pas si longtemps. On cachait les personnes dépressives dans les familles. Et il n’y avait pas de vedettes qui témoignaient de leur état dépressif. Çà, ça a commencé dans les années 2010 environ, où il y a eu certains témoignages publics. C’est donc uniquement vers cette période qu’on a pris conscience que n’importe qui pouvait se retrouver en état dépressif. C’est à cette époque qu’on a découvert que les états dépressifs pouvaient arriver à tout le monde. Ce qu’on appelle maintenant entte autres le burn-out et on sait qu’il y a différents degrés de maladies psychiques. Je ne veux pas rentrer dans le détail, mais psychologiquement, souvent, on cherche un responsable pour se soulager d’un poids lorsque les événements sont trop forts. J’étais un petit peu, ou même pas un peu, mais j’étais vraiment le bouc émissaire de la situation. Donc c’était assez surprenant que cette personne me propose de m’emmener. Peut-être avait-elle pitié de ma souffrance, je ne sais pas, mais elle voulait m’emmener à une soirée où un thérapeute faisait un stage dans les Vosges, dans ces montagnes emplies de forêts, là en Alsace. Et donc j’accepte et nous roulons en voiture silencieusement jusqu’à ce lieu. La nuit était tombée, il y avait beaucoup de monde. Une partie de ces personnes préparait le repas dans leur réfectoire et une autre attendait autour d’un feu. Et je m’assieds là à regarder un peu hébété les flammes de ce feu. Au-dessus des flammes, il y avait des escarbilles. Vous savez, ces petites étincelles qui virevolent au-dessus des flammes. C’est là qu’il s’est passé quelque chose que je n’ai jamais compris. Soudain, une de ces escarbilles saute dans ma poitrine ! Je la vois sauter dans ma poitrine au point où je regarde mon torse, je me demande si je me suis brûlé quelque chose. Il n’y avait rien, aucune brûlure. Mais surtout, j’ai été pris d’un sentiment extraordinaire de force, comme d’une force vitale, comme d’une nouvelle puissance intérieure. De mon état d’abattement, j’étais passé brutalement à un état rempli de sérénité, de force intérieure, avec l’intuition de capacités nouvelles. Eh oui ! Je ne suis pas clairvoyant, je n’ai jamais rien vu jusque-là dans ma vie en tant que phénomène étrange de ce type. Et pourtant, une escarbille a sauté dans ma poitrine, dans mon cœur, je dirais. Ce phénomène, je ne le comprends pas. Plus tard, je l’ai nommé la salamandre. Vous savez, en référence à ce nom qu’on donne aux esprits du feu. Mais je ne sais rien de ce qui s’est passé là. Et si des auditeurs de ce podcast entendent ce récit et ont des informations vécues à me donner à ce sujet, elles seraient vraiment les bienvenues dans les commentaires, par exemple. Voilà, je suis donc là, assis près de ce feu. Et je suis passé de cet état de tristesse absolue à un état de redressement intérieur, de puissance intérieure, je ne peux pas dire autrement. Au point que très rapidement, dans la foulée, je sens que j’ai une capacité. J’ai la possibilité d’émaner à partir de mon cœur, à partir de ma poitrine, quelque chose comme un rayon. qui pourrait aller dans le cœur des autres personnes, là autour du feu, et les amener à un état supérieur, à un état de bien-être, à un état à minima plus joyeux. J’ai cette intuition et je la teste. J’envoie donc mon rayon, une personne après l’autre, à toutes ces personnes que je ne connais pas. Et il me semble que ça change quelque chose en eux. Au point que je vais aller demander un téléphone. À l’époque, il n’y avait pas de portable. Et donc je trouve un fixe qui était là à disposition dans le bâtiment pour appeler le frère de ma compagne. Pour lui dire, « Voilà, tout va bien, ne t’inquiète pas. Demain, je vais à l’hôpital, je vais la guérir! » Bon, b ien sûr, il ne m’a pas cru. Mais ce n’était pas grave, j’étais persuadé d’avoir une capacité supérieure, quelque chose d’extraordinaire. C’est l’heure de passer à table et nous nous retrouvons au réfectoire. Donc, ma belle-sœur est assise en face de moi et nous sommes entourés de beaucoup de personnes, sur plusieurs tables alignées. Bien sûr, je continue mon entraînement. Je me disais qu’ il fallait que je m’entraîne si je voulais, le lendemain, aller sauver ma compagne. Il fallait que je vérifie. Donc, sur une personne après l’autre, pami celles qui sont à ma portée de vision, j’envoie mon fameux rayon. Et puis, je le projette vers ma belle-sœur en face de moi. Je vous rappelle dans quelle disposition psychologique elle était à mon égard, on va dire plutôt négatif. Donc j’envoie mon rayon, 5 ou 10 secondes. Elle avait la tête penchée, le dos courbé au-dessus de son assiette de soupe. Elle était bien sûr abattue et très triste. Donc, après quelques secondes de cette émission de rayons, elle lève la tête, me regarde droit dans les yeux, et me dit cette phrase étonnante, elle me dit, « Roland, je n’ai plus peur de toi ! » Je suis estomaqué. D’abord, je comprends à quel point j’ai la confirmation de l’efficacité de mon nouveau pouvoir, appelons-le comme ça. Et surtout, je suis très étonné d’apprendre qu’en fait, elle avait peur de moi. Je vous rappelle, on n’avait pas de dialogue, on ne parlait pas vrai, on se limitait à des choses comme ça, pratiques du quotidien, lorsqu’il fallait qu’on ait des échanges, pour que sa colère envers moi n’explose pas. On en était à peu près dans ce rapport-là. Donc je suis vraiment conforté dans cette capacité extraordinaire. Et je continue à la tester tout autour de moi. Ça marchait sur tout le monde, je le voyais bien. Je commençais à reconnaître des fluctuations, des mouvements de tête, des mouvements du corps qui montraient qu’il y a quelque chose qui respirait mieux, quelque chose qui était de l’ordre d’une forme de libération intérieure. Or, il y avait juste une personne avec laquelle ça ne marchait pas. Et je me disais, ce type-là, il est vraiment bouché! Alors, j’envoie un peu plus de force, j’intensifie mon rayon. Ne me demandez pas comment j’étais capable de ça mais J’intensifie mon rayon et toujours rien. Voilà, bon, ce gars-là, il est irrécupérable, tant pis. Je me dis qu’il faudrait que j’essaye sur ce fameux thérapeute qui est présent, que tout le monde, que tout le monde respecte énormément. Je me dis tiens voilà, là il faudrait que je puisse essayer, mais je ne le connais pas, je ne le vois pas. Je demande à ma voisine de table, « Mais alors il vient quand ? » Et la personne dit « Mais il est là! » Et elle me montre cet homme, celui qui était bouché, celui chez qui ça ne marchait pas !!
L’homme bouché télépathe
Il était assis en face de moi, mais trois ou quatre places décalées sur la droite. Là, je ne comprenais plus. Qu’est-ce qui se passe ? Je le regarde. Lui, remarque mon regard et nous nous retrouvons les yeux dans les yeux pendant de longues secondes. Pendant ces secondes, moi j’étais dans l’attitude de… Comment pourrais-je vous dire ? C’était « Accepte, accepte, accepte la lumière que j’envoie. Arrête d’être bouché, reçois-la, arrête de bloquer! » Vous imaginez, ces deux êtres qui ne se connaissent pas qui se regardent longuement dans les yeux, c’était déjà quelque chose de particulier. Voilà qu’il baisse la tête. Je me dis, « ah ça y est, enfin il s’incline, enfin il s’incline devant ma nouvelle puissance là, enfin il accepte la lumière, ça va être bien pour lui ». En fait, il a baissé le regard, certes, mais c’est pour se renseigne auprès de sa voisine. Il lui demande, j’entends qu’il dit, « J’ai entendu parler de personnes qui étaient dans la détresse, qui ont venues nous rejoindre ». Elle leur dit, « Voilà, c’est ces deux personnes-là », en nous désignant. Lui se met à alors parler à ma belle-sœur. Comme il y avait beaucoup de brouhaha dans la salle, il est obligé d’élever un petit peu la voix pour qu’elle l’entende, donc il parlait assez fort. Et il lui dit des paroles d’apaisement. Il dit « Tout va aller bien, ne t’inquiète pas, voilà, ça va aller, ça va aller… » des paroles d’apaisement. Moi je suis troublé, je ne dis rien, et tout d’un coup j’entends dans ma tête: « Arrête ça tout de suite, tu es malade. Arrête ça tout de suite, tu es malade! » Alors là, c’est la surprise. Je sais, je comprends que c’est cette personne qui disait ça, par une forme de télépathie, je suppose. Et dans un premier mouvement, je me révoltai contre cet ordre qui m’était intimé. Et puis je réfléchis un peu rapidement. je me dis: bon, là il y a un être en face de moi qui visiblement a des compétences, comme cette la voix dans ma tête, des compétences télépathiques que je n’ai pas. Il est peut-être plus avancé que moi, il me dit d’arrêter ce que je suis en train de faire, donc la prudence me demande d’arrêter. Ok! je mets mon pouvoir, ma capacité, en stand-by et j’arrête les projections de mon rayon. Un peu plus tard, nous quittons ces gens-là, nous sortons le réfectoire pour retrouver la voiture. Sur le retour, je demande à ma belle-sœur « Mais tu as entendu ce qu’il m’a dit ? » Elle répond « Mais il ne t’a absolument pas adressé la parole ! » Je ne lui ai pas raconté ce qui m’était arrivé, c’était trop inexplicable. Voilà pour la première partie de l’expérience. Le meilleur reste à venir.
Le souffle puissant de lumière
Le lendemain… Je décide de ne pas aller à l’hôpital voir ma compagne. Je suis un peu perturbé, un peu troublé par les événements de la veille et je ne sais plus trop quoi penser. Je décide de passer à autre chose et de m’occuper de mon travail. J’ai une commande d’illustration pour une couverture de bande dessinée. Le travail ne me plaît pas du tout, ce n’est vraiment pas beau ce que j’ai à représenter, mais voilà, je m’applique, je m’applique. J’ai du mal d’ailleurs à rentrer dans la concentration, mais je m’efforce de rentrer dans la précision de mon trait pour échapper à des pensées intrusives, pour échapper au poids émotionnel des événements qui sont en ce moment tellement puissants dans ma vie. Je suis au dernier étage sous les combles de cette grande maison. C’est l’été, la fenêtre est ouverte.
C’est là que soudain, un souffle entre par la fenêtre ! Je ne peux pas dire autrement qu’un souffle. Je ne vois rien. Mais je ressens ce souffle. C’est un souffle immatériel. Mais ce souffle m’imprègne et me remplit. Il me remplit tellement. Il me remplit complètement d’un sentiment très difficile à exprimer. Un sentiment de bonheur absolument incomparable. Hum… Comment pourrais-je l’exprimer ? Si vous imaginez la plus grande joie que vous ayez pu avoir dans votre vie, un moment de plaisir intense, extrême, multipliez-le par dix, par cent, par mille, pour avoir une idée de ce que je ressentis à ce moment-là. C’était comme un sentiment paradisiaque, un bien-être total absolu, un bien-être absolu. Je me sentais extraordinairement bien. Les mots sont faibles pour décrire ce ressenti. Et j’insiste sur la puissance, la puissance incommensurable de ce sentiment qui m’enveloppait, ou plutôt qui me poussait de l’intérieur. Et ce n’est pas une voix que j’entendais, mais il y avait cette notion, ce concept très clair de « Si tu veux cela, si tu veux que cet état reste permanent en toi, il suffit que tu le veuilles, il suffit que tu dises oui. Il suffit de faire comme un pas en avant! » C’est comme ça que je ressentais. Là, j’ai mon intellect qui s’éveille, j’ai un choix à faire. Il est presque impossible de comprendre à quel point cette envie, ce besoin, ce désir était irrépressible de pénétrer, de faire ce pas en avant, pour entrer et rester, selon cette promesse, à demeure dans cet état bienheureux. Quelque chose me disait que si je dis oui à cela, j’aurai une telle force intérieure que je pourrais sans doute aider ma compagne hospitalisée. Ce serait un changement radical et fondamental dans ma vie. Aujourd’hui, je mets le mot d’ascensionner. Parce que c’était vraiment comme de passer à un autre étage de mon propre être. Et donc j’ai ce choix à faire. Je peux accepter ou je peux refuser. Je suis totalement libre d’accepter ou de refuser. J’ai très envie, je le répète, plus que très envie d’accepter. C’est presque impossible de refuser. Mais avec difficulté… Je réfléchis, je me sers de ma pensée. C’est difficile tellement cette vague est puissante en moi. Et je lève en moi des doutes. Je ne suis pas religieux, j’ai rejeté la religion catholique de ma naissance, avec vigueur d’ailleurs. Je ne pense pas avoir de poids à ce niveau-là, de poids culturel. Mais j’ai étudié les textes sacrés, pas seulement celui de la Bible, mais d’autres aussi. Et cet événement m’a fait penser à la tentation du Christ dans le désert. Vous savez, là où Satan propose à Jésus, quand il lui dit « Voilà, tu vois ce paysage, il lui montre une contrée immense et lui dit, si tu le veux, tout cela peut être à toi, ça peut être ton royaume ». Et c’est là que Jésus lui dit, je ne sais pas si c’est là qu’il a dit « Vade rétro satanas » mais voilà, il l’a refusé. Donc il y a çà qui me revient, non pas en tant que pulsion religieuse à laquelle il faut se conformer, mais plutôt le concept d’un piège tendu. Voilà, un piège de pouvoir. Et là, de manière évidente, c’est une forme de pouvoir, ce pouvoir d’être qui m’est proposé. Donc là, j’ai un doute. Mais j’ai en même temps conscience que ça peut être complètement faux et ça peut être tout à fait intéressant, positif. Ce n’est peut-être pas un piège… Bon, mais j’ai un autre élément. La veille… Il y a quand même eu l’épisode du pseudo Saint-Michel qui me montre que je n’étais pas dans un grand équilibre psychologique, pour le moins. Il y a l’expérience de la salamandre, il y a eu surtout cette personne qui m’a dit « Arrête, tu es malade ». Donc voilà, qui renforce mon doute. Je suis peut-être malade, peut-être… un piège, il y a peut-être quelque chose qui ne fonctionne pas chez moi peut-être que cette proposition, aussi séduisante et aussi irrésistible soit-elle, n’est peut-être pas une bonne idée et là je réponds intérieurement,
« Je n’irai pas tant que ma compagne ne sera pas guérie! »
Parce que ce qui me semblait aussi étrange, c’est de me retrouver dans une espèce de paradis alors que la femme que j’aimais était dans un enfer. Il y avait quelque chose qui, là aussi, me paraissait un peu louche. Donc, je refuse, je dis non, je fais ce choix. Et là, instantanément, le souffle ressort, tout disparaît! l’impression qu’il ressort par la fenêtre, je n’en suis plus très sûr, mais peu importe, tout disparaît. Je reste tremblant, je suis terrassé par cette expérience. Il faut que je m’assieds, il faut que je retrouve mes esprits, que je retrouve presque mon corps, le sentiment de mon corps, je ne sentais presque plus mon corps, enfin voilà, ça a été extrêmement puissant. Donc j’ai refusé, ce que j’ai décidé d’appeler aujourd’hui une ascension. Mais tout de suite après, je me suis demandé, mais qu’ai-je fait ? Aurais-je dû accepter ? J’aurais peut-être été capable d’aider, de voir, de sauver la personne que j’aime. Est-ce que j’ai bien fait de refuser ? Les années ont passées et j’ai rencontré des enseignants spirituels, j’en ai rencontré un à qui j’ai pu poser la question, il m’a dit « Tu as mal agi, tu aurais dû accepter, en aucun cas on ne refuse un cadeau du ciel pour des contingences horizontales, matérielles, serait-ce pour quelqu’un de sa propre famille. Tu aurais peut-être fait un petit séjour d’un certain temps dans un asile psychiatrique, mais tu aurais dû ». Donc pendant 40 ans, je me suis posé cette question. Est-ce que j’ai bien fait de refuser ? Est-ce que j’aurais dû accepter ? Qu’est-ce qui se serait passé ? Alors là, nous arrivons à la fin de ce premier podcast, celui qui relate cette expérience, ou plutôt cet enchaînement d’expériences. Dans un deuxième podcast, je vais vous fournir mon analyse et la réponse que je pense enfin avoir trouvée après toutes ces années.
Qu’auriez-vous fait ?
Mais en attendant, je vous laisse vous poser la question à vous-même. Qu’est-ce que vous auriez fait ? Que feriez-vous s’il y a une lumière extraordinaire qui se présente à vous et vous offre tous les trésors du monde, vous offre exactement ce que vous désireriez le plus au monde ? Comment agirez-vous ? Que ferez-vous ? Que ferez-vous en face d’un être de lumière, devant une apparition ? Voilà, c’est une question que je vous pose en attendant de vous fournir mon analyse.
Coucou Roland, Pouvons-nous répondre à une telle question tant que nous ne sommes pas « confrontés » à une telle expérience ? Là est la question. Car c’est dans ces moments difficiles que la tentation est la plus grande… Béatrice.